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24 avr. 2015

Anxiété - Remède naturel

Définition

Définie comme une sensation de danger imminent d'origine indéterminée, l'anxiété regroupe à la fois des symptômes émotionnels, somatiques, cognitifs et comportementaux. L'anxiété peut générer de l'agitation ou au contraire un anéantissement. L'anxiété peut être provoquée par des facteurs de stress. Les symptômes d'un état anxieux sont : nausées, fatigue, tachycardie, douleurs abdominales, migraines. L'anxiété peut également provoquer des troubles du sommeil ou de la concentration ou même des pensées paranoïaques. Les anxiolytiques sont des médicaments servant à réduire l'anxiété.

Plantes recommandées contre l'anxiété

Valeriana officinalisLa valériane

La valériane est traditionnellement utilisée pour lutter contre les troubles du sommeil, mais aussi l'anxiété et l'agitation nerveuse. Elle possède des vertus anxiolytiques incontestables et favorise l'apparition du sommeil. La plante étant très amère, il est recommandé de la prendre sous forme de gélules, plutôt que sous forme de tisane ou d'extrait liquide.
En savoir plus sur la valériane.

L'escholtzia

L'escholtzia ou pavot de Californie possède des propriétés calmantes. Elle est particulièrement efficace sous forme d'EPS lorsque le sommeil n'est pas réparateur et que l'anxiété provoque des réveils nocturnes.
En savoir plus sur l'escholtzia.

 

Rhodiola rosea a2.jpgLa rhodiole

La rhodiole aide à lutter contre l'anxiété, la fatigue liée au stress et la dépression légère. Ses performances lui permettent de rivaliser avec le ginseng. Sa prise sous forme d'extrait de plante standardisé est plus efficace.
En savoir plus sur la rhodiole.

 

File:Humulus lupulus lupuloides (4942709527).jpgLe houblon

De la famille des cannabacées, le houblon est réputé pour être une plante apaisante, connu pour ses vertus sédatives. Le houblon agit sur les troubles du sommeil liés à l'anxiété. Un oreiller rempli de cônes de houblon (ses fleurs femelles) favoriserait le sommeil en apaisant l'état anxieux. Elles se consomment sous forme de tisane, d'extraits secs (gélules) ou liquides (teinture).
En savoir plus sur le houblon.

Prudence

Si vous êtes sous traitement médicamenteux, prenez soin de le préciser à votre médecin ou à votre pharmacien avant de vous faire prescrire un traitement phytothérapeutique.
Ces conseils ne remplacent pas l'avis d'un médecin ou d'un pharmacien. Si les symptômes persistent ou s'aggravent, il convient de consulter rapidement son médecin traitant.


(SOURCE: Comment ça marche )

Le burn out : quand le stress au travail mène à l’épuisement

Le burn out : quand le stress au travail mène à l’épuisementTroubles de la concentration, du sommeil, fatigue intense, signes de dépression, sentiment d’échec, sont autant de symptômes qui peuvent annoncer un burn out ou un épuisement professionnel.
Comment en arrive-t-on à un tel niveau de stress au travail ? Qui sont les personnes les plus à risque et comment prévenir ? Le point sur cette maladie de plus en plus fréquente.

Le burn out, c’est quoi ?

Le burn out désigne un syndrome d’épuisement professionnel lié à un stress chronique (qui dure dans le temps). Il survient typiquement dans le cadre de professions impliquant un engagement personnel et affectif intenses. Le travailleur se voit soumis à des conditions de travail frustrantes et démotivantes qui finissent par l’épuiser littéralement, tant physiquement que psychologiquement. Cet situation incombe à la fois à l’employé, à l’entreprise et au management.
En Europe, on estime que 7 à 9 % des actifs en sont atteints, autant d’hommes que de femmes.

Les symptômes et les conséquences du burn out

  • Épuisement physique : fatigue extrême, insomnies, douleurs chroniques (mal de dos), migraine, troubles gastro-intestinaux (ulcères), baisses des défenses immunitaires (infections récidivantes), hypertension artérielle, troubles du rythme cardiaque, de la thyroïde, etc.
  • Épuisement émotionnel : troubles de la concentration, de la mémoire, indécision,  sentiment d’échec, vide émotionnel, crise de larmes, pessimisme, dépression, anxiété…
  • Épuisement de l’empathie : détachement vis-à-vis des événements et de l’entourage, cynisme, froideur, colère, irritabilité, comportement agressif, impatience, déshumanisation des relations avec les autres, isolement, conduite addictive (drogues, alcool, médicaments...), etc.  
  • Désintérêt professionnel : démotivation, frustration, insatisfaction et dépréciation de son travail, vision négative du travail tel qu’il est exercé, sentiment d’être dépassé par les évènements, de ne pouvoir répondre aux attentes, etc.
Ces signes peuvent paraître très caricaturaux, mais il faut bien comprendre qu’ils s’installent très progressivement, à l’insu de la personne concernée et c’est le plus souvent l’entourage qui remarque le premier les changements.

Les Solutions naturelles


La solution phytothérapie

Tensions ou surmenage, les situations de stress sont très fréquentes. Apaisantes et relaxantes, certaines plantes favorisent le sommeil et aident à lutter contre le stress.
Cliquez ici pour découvrir la fiche : Comment retrouver le sommeil avec l'aide des plantes ?"

Les solutions 100% naturelles

De nombreuses huiles essentielles favorisent le retour au calme. Utilisées en massage, elles éloignent les tensions, améliorent la qualité du sommeil et atténuent le stress.
Cliquez ici pour découvrir la fiche : Sommeil : pensez à la phytothérapie et à l'aromathérapie !

Qui sont les victimes du burn out ?

De nombreux facteurs augmentent le risque de burn out :
  • La surcharge permanente de travail et les ultimatums temporels.
  • Le manque d’autonomie.
  • Les responsabilités mal définies.
  • Les demandes contradictoires et les objectifs mal précisés.
  • L’absence de reconnaissance et de récompense.
  • Le manque d’équité.
  • Les personnalités perfectionnistes et/ou ambitieuses, les personnes enthousiastes et talentueuses. 
  • La charge émotionnelle inhérente à certaines professions (infirmières, médecins, travailleurs sociaux, enseignants…).
  • Les responsabilités familiales et les conflits personnels concomitants.
  • La solitude affective.
En pratique, voici le portrait robot d’un salarié qui s’approche du burn out : il s’agit d’une personne qui se plaint de manquer d’énergie pour accomplir son travail, qui présente des troubles de la concentration, est irritable, qui dévalorise son propre travail et ses compétences et qui donne des signes de désinvestissement professionnel.

Peut-on prévenir l’épuisement au travail ?

Il est non seulement possible de repérer un burn out, mais aussi de le prévenir en diminuant les exigences professionnelles et en augmentant les ressources.
  • Lutter contre le stress, repérer les situations et les évènements stressants, apprendre à relativiser, à prendre du recul.
  • Redéfinir ses objectifs, ses valeurs et ses priorités personnelles, familiales et professionnelles.
  • Reconnaître et fixer les limites de son engagement professionnel et de son perfectionnisme.
  • Séparer autant que possible vie professionnelle et vie personnelle, ne pas répondre aux mails ou SMS professionnels au domicile notamment.
  • Identifier les causes et les obstacles qui fragilisent.
  • Lister les tâches à accomplir par ordre de priorité.
  • Apprendre à déléguer, à dire « non » pour ne pas se retrouver surchargé de travail, ralentir son rythme de travail, répartir les contraintes.
  • Éviter la frustration et le sentiment d’échec, améliorer le retour sur l’efficacité du travail, la reconnaissance du travail accompli et la motivation par rapport à sa propre fonction pour retrouver équilibre et enthousiasme professionnels.
  • Favoriser le travail en équipe, les échanges et le soutien social pour éviter l’isolement.
Et quand le burn out est là : il faut consulter son médecin, lequel peut apporter une aide personnalisée, voire orienter vers un psychologue si nécessaire. On peut également contacter le médecin du travail pour un examen complet, une évaluation des risques et la mise en œuvre de mesures correctrices et préventives.
(SOURCE: e-santé)

Troubles de la personnalité

Les troubles de la personnalité causent une déviation des traits de caractère habituels.
Ce comportement devient chronique et stable. Il entraîne de la souffrance ou des perturbations dans les pensées, les comportements ou les relations que la personne entretient.
Ce trouble apparaît au cours de l'adolescence et se manifeste dans au moins 2 des domaines suivants :
  • Apprentissage
  • Émotionnel
  • Interpersonnel
  • Contrôle des impulsions 

Symptômes des troubles de la personnalité

Les symptômes des troubles de la personnalité se distinguent par leur présence et leur durée.
  • Idées suicidaires
  • Difficulté à s'entendre avec les autres
  • Déviation du comportement
  • Constance du comportement déviant
  • Comportement inflexible
  • Irritabilité
  • Hostilité
  • Manipulation
  • Crainte
  • Exigence
  • Instabilité
  • Changement marqué de l’humeur
  • Faible estime de soi
  • Hypersensibilité à la critique
  • Grande détresse
  • Colère
  • Difficultés de fonctionnement        

Personnalité schizoïde

Symptôme de la personnalité schizoïde

  • Absence de relations sociales
  • Peu d’expressions émotionnelles
  • Absence de désir d’intimité
  • Solitude
  • Isolement
  • Peu de libido
  • Peu ou pas d’amis
  • Indifférence à la critique
  • Indifférence à l’opinion des autres
  • Maladresse
  • Superficiel
  • Égocentrique
  • Impassibilité
  • Distant    

Personnalité schizotypique

Comment identifier le trouble de la personnalité schizoïde Symptôme de la personnalité schizotypique

  • Superstitieux
  • Préoccupés par des phénomènes paranormaux
  • Impression d’avoir des pouvoirs
  • Impression de contrôle
  • Vocabulaire inhabituel
  • Discours trop vague ou trop concret
  • Soupçonneux
  • Sentiment de persécution
  • Incapacité à maîtriser l’affection
  • Rapports maladroits
  • Étrangeté
  • Excentricité
  • Maniérisme inhabituel
  • Habillement négligé
  • Irrespect
  • Malaise dans les relations
  • Faible désir de rapports intimes
  • Peu ou pas d’amis
  • Anxiété face à l’inconnu
  • Solitude
  • Sentiment d’être différent
  • Méfiance
  • Tension   

Trouble psychotique induit par une substance

Symptôme de la personnalité antisociale

  • Destruction de biens
  • Incapacité à se conformer aux normes
  • Activités illégales
  • Manipulation
  • Violation des droits ou sentiments d’autrui
  • Mensonge
  • Escroquerie
  • Impulsivité
  • Incapacité à planifier
  • Manque de jugement
  • Irritabilité
  • Agressivité
  • Bagarres ou attaques physiques
  • Mépris pour sa sécurité et celle des autre
  • Excès de vitesse, conduite en état d’ivresse
  • Conduite à haut risque
  • Négligence
  • Irresponsabilité
  • Absence de remords
  • Manque d’empathie
  • Immoralité
  • Cynisme
  • Mépris
  • Orgueil
  • Arrogance
  • Trop sûr de soi
  • Superficialité
  • Grand parleur
  • Intolérance à l’ennui
  • Déprime
  • Irrespect   

Personnalité limite - borderline



Symptôme de la personnalité limite - borderline

  • Peur intense d’être abandonné
  • Colère inappropriée
  • Panique
  • Besoin de stabilité
  • Intolérance à la solitude
  • Impulsivité
  • Relations instables
  • Idéalisation ou dévalorisation des gens
  • Serviabilité en attente de quelque chose
  • Pertes d’emploi
  • Échecs
  • Perturbation de l’identité
  • Image de soi instable
  • Changements brusques d’idées
  • Dépenses irresponsables
  • Crise de boulimie
  • Prise de drogues
  • Pratiques sexuelles dangereuses
  • Menaces suicidaires
  • Automutilation
  • Instabilité affective
  • Facilité d’ennui
  • Difficulté à contrôler sa colère
  • Sarcasmes
  • Excès de colère suivis de honte et culpabilité
  • Plus rassurés par la transition que par la stabilité
  • Mauvaise gestion du stress   

Personnalité histrionique

Symptôme de la personnalité histrionique

  • Présentation théâtrale
  • Ouverture
  • Enthousiasme
  • Provocation
  • Attitude sexuelle inappropriée
  • Expression émotionnelle superficielle
  • Besoin excessif d’impressionner
  • Importance maladive de son apparence
  • En quête de compliments
  • Difficulté à prendre la critique
  • Subjectivité
  • Argumentation vague
  • Dramatisation et exagération
  • Émotions déclenchées et interrompues vite
  • Influençable
  • Trop confiant
  • En proie à des fantasmes romantiques
  • Joue un rôle
  • Manipulation
  • Dépendance
  • Besoin de tout contrôler
  • Revendication
  • Besoin de nouveauté, de stimulation
  • Besoin maladif de gratification
  • Manque d’intérêt
  • Quête d’attention excessive    
Michelangelo Caravaggio 065.jpg

Personnalité narcissique

Symptôme de la personnalité narcissique

  • Surestimation de ses capacités
  • Exagération
  • Vantardise
  • Prétention
  • Étonné de ne pas recevoir de louanges
  • Dévalorisation des autres
  • Fantasmes de succès, puissance, beauté
  • Sentiment de supériorité
  • Sentiment d’incompréhension des gens ordinaires à son endroit
  • Besoin excessif d’admiration
  • Estime de soi très fragile
  • Préoccupé par l’opinion des autres
  • Besoin constant d’attention et d’admiration
  • Sentiment que tout lui est dû
  • Exploitation des autres
  • Manque d’empathie
  • Méprise les besoins ou sentiments d’autrui
  • Froideur émotionnelle
  • Réagit à la critique par la rage ou la provocation
  • Envie les autres et croit que les autres l’envient
  • Jalousie
  • Arrogance
  • Snobisme
  • Condescendance
  • Facilement blessé par la critique ou l’échec
  • Repli social
  • Réticence à prendre des risques lorsque l’échec est possible   

Personnalité évitante

Symptôme de la personnalité évitante

  • Évite les contacts sociaux
  • Peur d’être critiqué
  • Fantasmes sur les relations idéales
  • Réserve
  • Craint d’être exposé à la honte, au ridicule
  • Hypersensibilité aux réactions de rejet
  • Timidité
  • Transparence
  • Préfère se taire
  • Réagit fortement à des moqueries
  • Pudeur
  • Faible estime de soi
  • Doute de ses compétences
  • Sentiment d’infériorité
  • Réticence à prendre des risques
  • Amplification des dangers potentiels
  • Besoin de sécurité
  • Besoin de se faire rassurer constamment
  • Évitement face à la nouveauté
  • Solitude
  • Isolement
  • Réseau social limité  

Personnalité dépendante

Symptôme de la personnalité dépendante

  • Difficulté à prendre des décisions
  • Besoin excessif d’être rassuré et conseillé
  • Passivité
  • Laisse les autres prendre l’initiative et assumer les responsabilités  
  • Difficulté à exprimer son désaccord
  • Crainte de ne plus être soutenu
  • Incapacité à se fâcher
  • Difficulté à fonctionner seul
  • Manque de confiance en soi
  • Fonctionne bien si se sent supervisé et approuvé
  • Se repose sur autrui
  • Incapacité à vivre seul
  • Fait tout pour s’assurer le soutien et l’appui des autres
  • Se plie aux demandes déraisonnables d’autrui
  • S’attache facilement
  • Pessimiste
  • Insécurité
  • Tendance à se rabaisser


Personnalité obsessionnelle-compulsive (POC)

Symptôme de la personnalité obsessionnelle-compulsive

  • Attention excessive aux détails
  • Vérifications constantes des erreurs
  • Mauvaise gestion du temps
  • Perfectionnisme
  • Ne veut pas perdre de temps
  • Tâches domestiques très investies
  • Rigidité
  • Entêtement
  • Sur les principes
  • Structure
  • Exigeant envers lui-même
  • Trop consciencieux
  • Scrupuleux
  • Critique envers lui-même
  • Garde tout
  • Occupe beaucoup de place
  • Difficulté à déléguer
  • Avare
  • Prévoit tout
  • Besoin de stabilité
  • Difficulté à prendre des décisions
  • Logique
  • Intolérance aux émotions d’autrui
  • Fait peu de compliments
  • Difficulté à accepter les idées des autres
  • Besoin de tout contrôler
  • Soumission excessive à l’autorité respectueuse
  • Grande résistance à l’autorité irrespectueuse
  • Trop de travail et de productivité aux dépens du divertissement
  • Attention rigide aux règles, aux détails et à la forme


Personnalité paranoïaque

Symptômes de la personnalité paranoïaque

  • Refus de discuter d’intimité
  • Difficulté à se confier
  • Difficulté à nouer des relations
  • Compliments mal interprétés
  • Rancune
  • Hostilité
  • Impulsivité
  • Colère
  • Méfiance
  • Promptitude à la contre-attaque
  • Jalousie maladive
  • Volonté de tout contrôler
  • Rigidité
  • Critique
  • Comportement sournois
  • Entêtement
  • Sarcasme
  • Froideur
  • Impassibilité
  • Important besoin d’indépendance
  • Accepte mal la critique
  • Reproche aux autres ses erreurs
  • Impliqué dans des litiges
  • Fantasmes irréalistes de pouvoir
  • Négativité


Personnalité non spécifié

Symptôme de la personnalité non spécifié

  • La personnalité satisfait aux critères de plusieurs troubles de la personnalité, mais les critères d’aucun ne sont remplis complètement.ou
  • La personnalité satisfait aux critères des troubles de la personnalité, mais le trouble qu’il présente n’est pas dans cette classification.
 Causes


Les troubles de la personnalité résultent d'événements vécus à l’enfance ou de facteurs génétiques.
Chez les personnes atteintes, les circuits cérébraux contrôlant les émotions peuvent être disfonctionnels.  Le risque de développer ce type de troubles est accru lorsqu'il est combiné à ces facteurs:
  • abus
  • négligence
  • séparation des parents
  • pression du début de la vie adulte
 Traitements
  • psychothérapie individuelle et collective
  • antidépresseurs
  • psychorégulateurs
Les troubles de la personnalité sont difficiles à traiter à cause du refus de la personne d’accepter qu’elle a un problème.
Les échecs antérieurs de traitement rendent certains professionnels de la santé pessimistes.


La personne atteinte peut facilement changer son comportement, si elle ne le fait pas c’est qu’elle manque de volonté.

Les comportements manifestés dans les troubles de la personnalité sont considérés «normaux» puisqu’ils sont fixes. Mais, les personnes atteintes sont impuissantes face à ces comportements.

Les personnes atteintes de troubles de la personnalité ne vont jamais mieux.

Beaucoup de personnes se rétablissent avec un traitement approprié. Ce n’est pas facile de changer des traits de personnalité enracinés. Heureusement, le comportement appris peut être désappris. 

Le trouble de la personnalité est une définition «poubelle». Ce diagnostic est la réponse à tout.

Ce trouble est diagnostiqué quand les patients répondent aux critères cliniques.
Le médecin travaille avec le patient le temps nécessaire pour vérifier que les symptômes sont extrêmes et persistants.

Le trouble de personnalité n'existe pas.

 Plus de 300 études et 3000 articles cliniques prouvent que le trouble de personnalité  est une maladie.

Vous pensez souffrir d'un trouble de santé mentale

Si vous ou l'un de vos proches présentez des symptômes évidents de la maladie, nous vous conseillons de consulter votre médecin traitant ou de vous rendre dans un CLSC.
Vous pouvez également contacter Info-Santé au 811.

Soutien pour la famille

Si vous avez des inquiétudes quant aux comportements de la personne souffrant de troubles de santé mentale, il existe des groupes d’entraide et de soutien pour les familles.
Consultez notre section organismes d’aide pour vous aider dans vos recherches.


Que faire en cas de crise

Il est important de consulter un psychiatre dès que possible. Vous pouvez vous rendre dans une urgence psychiatrique ou contacter les services de crise.
Si l'un de vos proches refuse de consulter un médecin ou de se rendre à l’urgence, demandez l’aide d’une autre personne.
Vous pouvez également contacter Info-Santé au 811.

Sida : un essai clinique prometteur en immunothérapie

Dans le domaine du VIH, la recherche s'oriente dans deux grandes directions. D'un côté, la mise au point d'un vaccin préventif, le rêve de tout chercheur. Et de l'autre, des pistes de traitement curatif pour éliminer le virus chez les patients séropositifs. Un objectif également très difficile à atteindre. Une voie intermédiaire consiste à trouver le moyen de contrôler la réplication du virus ce qui permettrait d'arrêter les traitements antirétroviraux sur des périodes plus ou moins longues. C'est ce que l'on appelle l'"immunisation thérapeutique". Une approche testée dans plusieurs hôpitaux français, dont le CHU de Bordeaux.

Sida : un essai clinique prometteur en immunothérapie
L'essai clinique qui vient de s'achever au CHU de Bordeaux a été réalisé en double aveugle. Certains patients recevaient la substance active et d'autres, un placebo. Les patients ont reçu plusieurs injections qui contenaient plusieurs vaccins thérapeutiques. Ces injections ne vont pas guérir les malades mais ces produits doivent aider le corps des patients à mieux contrôler la réplication du virus.
"On essaie de créer des défenses surnaturelles en quelque sorte, artificielles. On va stimuler plus que le virus VIH naturel ne le fait, les défenses de l'organisme de façon, espère-t-on, à développer chez les personnes concernées un système de défenses un peu artificiel, dopé, qui puisse être suffisant pour contenir le virus plus qu'il ne le fait naturellement", explique le Dr Philippe Morlat, chef du service de médecine interne et maladies infectieuses du groupe hospitalier Saint-André-CHU de Bordeaux.
Comme les patients ont dû arrêter leur traitement pendant l'essai, la quantité de virus dans leur organisme risquait d'augmenter. Tous les quinze jours, des analyses permettaient donc de vérifier qu'ils ne couraient aucun risque. "L'intérêt pour les patients d'interrompre leur traitement est principalement celui d'éviter la toxicité cumulative sur le long terme que peuvent avoir ces médicaments (…) Deuxièmement, il y a éventuellement un bénéfice économique, car ce sont des médicaments qui coûtent cher", précise le Dr Philippe Morlat.
Aujourd'hui en France, l'Agence nationale de la recherche sur le sida coordonne plusieurs dizaines d'études cliniques portant sur le VIH.

Dépression

Qu’est-ce que c’est ?

La vie est ponctuée de toutes sortes d’émotions qui la rendent parfois plus facile ou difficile, et qui influencent l’humeur.
Vincent Willem van Gogh 002.jpgL’humeur est un état d’esprit où prédomine une émotion (humeur anxieuse, mauvaise ou bonne humeur). Une émotion est un sentiment général qui colore de façon soutenue les comportements et la lecture du monde qui entoure l’individu (colère, tristesse, joie, etc.). C’est une expérience vécue à l’intérieur de l’individu. D’autres parts, l’affect est l’expression extérieure de l’émotion vécue. Les êtres humains ont accès à une vaste gamme d’émotions et d’affects pour les exprimer. Ces émotions ne sont ni bonnes ni mauvaises, mais sont agréables ou souffrantes selon le cas. L’individu se sent normalement en contrôle de ses émotions et de ses affects, en particulier parce que l’intensité de son expérience émotive ne le dépasse pas.
Par contre, pour certains, les moments difficiles prennent une ampleur démesurée à tel point que la vie se limite à une souffrance constante. Il peut alors s’agir d’une maladie nommée « dépression ».
Cette maladie fréquente, sous diverses formes, touchera près d’une personne sur cinq au cours de sa vie. La dépression ne discrimine pas : elle peut en effet affecter les enfants, les adolescents ou les adultes jeunes et vieux, peu importe leur race, leur condition sociale ou leur éducation. Elle atteint toutefois deux fois plus fréquemment les femmes que les hommes.
La dépression se caractérise par la présence pendant au moins deux semaines de plusieurs des éléments suivants :
  • Une grande tristesse ou une perte majeure d’intérêt dans les activités professionnelles, sociales ou familiales ;
  • des problèmes d’appétit avec perte ou gain de poids ;
  • des troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie) ;
  • un ralentissement psychomoteur ou une agitation psychomotrice ;
  • une grande fatigue ou une perte d’énergie ;
  • des sentiments de culpabilité inappropriée ou le sentiment de ne rien valoir ;
  • une grande difficulté de concentration ou une quasi-constante indécision ;
  • des pensées récurrentes de mort ou des idées suicidaires qui reviennent sans cesse.
  • Il existe différentes formes de maladie dépressive :
  • La dépression « pure » : l’humeur triste et les autres symptômes décrits plus haut prédominent ;
  • la maladie affective bipolaire (communément appelée maniaco-dépression) : les périodes de dépression alternent avec des périodes de grande excitation, énergie, euphorie ou irritabilité qu’on nomme manie. Ces changements d'humeur sont incontrôlables et parfois fréquents ;
  • la dépression saisonnière ou trouble affectif saisonnier : chaque année, un sentiment de grande déprime apparaît à l'arrivée de l'hiver. Des traitements simples existent pour ce problème, probablement causé par le manque de lumière pendant les mois d'hiver ;
  • la dépression post-partum : la dépression postnatale ou post-partum (que certains désignent par « baby blues ») est une forme de dépression majeure qui dure et non une légère tristesse passagère suivant la naissance de son bébé. En plus des autres symptômes de la dépression, la mère peut démontrer :
    • un manque d’intérêt à l’égard du bébé et de ses proches ;
    • un sentiment de peur d’être une « mauvaise mère » ;
    • un sentiment d’inquiétude à l’égard du bien-être du bébé ;
    • de l’agressivité ou des pensées violentes à l’égard du bébé ou d’elle-même.
Les personnes atteintes d’un trouble de l’humeur, dont la dépression, sont plus à risque d’avoir certaines autres conditions psychiatriques. En particulier, elles sont à risque accru pour les problèmes de drogue ou d’alcool, le trouble panique, le trouble obessionnel-compulsif et la phobie sociale.

Qu’est-ce qui en est la cause ?

On sait que les cellules de cerveau sont en communication constante entre elles. Elles utilisent les neurotransmetteurs à cette fin. Ce sont les neurotransmetteurs qui régissent les émotions, les mouvements, les pensées, les fonctions cognitives (mémoire, concentration, jugement, etc.) et les fonctions de survie (sommeil, appétit, digestion, élimination, contrôle de la douleur, réflexes, etc.).
Dans la dépression, l’équilibre des neurotransmetteurs est perturbé. Cependant, l’origine de cette perturbation est inconnue. La dépression n’a pas une cause unique, mais résulte souvent d’un ensemble de facteurs qui, combinés, entraînent l’apparition des symptômes. Ces facteurs sont parfois :
  • Biologiques :
    • L’hérédité ;
    • des changements de l’équilibre de certains neurotransmetteurs ou hormones ;
    • certaines maladies telles que la maladie de Parkinson ou un accident vasculaire cérébral ;
  • psychosociaux : des facteurs de stress dans la vie d’un individu qui l’amènent à une perte d’estime de soi semblent souvent associés à l’apparition d’un épisode dépressif ;
  • environnementaux : consommation abusive ou soutenue de drogues ou d’alcool.

Qu’est-ce que d’autres ont vécu ?

La dépression« Pendant un an, j’ai déconnecté, j’ai cessé de vivre. Je n’étais plus là, je pensais de plus en plus à la mort, jusqu’au moment où j’ai consulté et obtenu de l’aide. À partir de cet instant, j’ai commencé à émerger de ce mauvais rêve qui envahissait toute ma vie. L’expérience a été physiquement épuisante et il m’a fallu plusieurs semaines de convalescence pour récupérer physiquement, même une fois les symptômes psychologiques disparus. Aujourd’hui, je reprends contact avec moi-même, mon conjoint, mes enfants et mon travail. »
– Karine, 33 ans
Plusieurs personnes célèbres ont lutté contre la dépression, et ont contribué de façon remarquable à la société comme artistes, politiciens, scientifiques, athlètes ou financiers. Ces exemples nous rappellent que, malgré cette maladie parfois sévère, le rétablissement est toujours possible : 
  • Ray Charles, musicien américain 
  • Abraham Lincoln, président des États-Unis de 1860 à 1865
  • Isaac Newton, physicien et mathématicien britannique, le père de la théorie de la gravité
  • Buzz Aldrin, astronaute et deuxième homme à avoir marché sur la lune
Ces différentes personnes ont inspiré et inspirent encore leurs concitoyens par leurs réalisations dans leur domaine respectif. C’est de ces réalisations qu’on se souvient en pensant à eux et non à leur maladie.

Qu’est-ce qu’il faut faire ?

La dépression est une maladie, elle peut parfois se prévenir et elle se soigne.

sortir de la depression technique Tipi1Comment prévenir ou se prendre en main ?

Même s’il n’est pas toujours possible de prévenir la dépression, certains comportements contribuent à diminuer les risques de dépression : de saines habitudes de vie (bien manger, faire de l’exercice, dormir suffisamment, réduire la consommation d’alcool ou de drogues) et un bon réseau de soutien social (se confier à des amis, se distraire, etc.) peuvent éloigner la dépression.
Si vous vous reconnaissez dans les symptômes décrits plus haut, vous pouvez dès aujourd’hui revoir votre hygiène de vie. Ceci ne guérit pas une dépression, mais peut éliminer des facteurs qui accentuent ou entretiennent votre dépression. Assurez-vous de vous coucher à une heure raisonnable, de bien vous alimenter, de faire votre toilette, de faire de l’exercice quotidien (pour vous soutenir dans un régime d’activités physiques, consultez le site www.0-5-30.com), et de réduire la consommation de drogues ou d’alcool (www.dependances.gouv.qc.ca).

Quand consulter ?

sortir de la depression technique Tipi5Si vous notez depuis plusieurs jours une souffrance incapacitante, une difficulté à rencontrer vos obligations professionnelles ou familiales, il serait peut-être utile de voir votre médecin de famille ou un psychologue. N’attendez pas d’être devenu incapable de faire vos activités habituelles pour consulter. Un professionnel pourra voir avec vous s’il s’agit bien d’une dépression ou d’un autre problème et vous proposera un plan de traitement adapté à vos besoins. Un bilan physique et des tests de laboratoire sont parfois nécessaires pour éliminer d’autres maladies qui se présentent comme une dépression.
Si vous en êtes à penser au suicide ou que vous craignez pour votre sécurité ou pour celle des gens autour de vous, joignez Info-Santé (téléphone : 8-1-1) ou consultez un médecin DE TOUTE URGENCE.

Existe-t-il des traitements ?

Il existe des traitements éprouvés de la dépression, et plus vous consultez tôt, plus ces traitements ont des chances de vous soulager. Dans la majorité des cas, un traitement offrant une psychothérapie, des médicaments antidépresseurs ou une combinaison des deux s’avère très efficace. Les experts en dépression s’accordent généralement pour recommander la thérapie cognitive-comportementale ou la thérapie interpersonnelle.
Pour trouver un psychothérapeute dont l’approche vous convient et avec qui vous vous sentirez à l’aise, informez-vous auprès de votre médecin de famille, de votre centre de santé et de services sociaux, de l’Ordre des psychologues du Québec (www.ordrepsy.qc.ca) ou de l’Association des médecins psychiatres du Québec (www.ampq.org).
Les antidépresseurs agissent en rétablissant l’équilibre entre les différents neurotransmetteurs du cerveau qui régissent les émotions, les fonctions cognitives (mémoire, concentration, etc.) et les fonctions somatiques (sommeil, appétit, énergie, etc.). Si votre médecin vous en prescrit, il est important de les prendre fidèlement et d’être patient. En effet, refaire l’équilibre dans votre cerveau peut prendre un certain temps, parfois même jusqu’à quatre à huit semaines. Ensuite, pour éviter une rechute, il est très important de continuer le traitement tel que prescrit même si vous vous sentez mieux. Le traitement d’un premier épisode dépressif peut durer de plusieurs mois à une année ou deux, selon la sévérité. La survenue de plusieurs épisodes amènera probablement votre médecin à vous proposer une médication antidépressive à vie.
L’objectif d’un antidépresseur est la rémission des symptômes et non seulement la réduction ou un soulagement partiel des symptômes. Parfois, il arrive qu’un médicament entraîne des effets indésirables ou des effets secondaires. Si c’est le cas, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin. N’arrêtez pas votre médicament sans en avoir discuté avec lui. Un autre médicament est peut-être alors indiqué.

Se renseigner ou obtenir de l’aide

Voici quelques liens utiles pour obtenir une aide immédiate ou plus d’information :

SOURCES
ETC.

Trouble anxieux généralisé (TAG)

Soucis excessifs, fatigue, irritabilité… Attention vous souffrez peut-être de trouble anxieux généralisé. Cette forme particulière d'angoisse assez répandue touche principalement les femmes. Quels sont les symptômes ? Comment en sortir ? Tour d'horizon des signes et des traitements pour faire disparaître le TAG.

I/ Définition du trouble panique:

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Définition du DSM-IV   

(Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM), MANUEL DIAGNOSTIQUE ET STATISTIQUE DES TROUBLES MENTAUX):

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Trouble anxiété généralisée
A. Anxiété et soucis excessifs « attente avec appréhension » survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités « tel le travail ou les performances scolaires ».
B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois « ou plus » des six symptômes suivants « dont au moins certains symptômes présents la plupart du temps durant le s 06 derniers mois ».
1) Agitation ou sensation d’être survolé ou à bout.
2) Fatigabilité.
3) Difficultés de concentration ou trous de la mémoire.
4) Irritabilité.
5) Tension musculaire.
6) Perturbation du sommeil « difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu agité et non satisfaisant ».
D. L’objet de l’anxiété et des soucis n’est pas limité aux manifestations d’un trouble de l’axe I.
Pour résumer, le trouble anxiété généralisée correspond à un fond d’angoisse permanent mal vécue par le patient.
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II/ Diagnostic différentiel:

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Ne pas confondre avec:
  • - la phobie: la crise d’angoisse est déclenchée, dans la phobie, par un facteur déclenchant précis, toujours le même, dénommé objet phobogène. Par exemple les serpents, le sang etc… L’anxiété n’apparaît qu’en cas de confrontation à l’objet de la phobie, évocation, ou en cas de situation où la personne pense risquer de se confronter à l’objet craint.
  • - le trouble panique: il n’y a classiquement pas de crise d’angoisse ni d’attaque de panique, mais un fond d’angoisse permanent, avec des pensées anxieuses perturbatrices.
  • - le TOC (trouble obsessionnel compulsif): l’anxiété monte mais ne devient pas une crise d’angoisse parce que la personne va utiliser des rituels pour éviter la monter de l’angoisse.
  • - la phobie sociale: dans le trouble panique, la personne anxieuse a peur de faire une crise d’angoisse, c’est la crise et ses symptômes qui sont redoutés, tandis que dans la phobie sociale, la personne anxieuse craint le ridicule de faire une crise, c’est le ridicule et non pas la crise et ses symptômes qui sont craints.
  • - Maladie physique
Toutefois, il existe une forte coexistence (aussi appelée comorbidité) du trouble anxiété généralisée (TAG) avec les autres troubles anxieux.
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III/ Soigner le trouble anxiété généralisée

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Le traitement du trouble anxiété généralisée (TAG) peut passer par la psychothérapie et/ou le traitement médicamenteux. Souvent l’abord psychothérapique est suffisant.
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A/ Approche psychothérapique

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Les TCC (thérapies cognitives et comportementales) sont la seule psychothérapie à avoir fait la preuve de son efficacité dans le trouble anxiété généralisée (TAG). Elles associent plusieurs abords.
1/ Volet comportemental
Les ressentis d’angoisse se caractérisent par des ressentis physiques très importants et très désagréables, qui sont ce que la personne anxieuse craint avant tout.
Ces ressentis peuvent être très importants: sensation d’étouffement, de palpitation, de perte de conscience… Dès l’apparition de ces sensations physiques, l’angoisse monte, par conditionnement, chez la personne présentant un trouble anxiété généralisée. La personne a généralement une faible tolérance à l’anxiété.
Le travail du psychologue ou du psychiatre TCC va consister à désactiver ce conditionnement en habituant la personne à ces ressentis corporels, en l’y exposant ce qui permet de vérifier in vivo que ces sensations ne sont pas synonymes de catastrophe. Ainsi la survenue de certains de ces ressentis ne sera plus à l’origine de l’angoisse.
2/ Volet cognitif
Le travail s’axe sur les pensées automatiques, anxieuses, afin d’aider la personne à prendre de la distance par rapport à celle-ci. Apprendre à se positionner face à ces pensées est un travail qui n’est pas inné, ni intuitif, et qui nécessite une technique spécifique dispensée par le psy TCC. Beaucoup de gens tentent de « se raisonner » ou de penser à des choses positives, sans efficacité parce que gérer les pensées perturbatrices ne s’improvise pas.

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B/ Approche médicamenteuse

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1/ Traitement des moments d’augmentation de l’angoisse:
Anxiolytiques:
On trouve principalement:
  • Benzodiazépines: diazépam (Valium®), Oxazépam (Seresta®), bromazépam (Lexomil®), prazépam (Lysanxia®), Lorazépam (Temesta®), Clorazépate dipotassique (Tranxène®), alprazolam (Xanax®)
  • hydroxyzine (Atarax®)
  • étifoxine (Stresam®)
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2/ Traitement de fond:

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Les classes médicamenteuses qui ont une AMM (Autorisation de Mise sur le marché) comprennent, pour le troubla anxiété généralisée:
  • IRS et ISRS (Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine): sertraline (Zoloft ®), paroxétine (Deroxat®), citalopram (Seropram®), escitalopram (Seroplex®)
  • Venlafaxine (Effexor®)     
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IV/ Complications

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  1. Addictions (alcool, consommé à but anxiolytique +++)
  2. Dépression
  3. Isolement social
  4. Autres troubles anxieux

Longtemps considéré comme une névrose d'angoisse, le trouble anxieux généralisé (TAG) n'a été reconnu que tardivement comme une maladie à part entière. Pourtant, il est relativement répandu, 4 % de la population en souffre.

Qui est concerné ?

Trouble anxieux généralisé Les femmes sont 2 fois plus touchées que l'homme. De manière simple, le trouble va toucher quelqu'un de naturellement anxieux. Le TAG survient alors en fonction des événements rencontrés dans la vie (divorce, perte d'emploi…). Il existe quelquefois une prédisposition génétique.

Comment reconnaître le TAG ?

Les manifestations du TAG sont une forte anxiété qui dure depuis six mois au moins et qui se traduit sous forme de soucis incontrôlables, chroniques, pour des motifs banals. A cela doit s'ajouter au moins trois des 6 symptômes suivants :
  • Fatigue ;
  • Tension musculaire ;
  • Agitation ou surexcitation ;
  • Difficultés de concentration ;
  • Troubles du sommeil ;
  • Irritabilité.
En plus de ces symptômes, on trouve d'autres troubles associés : mains froides et humides, bouche sèche, sueurs, nausées ou diarrhée, envies fréquentes d'uriner (pollakiurie), difficultés à avaler ou sensation de boule dans la gorge, tremblements, contractions, douleurs, endolorissement musculaire, syndrome du côlon irritable, céphalées.

 A ne pas confondre !

Attention, le TAG peut parfois ressembler à d'autres problèmes qui vont engendrer une anxiété. Il s'agit notamment :
  • De l'anxiété normale qui n'est pas perçue comme une souffrance par le sujet qui a le sentiment de garder le contrôle des soucis ;
  • De l'anxiété due à la prise de café ou de médicaments anxiogènes, à l'abus d'alcool ou à leur sevrage ; 

Qu'est-ce que le trouble d'anxiété généralisée (TAG)?

http://test.psychologies.com/etes-vous-angoisse-eSi vous souffrez d'un trouble d'anxiété généralisée, vous éprouvez une inquiétude chronique, excessive et irrépressible, vous avez les nerfs à fleur de peau, vous vous fatiguez vite, vous vous sentez d'humeur irritable, vous ressentez de la tension musculaire et vous avez des problèmes de sommeil.

Le TAG est un des troubles d'anxiété le plus commun. Les études révèlent qu'au moins un Canadien sur vingt souffre du TAG à un moment donné de sa vie. Le trouble peut être bénin ou il peut être à l'origine de chômage et de problèmes familiaux et sociaux graves.

 Le TAG peut engendrer d'autres problèmes comme la peur de rencontrer des gens (phobie sociale), des crises de panique graves (trouble panique) ainsi que la dépression. Les personnes souffrant du TAG qui ne se font pas soigner sont beaucoup plus susceptibles d'être atteintes de problèmes médicaux comme la cardiopathie, le diabète et le cancer. 

Approches éprouvées en psychologie pour le traitement du TAG

Il existe un bon nombre de thérapies éprouvées en psychologie pour le traitement du TAG. Ces thérapies aident à maîtriser les inquiétudes, à réduire l'anxiété et à améliorer la qualité de vie. Les thérapies qui ont davantage porté fruit sont les suivantes :  
  • la réévaluation cognitive qui aide à corriger les schèmes de pensées à l'origine de l'inquiétude et qui contribuent à l'accroître;
  • la formation en résolution de problèmes qui aide à apprendre de nouvelles façons de résoudre les problèmes quotidiens;
  • l'exposition qui aide à confronter les inquiétudes et à les maîtriser plutôt qu'à les éviter et se laisser envahir par la peur;
  • la relaxation progressive qui diminue les symptômes physiques de l'anxiété comme la respiration haletante et les muscles endoloris.
La recherche révèle que les traitements psychologiques sont efficaces dans le traitement du TAG

 La recherche révèle que la thérapie psychologique est très efficace dans le traitement du TAG. Dans une étude canadienne récente, 77 % des personnes soumises à une psychothérapie à court terme (16 séances de réévaluation cognitive, de formation en résolution de problèmes et d'exposition) se portaient encore très bien un an après le traitement.

Le fait de guérir et de rester guéri après une thérapie psychologique demeure un aspect important pour les personnes qui cherchent de l'aide afin de régler des problèmes liés à l'anxiété.


Anxiété - Remède naturel

Définition

Définie comme une sensation de danger imminent d'origine indéterminée, l'anxiété regroupe à la fois des symptômes émotionnels, somatiques, cognitifs et comportementaux. L'anxiété peut générer de l'agitation ou au contraire un anéantissement. L'anxiété peut être provoquée par des facteurs de stress. Les symptômes d'un état anxieux sont : nausées, fatigue, tachycardie, douleurs abdominales, migraines. L'anxiété peut également provoquer des troubles du sommeil ou de la concentration ou même des pensées paranoïaques. Les anxiolytiques sont des médicaments servant à réduire l'anxiété.

Plantes recommandées contre l'anxiété

Valeriana officinalisLa valériane

La valériane est traditionnellement utilisée pour lutter contre les troubles du sommeil, mais aussi l'anxiété et l'agitation nerveuse. Elle possède des vertus anxiolytiques incontestables et favorise l'apparition du sommeil. La plante étant très amère, il est recommandé de la prendre sous forme de gélules, plutôt que sous forme de tisane ou d'extrait liquide.
En savoir plus sur la valériane.

L'escholtzia

L'escholtzia ou pavot de Californie possède des propriétés calmantes. Elle est particulièrement efficace sous forme d'EPS lorsque le sommeil n'est pas réparateur et que l'anxiété provoque des réveils nocturnes.
En savoir plus sur l'escholtzia.

 

Rhodiola rosea a2.jpgLa rhodiole

La rhodiole aide à lutter contre l'anxiété, la fatigue liée au stress et la dépression légère. Ses performances lui permettent de rivaliser avec le ginseng. Sa prise sous forme d'extrait de plante standardisé est plus efficace.
En savoir plus sur la rhodiole.

 

File:Humulus lupulus lupuloides (4942709527).jpgLe houblon

De la famille des cannabacées, le houblon est réputé pour être une plante apaisante, connu pour ses vertus sédatives. Le houblon agit sur les troubles du sommeil liés à l'anxiété. Un oreiller rempli de cônes de houblon (ses fleurs femelles) favoriserait le sommeil en apaisant l'état anxieux. Elles se consomment sous forme de tisane, d'extraits secs (gélules) ou liquides (teinture).
En savoir plus sur le houblon.

Prudence

Si vous êtes sous traitement médicamenteux, prenez soin de le préciser à votre médecin ou à votre pharmacien avant de vous faire prescrire un traitement phytothérapeutique.
Ces conseils ne remplacent pas l'avis d'un médecin ou d'un pharmacien. Si les symptômes persistent ou s'aggravent, il convient de consulter rapidement son médecin traitant.


(SOURCE: Comment ça marche )

Le burn out : quand le stress au travail mène à l’épuisement

Le burn out : quand le stress au travail mène à l’épuisementTroubles de la concentration, du sommeil, fatigue intense, signes de dépression, sentiment d’échec, sont autant de symptômes qui peuvent annoncer un burn out ou un épuisement professionnel.
Comment en arrive-t-on à un tel niveau de stress au travail ? Qui sont les personnes les plus à risque et comment prévenir ? Le point sur cette maladie de plus en plus fréquente.

Le burn out, c’est quoi ?

Le burn out désigne un syndrome d’épuisement professionnel lié à un stress chronique (qui dure dans le temps). Il survient typiquement dans le cadre de professions impliquant un engagement personnel et affectif intenses. Le travailleur se voit soumis à des conditions de travail frustrantes et démotivantes qui finissent par l’épuiser littéralement, tant physiquement que psychologiquement. Cet situation incombe à la fois à l’employé, à l’entreprise et au management.
En Europe, on estime que 7 à 9 % des actifs en sont atteints, autant d’hommes que de femmes.

Les symptômes et les conséquences du burn out

  • Épuisement physique : fatigue extrême, insomnies, douleurs chroniques (mal de dos), migraine, troubles gastro-intestinaux (ulcères), baisses des défenses immunitaires (infections récidivantes), hypertension artérielle, troubles du rythme cardiaque, de la thyroïde, etc.
  • Épuisement émotionnel : troubles de la concentration, de la mémoire, indécision,  sentiment d’échec, vide émotionnel, crise de larmes, pessimisme, dépression, anxiété…
  • Épuisement de l’empathie : détachement vis-à-vis des événements et de l’entourage, cynisme, froideur, colère, irritabilité, comportement agressif, impatience, déshumanisation des relations avec les autres, isolement, conduite addictive (drogues, alcool, médicaments...), etc.  
  • Désintérêt professionnel : démotivation, frustration, insatisfaction et dépréciation de son travail, vision négative du travail tel qu’il est exercé, sentiment d’être dépassé par les évènements, de ne pouvoir répondre aux attentes, etc.
Ces signes peuvent paraître très caricaturaux, mais il faut bien comprendre qu’ils s’installent très progressivement, à l’insu de la personne concernée et c’est le plus souvent l’entourage qui remarque le premier les changements.

Les Solutions naturelles


La solution phytothérapie

Tensions ou surmenage, les situations de stress sont très fréquentes. Apaisantes et relaxantes, certaines plantes favorisent le sommeil et aident à lutter contre le stress.
Cliquez ici pour découvrir la fiche : Comment retrouver le sommeil avec l'aide des plantes ?"

Les solutions 100% naturelles

De nombreuses huiles essentielles favorisent le retour au calme. Utilisées en massage, elles éloignent les tensions, améliorent la qualité du sommeil et atténuent le stress.
Cliquez ici pour découvrir la fiche : Sommeil : pensez à la phytothérapie et à l'aromathérapie !

Qui sont les victimes du burn out ?

De nombreux facteurs augmentent le risque de burn out :
  • La surcharge permanente de travail et les ultimatums temporels.
  • Le manque d’autonomie.
  • Les responsabilités mal définies.
  • Les demandes contradictoires et les objectifs mal précisés.
  • L’absence de reconnaissance et de récompense.
  • Le manque d’équité.
  • Les personnalités perfectionnistes et/ou ambitieuses, les personnes enthousiastes et talentueuses. 
  • La charge émotionnelle inhérente à certaines professions (infirmières, médecins, travailleurs sociaux, enseignants…).
  • Les responsabilités familiales et les conflits personnels concomitants.
  • La solitude affective.
En pratique, voici le portrait robot d’un salarié qui s’approche du burn out : il s’agit d’une personne qui se plaint de manquer d’énergie pour accomplir son travail, qui présente des troubles de la concentration, est irritable, qui dévalorise son propre travail et ses compétences et qui donne des signes de désinvestissement professionnel.

Peut-on prévenir l’épuisement au travail ?

Il est non seulement possible de repérer un burn out, mais aussi de le prévenir en diminuant les exigences professionnelles et en augmentant les ressources.
  • Lutter contre le stress, repérer les situations et les évènements stressants, apprendre à relativiser, à prendre du recul.
  • Redéfinir ses objectifs, ses valeurs et ses priorités personnelles, familiales et professionnelles.
  • Reconnaître et fixer les limites de son engagement professionnel et de son perfectionnisme.
  • Séparer autant que possible vie professionnelle et vie personnelle, ne pas répondre aux mails ou SMS professionnels au domicile notamment.
  • Identifier les causes et les obstacles qui fragilisent.
  • Lister les tâches à accomplir par ordre de priorité.
  • Apprendre à déléguer, à dire « non » pour ne pas se retrouver surchargé de travail, ralentir son rythme de travail, répartir les contraintes.
  • Éviter la frustration et le sentiment d’échec, améliorer le retour sur l’efficacité du travail, la reconnaissance du travail accompli et la motivation par rapport à sa propre fonction pour retrouver équilibre et enthousiasme professionnels.
  • Favoriser le travail en équipe, les échanges et le soutien social pour éviter l’isolement.
Et quand le burn out est là : il faut consulter son médecin, lequel peut apporter une aide personnalisée, voire orienter vers un psychologue si nécessaire. On peut également contacter le médecin du travail pour un examen complet, une évaluation des risques et la mise en œuvre de mesures correctrices et préventives.
(SOURCE: e-santé)

Troubles de la personnalité

Les troubles de la personnalité causent une déviation des traits de caractère habituels.
Ce comportement devient chronique et stable. Il entraîne de la souffrance ou des perturbations dans les pensées, les comportements ou les relations que la personne entretient.
Ce trouble apparaît au cours de l'adolescence et se manifeste dans au moins 2 des domaines suivants :
  • Apprentissage
  • Émotionnel
  • Interpersonnel
  • Contrôle des impulsions 

Symptômes des troubles de la personnalité

Les symptômes des troubles de la personnalité se distinguent par leur présence et leur durée.
  • Idées suicidaires
  • Difficulté à s'entendre avec les autres
  • Déviation du comportement
  • Constance du comportement déviant
  • Comportement inflexible
  • Irritabilité
  • Hostilité
  • Manipulation
  • Crainte
  • Exigence
  • Instabilité
  • Changement marqué de l’humeur
  • Faible estime de soi
  • Hypersensibilité à la critique
  • Grande détresse
  • Colère
  • Difficultés de fonctionnement        

Personnalité schizoïde

Symptôme de la personnalité schizoïde

  • Absence de relations sociales
  • Peu d’expressions émotionnelles
  • Absence de désir d’intimité
  • Solitude
  • Isolement
  • Peu de libido
  • Peu ou pas d’amis
  • Indifférence à la critique
  • Indifférence à l’opinion des autres
  • Maladresse
  • Superficiel
  • Égocentrique
  • Impassibilité
  • Distant    

Personnalité schizotypique

Comment identifier le trouble de la personnalité schizoïde Symptôme de la personnalité schizotypique

  • Superstitieux
  • Préoccupés par des phénomènes paranormaux
  • Impression d’avoir des pouvoirs
  • Impression de contrôle
  • Vocabulaire inhabituel
  • Discours trop vague ou trop concret
  • Soupçonneux
  • Sentiment de persécution
  • Incapacité à maîtriser l’affection
  • Rapports maladroits
  • Étrangeté
  • Excentricité
  • Maniérisme inhabituel
  • Habillement négligé
  • Irrespect
  • Malaise dans les relations
  • Faible désir de rapports intimes
  • Peu ou pas d’amis
  • Anxiété face à l’inconnu
  • Solitude
  • Sentiment d’être différent
  • Méfiance
  • Tension   

Trouble psychotique induit par une substance

Symptôme de la personnalité antisociale

  • Destruction de biens
  • Incapacité à se conformer aux normes
  • Activités illégales
  • Manipulation
  • Violation des droits ou sentiments d’autrui
  • Mensonge
  • Escroquerie
  • Impulsivité
  • Incapacité à planifier
  • Manque de jugement
  • Irritabilité
  • Agressivité
  • Bagarres ou attaques physiques
  • Mépris pour sa sécurité et celle des autre
  • Excès de vitesse, conduite en état d’ivresse
  • Conduite à haut risque
  • Négligence
  • Irresponsabilité
  • Absence de remords
  • Manque d’empathie
  • Immoralité
  • Cynisme
  • Mépris
  • Orgueil
  • Arrogance
  • Trop sûr de soi
  • Superficialité
  • Grand parleur
  • Intolérance à l’ennui
  • Déprime
  • Irrespect   

Personnalité limite - borderline



Symptôme de la personnalité limite - borderline

  • Peur intense d’être abandonné
  • Colère inappropriée
  • Panique
  • Besoin de stabilité
  • Intolérance à la solitude
  • Impulsivité
  • Relations instables
  • Idéalisation ou dévalorisation des gens
  • Serviabilité en attente de quelque chose
  • Pertes d’emploi
  • Échecs
  • Perturbation de l’identité
  • Image de soi instable
  • Changements brusques d’idées
  • Dépenses irresponsables
  • Crise de boulimie
  • Prise de drogues
  • Pratiques sexuelles dangereuses
  • Menaces suicidaires
  • Automutilation
  • Instabilité affective
  • Facilité d’ennui
  • Difficulté à contrôler sa colère
  • Sarcasmes
  • Excès de colère suivis de honte et culpabilité
  • Plus rassurés par la transition que par la stabilité
  • Mauvaise gestion du stress   

Personnalité histrionique

Symptôme de la personnalité histrionique

  • Présentation théâtrale
  • Ouverture
  • Enthousiasme
  • Provocation
  • Attitude sexuelle inappropriée
  • Expression émotionnelle superficielle
  • Besoin excessif d’impressionner
  • Importance maladive de son apparence
  • En quête de compliments
  • Difficulté à prendre la critique
  • Subjectivité
  • Argumentation vague
  • Dramatisation et exagération
  • Émotions déclenchées et interrompues vite
  • Influençable
  • Trop confiant
  • En proie à des fantasmes romantiques
  • Joue un rôle
  • Manipulation
  • Dépendance
  • Besoin de tout contrôler
  • Revendication
  • Besoin de nouveauté, de stimulation
  • Besoin maladif de gratification
  • Manque d’intérêt
  • Quête d’attention excessive    
Michelangelo Caravaggio 065.jpg

Personnalité narcissique

Symptôme de la personnalité narcissique

  • Surestimation de ses capacités
  • Exagération
  • Vantardise
  • Prétention
  • Étonné de ne pas recevoir de louanges
  • Dévalorisation des autres
  • Fantasmes de succès, puissance, beauté
  • Sentiment de supériorité
  • Sentiment d’incompréhension des gens ordinaires à son endroit
  • Besoin excessif d’admiration
  • Estime de soi très fragile
  • Préoccupé par l’opinion des autres
  • Besoin constant d’attention et d’admiration
  • Sentiment que tout lui est dû
  • Exploitation des autres
  • Manque d’empathie
  • Méprise les besoins ou sentiments d’autrui
  • Froideur émotionnelle
  • Réagit à la critique par la rage ou la provocation
  • Envie les autres et croit que les autres l’envient
  • Jalousie
  • Arrogance
  • Snobisme
  • Condescendance
  • Facilement blessé par la critique ou l’échec
  • Repli social
  • Réticence à prendre des risques lorsque l’échec est possible   

Personnalité évitante

Symptôme de la personnalité évitante

  • Évite les contacts sociaux
  • Peur d’être critiqué
  • Fantasmes sur les relations idéales
  • Réserve
  • Craint d’être exposé à la honte, au ridicule
  • Hypersensibilité aux réactions de rejet
  • Timidité
  • Transparence
  • Préfère se taire
  • Réagit fortement à des moqueries
  • Pudeur
  • Faible estime de soi
  • Doute de ses compétences
  • Sentiment d’infériorité
  • Réticence à prendre des risques
  • Amplification des dangers potentiels
  • Besoin de sécurité
  • Besoin de se faire rassurer constamment
  • Évitement face à la nouveauté
  • Solitude
  • Isolement
  • Réseau social limité  

Personnalité dépendante

Symptôme de la personnalité dépendante

  • Difficulté à prendre des décisions
  • Besoin excessif d’être rassuré et conseillé
  • Passivité
  • Laisse les autres prendre l’initiative et assumer les responsabilités  
  • Difficulté à exprimer son désaccord
  • Crainte de ne plus être soutenu
  • Incapacité à se fâcher
  • Difficulté à fonctionner seul
  • Manque de confiance en soi
  • Fonctionne bien si se sent supervisé et approuvé
  • Se repose sur autrui
  • Incapacité à vivre seul
  • Fait tout pour s’assurer le soutien et l’appui des autres
  • Se plie aux demandes déraisonnables d’autrui
  • S’attache facilement
  • Pessimiste
  • Insécurité
  • Tendance à se rabaisser


Personnalité obsessionnelle-compulsive (POC)

Symptôme de la personnalité obsessionnelle-compulsive

  • Attention excessive aux détails
  • Vérifications constantes des erreurs
  • Mauvaise gestion du temps
  • Perfectionnisme
  • Ne veut pas perdre de temps
  • Tâches domestiques très investies
  • Rigidité
  • Entêtement
  • Sur les principes
  • Structure
  • Exigeant envers lui-même
  • Trop consciencieux
  • Scrupuleux
  • Critique envers lui-même
  • Garde tout
  • Occupe beaucoup de place
  • Difficulté à déléguer
  • Avare
  • Prévoit tout
  • Besoin de stabilité
  • Difficulté à prendre des décisions
  • Logique
  • Intolérance aux émotions d’autrui
  • Fait peu de compliments
  • Difficulté à accepter les idées des autres
  • Besoin de tout contrôler
  • Soumission excessive à l’autorité respectueuse
  • Grande résistance à l’autorité irrespectueuse
  • Trop de travail et de productivité aux dépens du divertissement
  • Attention rigide aux règles, aux détails et à la forme


Personnalité paranoïaque

Symptômes de la personnalité paranoïaque

  • Refus de discuter d’intimité
  • Difficulté à se confier
  • Difficulté à nouer des relations
  • Compliments mal interprétés
  • Rancune
  • Hostilité
  • Impulsivité
  • Colère
  • Méfiance
  • Promptitude à la contre-attaque
  • Jalousie maladive
  • Volonté de tout contrôler
  • Rigidité
  • Critique
  • Comportement sournois
  • Entêtement
  • Sarcasme
  • Froideur
  • Impassibilité
  • Important besoin d’indépendance
  • Accepte mal la critique
  • Reproche aux autres ses erreurs
  • Impliqué dans des litiges
  • Fantasmes irréalistes de pouvoir
  • Négativité


Personnalité non spécifié

Symptôme de la personnalité non spécifié

  • La personnalité satisfait aux critères de plusieurs troubles de la personnalité, mais les critères d’aucun ne sont remplis complètement.ou
  • La personnalité satisfait aux critères des troubles de la personnalité, mais le trouble qu’il présente n’est pas dans cette classification.
 Causes


Les troubles de la personnalité résultent d'événements vécus à l’enfance ou de facteurs génétiques.
Chez les personnes atteintes, les circuits cérébraux contrôlant les émotions peuvent être disfonctionnels.  Le risque de développer ce type de troubles est accru lorsqu'il est combiné à ces facteurs:
  • abus
  • négligence
  • séparation des parents
  • pression du début de la vie adulte
 Traitements
  • psychothérapie individuelle et collective
  • antidépresseurs
  • psychorégulateurs
Les troubles de la personnalité sont difficiles à traiter à cause du refus de la personne d’accepter qu’elle a un problème.
Les échecs antérieurs de traitement rendent certains professionnels de la santé pessimistes.


La personne atteinte peut facilement changer son comportement, si elle ne le fait pas c’est qu’elle manque de volonté.

Les comportements manifestés dans les troubles de la personnalité sont considérés «normaux» puisqu’ils sont fixes. Mais, les personnes atteintes sont impuissantes face à ces comportements.

Les personnes atteintes de troubles de la personnalité ne vont jamais mieux.

Beaucoup de personnes se rétablissent avec un traitement approprié. Ce n’est pas facile de changer des traits de personnalité enracinés. Heureusement, le comportement appris peut être désappris. 

Le trouble de la personnalité est une définition «poubelle». Ce diagnostic est la réponse à tout.

Ce trouble est diagnostiqué quand les patients répondent aux critères cliniques.
Le médecin travaille avec le patient le temps nécessaire pour vérifier que les symptômes sont extrêmes et persistants.

Le trouble de personnalité n'existe pas.

 Plus de 300 études et 3000 articles cliniques prouvent que le trouble de personnalité  est une maladie.

Vous pensez souffrir d'un trouble de santé mentale

Si vous ou l'un de vos proches présentez des symptômes évidents de la maladie, nous vous conseillons de consulter votre médecin traitant ou de vous rendre dans un CLSC.
Vous pouvez également contacter Info-Santé au 811.

Soutien pour la famille

Si vous avez des inquiétudes quant aux comportements de la personne souffrant de troubles de santé mentale, il existe des groupes d’entraide et de soutien pour les familles.
Consultez notre section organismes d’aide pour vous aider dans vos recherches.


Que faire en cas de crise

Il est important de consulter un psychiatre dès que possible. Vous pouvez vous rendre dans une urgence psychiatrique ou contacter les services de crise.
Si l'un de vos proches refuse de consulter un médecin ou de se rendre à l’urgence, demandez l’aide d’une autre personne.
Vous pouvez également contacter Info-Santé au 811.

Sida : un essai clinique prometteur en immunothérapie

Dans le domaine du VIH, la recherche s'oriente dans deux grandes directions. D'un côté, la mise au point d'un vaccin préventif, le rêve de tout chercheur. Et de l'autre, des pistes de traitement curatif pour éliminer le virus chez les patients séropositifs. Un objectif également très difficile à atteindre. Une voie intermédiaire consiste à trouver le moyen de contrôler la réplication du virus ce qui permettrait d'arrêter les traitements antirétroviraux sur des périodes plus ou moins longues. C'est ce que l'on appelle l'"immunisation thérapeutique". Une approche testée dans plusieurs hôpitaux français, dont le CHU de Bordeaux.

Sida : un essai clinique prometteur en immunothérapie
L'essai clinique qui vient de s'achever au CHU de Bordeaux a été réalisé en double aveugle. Certains patients recevaient la substance active et d'autres, un placebo. Les patients ont reçu plusieurs injections qui contenaient plusieurs vaccins thérapeutiques. Ces injections ne vont pas guérir les malades mais ces produits doivent aider le corps des patients à mieux contrôler la réplication du virus.
"On essaie de créer des défenses surnaturelles en quelque sorte, artificielles. On va stimuler plus que le virus VIH naturel ne le fait, les défenses de l'organisme de façon, espère-t-on, à développer chez les personnes concernées un système de défenses un peu artificiel, dopé, qui puisse être suffisant pour contenir le virus plus qu'il ne le fait naturellement", explique le Dr Philippe Morlat, chef du service de médecine interne et maladies infectieuses du groupe hospitalier Saint-André-CHU de Bordeaux.
Comme les patients ont dû arrêter leur traitement pendant l'essai, la quantité de virus dans leur organisme risquait d'augmenter. Tous les quinze jours, des analyses permettaient donc de vérifier qu'ils ne couraient aucun risque. "L'intérêt pour les patients d'interrompre leur traitement est principalement celui d'éviter la toxicité cumulative sur le long terme que peuvent avoir ces médicaments (…) Deuxièmement, il y a éventuellement un bénéfice économique, car ce sont des médicaments qui coûtent cher", précise le Dr Philippe Morlat.
Aujourd'hui en France, l'Agence nationale de la recherche sur le sida coordonne plusieurs dizaines d'études cliniques portant sur le VIH.

Dépression

Qu’est-ce que c’est ?

La vie est ponctuée de toutes sortes d’émotions qui la rendent parfois plus facile ou difficile, et qui influencent l’humeur.
Vincent Willem van Gogh 002.jpgL’humeur est un état d’esprit où prédomine une émotion (humeur anxieuse, mauvaise ou bonne humeur). Une émotion est un sentiment général qui colore de façon soutenue les comportements et la lecture du monde qui entoure l’individu (colère, tristesse, joie, etc.). C’est une expérience vécue à l’intérieur de l’individu. D’autres parts, l’affect est l’expression extérieure de l’émotion vécue. Les êtres humains ont accès à une vaste gamme d’émotions et d’affects pour les exprimer. Ces émotions ne sont ni bonnes ni mauvaises, mais sont agréables ou souffrantes selon le cas. L’individu se sent normalement en contrôle de ses émotions et de ses affects, en particulier parce que l’intensité de son expérience émotive ne le dépasse pas.
Par contre, pour certains, les moments difficiles prennent une ampleur démesurée à tel point que la vie se limite à une souffrance constante. Il peut alors s’agir d’une maladie nommée « dépression ».
Cette maladie fréquente, sous diverses formes, touchera près d’une personne sur cinq au cours de sa vie. La dépression ne discrimine pas : elle peut en effet affecter les enfants, les adolescents ou les adultes jeunes et vieux, peu importe leur race, leur condition sociale ou leur éducation. Elle atteint toutefois deux fois plus fréquemment les femmes que les hommes.
La dépression se caractérise par la présence pendant au moins deux semaines de plusieurs des éléments suivants :
  • Une grande tristesse ou une perte majeure d’intérêt dans les activités professionnelles, sociales ou familiales ;
  • des problèmes d’appétit avec perte ou gain de poids ;
  • des troubles du sommeil (insomnie ou hypersomnie) ;
  • un ralentissement psychomoteur ou une agitation psychomotrice ;
  • une grande fatigue ou une perte d’énergie ;
  • des sentiments de culpabilité inappropriée ou le sentiment de ne rien valoir ;
  • une grande difficulté de concentration ou une quasi-constante indécision ;
  • des pensées récurrentes de mort ou des idées suicidaires qui reviennent sans cesse.
  • Il existe différentes formes de maladie dépressive :
  • La dépression « pure » : l’humeur triste et les autres symptômes décrits plus haut prédominent ;
  • la maladie affective bipolaire (communément appelée maniaco-dépression) : les périodes de dépression alternent avec des périodes de grande excitation, énergie, euphorie ou irritabilité qu’on nomme manie. Ces changements d'humeur sont incontrôlables et parfois fréquents ;
  • la dépression saisonnière ou trouble affectif saisonnier : chaque année, un sentiment de grande déprime apparaît à l'arrivée de l'hiver. Des traitements simples existent pour ce problème, probablement causé par le manque de lumière pendant les mois d'hiver ;
  • la dépression post-partum : la dépression postnatale ou post-partum (que certains désignent par « baby blues ») est une forme de dépression majeure qui dure et non une légère tristesse passagère suivant la naissance de son bébé. En plus des autres symptômes de la dépression, la mère peut démontrer :
    • un manque d’intérêt à l’égard du bébé et de ses proches ;
    • un sentiment de peur d’être une « mauvaise mère » ;
    • un sentiment d’inquiétude à l’égard du bien-être du bébé ;
    • de l’agressivité ou des pensées violentes à l’égard du bébé ou d’elle-même.
Les personnes atteintes d’un trouble de l’humeur, dont la dépression, sont plus à risque d’avoir certaines autres conditions psychiatriques. En particulier, elles sont à risque accru pour les problèmes de drogue ou d’alcool, le trouble panique, le trouble obessionnel-compulsif et la phobie sociale.

Qu’est-ce qui en est la cause ?

On sait que les cellules de cerveau sont en communication constante entre elles. Elles utilisent les neurotransmetteurs à cette fin. Ce sont les neurotransmetteurs qui régissent les émotions, les mouvements, les pensées, les fonctions cognitives (mémoire, concentration, jugement, etc.) et les fonctions de survie (sommeil, appétit, digestion, élimination, contrôle de la douleur, réflexes, etc.).
Dans la dépression, l’équilibre des neurotransmetteurs est perturbé. Cependant, l’origine de cette perturbation est inconnue. La dépression n’a pas une cause unique, mais résulte souvent d’un ensemble de facteurs qui, combinés, entraînent l’apparition des symptômes. Ces facteurs sont parfois :
  • Biologiques :
    • L’hérédité ;
    • des changements de l’équilibre de certains neurotransmetteurs ou hormones ;
    • certaines maladies telles que la maladie de Parkinson ou un accident vasculaire cérébral ;
  • psychosociaux : des facteurs de stress dans la vie d’un individu qui l’amènent à une perte d’estime de soi semblent souvent associés à l’apparition d’un épisode dépressif ;
  • environnementaux : consommation abusive ou soutenue de drogues ou d’alcool.

Qu’est-ce que d’autres ont vécu ?

La dépression« Pendant un an, j’ai déconnecté, j’ai cessé de vivre. Je n’étais plus là, je pensais de plus en plus à la mort, jusqu’au moment où j’ai consulté et obtenu de l’aide. À partir de cet instant, j’ai commencé à émerger de ce mauvais rêve qui envahissait toute ma vie. L’expérience a été physiquement épuisante et il m’a fallu plusieurs semaines de convalescence pour récupérer physiquement, même une fois les symptômes psychologiques disparus. Aujourd’hui, je reprends contact avec moi-même, mon conjoint, mes enfants et mon travail. »
– Karine, 33 ans
Plusieurs personnes célèbres ont lutté contre la dépression, et ont contribué de façon remarquable à la société comme artistes, politiciens, scientifiques, athlètes ou financiers. Ces exemples nous rappellent que, malgré cette maladie parfois sévère, le rétablissement est toujours possible : 
  • Ray Charles, musicien américain 
  • Abraham Lincoln, président des États-Unis de 1860 à 1865
  • Isaac Newton, physicien et mathématicien britannique, le père de la théorie de la gravité
  • Buzz Aldrin, astronaute et deuxième homme à avoir marché sur la lune
Ces différentes personnes ont inspiré et inspirent encore leurs concitoyens par leurs réalisations dans leur domaine respectif. C’est de ces réalisations qu’on se souvient en pensant à eux et non à leur maladie.

Qu’est-ce qu’il faut faire ?

La dépression est une maladie, elle peut parfois se prévenir et elle se soigne.

sortir de la depression technique Tipi1Comment prévenir ou se prendre en main ?

Même s’il n’est pas toujours possible de prévenir la dépression, certains comportements contribuent à diminuer les risques de dépression : de saines habitudes de vie (bien manger, faire de l’exercice, dormir suffisamment, réduire la consommation d’alcool ou de drogues) et un bon réseau de soutien social (se confier à des amis, se distraire, etc.) peuvent éloigner la dépression.
Si vous vous reconnaissez dans les symptômes décrits plus haut, vous pouvez dès aujourd’hui revoir votre hygiène de vie. Ceci ne guérit pas une dépression, mais peut éliminer des facteurs qui accentuent ou entretiennent votre dépression. Assurez-vous de vous coucher à une heure raisonnable, de bien vous alimenter, de faire votre toilette, de faire de l’exercice quotidien (pour vous soutenir dans un régime d’activités physiques, consultez le site www.0-5-30.com), et de réduire la consommation de drogues ou d’alcool (www.dependances.gouv.qc.ca).

Quand consulter ?

sortir de la depression technique Tipi5Si vous notez depuis plusieurs jours une souffrance incapacitante, une difficulté à rencontrer vos obligations professionnelles ou familiales, il serait peut-être utile de voir votre médecin de famille ou un psychologue. N’attendez pas d’être devenu incapable de faire vos activités habituelles pour consulter. Un professionnel pourra voir avec vous s’il s’agit bien d’une dépression ou d’un autre problème et vous proposera un plan de traitement adapté à vos besoins. Un bilan physique et des tests de laboratoire sont parfois nécessaires pour éliminer d’autres maladies qui se présentent comme une dépression.
Si vous en êtes à penser au suicide ou que vous craignez pour votre sécurité ou pour celle des gens autour de vous, joignez Info-Santé (téléphone : 8-1-1) ou consultez un médecin DE TOUTE URGENCE.

Existe-t-il des traitements ?

Il existe des traitements éprouvés de la dépression, et plus vous consultez tôt, plus ces traitements ont des chances de vous soulager. Dans la majorité des cas, un traitement offrant une psychothérapie, des médicaments antidépresseurs ou une combinaison des deux s’avère très efficace. Les experts en dépression s’accordent généralement pour recommander la thérapie cognitive-comportementale ou la thérapie interpersonnelle.
Pour trouver un psychothérapeute dont l’approche vous convient et avec qui vous vous sentirez à l’aise, informez-vous auprès de votre médecin de famille, de votre centre de santé et de services sociaux, de l’Ordre des psychologues du Québec (www.ordrepsy.qc.ca) ou de l’Association des médecins psychiatres du Québec (www.ampq.org).
Les antidépresseurs agissent en rétablissant l’équilibre entre les différents neurotransmetteurs du cerveau qui régissent les émotions, les fonctions cognitives (mémoire, concentration, etc.) et les fonctions somatiques (sommeil, appétit, énergie, etc.). Si votre médecin vous en prescrit, il est important de les prendre fidèlement et d’être patient. En effet, refaire l’équilibre dans votre cerveau peut prendre un certain temps, parfois même jusqu’à quatre à huit semaines. Ensuite, pour éviter une rechute, il est très important de continuer le traitement tel que prescrit même si vous vous sentez mieux. Le traitement d’un premier épisode dépressif peut durer de plusieurs mois à une année ou deux, selon la sévérité. La survenue de plusieurs épisodes amènera probablement votre médecin à vous proposer une médication antidépressive à vie.
L’objectif d’un antidépresseur est la rémission des symptômes et non seulement la réduction ou un soulagement partiel des symptômes. Parfois, il arrive qu’un médicament entraîne des effets indésirables ou des effets secondaires. Si c’est le cas, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin. N’arrêtez pas votre médicament sans en avoir discuté avec lui. Un autre médicament est peut-être alors indiqué.

Se renseigner ou obtenir de l’aide

Voici quelques liens utiles pour obtenir une aide immédiate ou plus d’information :

SOURCES
ETC.

Trouble anxieux généralisé (TAG)

Soucis excessifs, fatigue, irritabilité… Attention vous souffrez peut-être de trouble anxieux généralisé. Cette forme particulière d'angoisse assez répandue touche principalement les femmes. Quels sont les symptômes ? Comment en sortir ? Tour d'horizon des signes et des traitements pour faire disparaître le TAG.

I/ Définition du trouble panique:

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Définition du DSM-IV   

(Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM), MANUEL DIAGNOSTIQUE ET STATISTIQUE DES TROUBLES MENTAUX):

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Trouble anxiété généralisée
A. Anxiété et soucis excessifs « attente avec appréhension » survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités « tel le travail ou les performances scolaires ».
B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois « ou plus » des six symptômes suivants « dont au moins certains symptômes présents la plupart du temps durant le s 06 derniers mois ».
1) Agitation ou sensation d’être survolé ou à bout.
2) Fatigabilité.
3) Difficultés de concentration ou trous de la mémoire.
4) Irritabilité.
5) Tension musculaire.
6) Perturbation du sommeil « difficultés d’endormissement ou sommeil interrompu agité et non satisfaisant ».
D. L’objet de l’anxiété et des soucis n’est pas limité aux manifestations d’un trouble de l’axe I.
Pour résumer, le trouble anxiété généralisée correspond à un fond d’angoisse permanent mal vécue par le patient.
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II/ Diagnostic différentiel:

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Ne pas confondre avec:
  • - la phobie: la crise d’angoisse est déclenchée, dans la phobie, par un facteur déclenchant précis, toujours le même, dénommé objet phobogène. Par exemple les serpents, le sang etc… L’anxiété n’apparaît qu’en cas de confrontation à l’objet de la phobie, évocation, ou en cas de situation où la personne pense risquer de se confronter à l’objet craint.
  • - le trouble panique: il n’y a classiquement pas de crise d’angoisse ni d’attaque de panique, mais un fond d’angoisse permanent, avec des pensées anxieuses perturbatrices.
  • - le TOC (trouble obsessionnel compulsif): l’anxiété monte mais ne devient pas une crise d’angoisse parce que la personne va utiliser des rituels pour éviter la monter de l’angoisse.
  • - la phobie sociale: dans le trouble panique, la personne anxieuse a peur de faire une crise d’angoisse, c’est la crise et ses symptômes qui sont redoutés, tandis que dans la phobie sociale, la personne anxieuse craint le ridicule de faire une crise, c’est le ridicule et non pas la crise et ses symptômes qui sont craints.
  • - Maladie physique
Toutefois, il existe une forte coexistence (aussi appelée comorbidité) du trouble anxiété généralisée (TAG) avec les autres troubles anxieux.
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III/ Soigner le trouble anxiété généralisée

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Le traitement du trouble anxiété généralisée (TAG) peut passer par la psychothérapie et/ou le traitement médicamenteux. Souvent l’abord psychothérapique est suffisant.
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A/ Approche psychothérapique

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Les TCC (thérapies cognitives et comportementales) sont la seule psychothérapie à avoir fait la preuve de son efficacité dans le trouble anxiété généralisée (TAG). Elles associent plusieurs abords.
1/ Volet comportemental
Les ressentis d’angoisse se caractérisent par des ressentis physiques très importants et très désagréables, qui sont ce que la personne anxieuse craint avant tout.
Ces ressentis peuvent être très importants: sensation d’étouffement, de palpitation, de perte de conscience… Dès l’apparition de ces sensations physiques, l’angoisse monte, par conditionnement, chez la personne présentant un trouble anxiété généralisée. La personne a généralement une faible tolérance à l’anxiété.
Le travail du psychologue ou du psychiatre TCC va consister à désactiver ce conditionnement en habituant la personne à ces ressentis corporels, en l’y exposant ce qui permet de vérifier in vivo que ces sensations ne sont pas synonymes de catastrophe. Ainsi la survenue de certains de ces ressentis ne sera plus à l’origine de l’angoisse.
2/ Volet cognitif
Le travail s’axe sur les pensées automatiques, anxieuses, afin d’aider la personne à prendre de la distance par rapport à celle-ci. Apprendre à se positionner face à ces pensées est un travail qui n’est pas inné, ni intuitif, et qui nécessite une technique spécifique dispensée par le psy TCC. Beaucoup de gens tentent de « se raisonner » ou de penser à des choses positives, sans efficacité parce que gérer les pensées perturbatrices ne s’improvise pas.

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B/ Approche médicamenteuse

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1/ Traitement des moments d’augmentation de l’angoisse:
Anxiolytiques:
On trouve principalement:
  • Benzodiazépines: diazépam (Valium®), Oxazépam (Seresta®), bromazépam (Lexomil®), prazépam (Lysanxia®), Lorazépam (Temesta®), Clorazépate dipotassique (Tranxène®), alprazolam (Xanax®)
  • hydroxyzine (Atarax®)
  • étifoxine (Stresam®)
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2/ Traitement de fond:

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Les classes médicamenteuses qui ont une AMM (Autorisation de Mise sur le marché) comprennent, pour le troubla anxiété généralisée:
  • IRS et ISRS (Inhibiteurs de la Recapture de la Sérotonine): sertraline (Zoloft ®), paroxétine (Deroxat®), citalopram (Seropram®), escitalopram (Seroplex®)
  • Venlafaxine (Effexor®)     
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IV/ Complications

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  1. Addictions (alcool, consommé à but anxiolytique +++)
  2. Dépression
  3. Isolement social
  4. Autres troubles anxieux

Longtemps considéré comme une névrose d'angoisse, le trouble anxieux généralisé (TAG) n'a été reconnu que tardivement comme une maladie à part entière. Pourtant, il est relativement répandu, 4 % de la population en souffre.

Qui est concerné ?

Trouble anxieux généralisé Les femmes sont 2 fois plus touchées que l'homme. De manière simple, le trouble va toucher quelqu'un de naturellement anxieux. Le TAG survient alors en fonction des événements rencontrés dans la vie (divorce, perte d'emploi…). Il existe quelquefois une prédisposition génétique.

Comment reconnaître le TAG ?

Les manifestations du TAG sont une forte anxiété qui dure depuis six mois au moins et qui se traduit sous forme de soucis incontrôlables, chroniques, pour des motifs banals. A cela doit s'ajouter au moins trois des 6 symptômes suivants :
  • Fatigue ;
  • Tension musculaire ;
  • Agitation ou surexcitation ;
  • Difficultés de concentration ;
  • Troubles du sommeil ;
  • Irritabilité.
En plus de ces symptômes, on trouve d'autres troubles associés : mains froides et humides, bouche sèche, sueurs, nausées ou diarrhée, envies fréquentes d'uriner (pollakiurie), difficultés à avaler ou sensation de boule dans la gorge, tremblements, contractions, douleurs, endolorissement musculaire, syndrome du côlon irritable, céphalées.

 A ne pas confondre !

Attention, le TAG peut parfois ressembler à d'autres problèmes qui vont engendrer une anxiété. Il s'agit notamment :
  • De l'anxiété normale qui n'est pas perçue comme une souffrance par le sujet qui a le sentiment de garder le contrôle des soucis ;
  • De l'anxiété due à la prise de café ou de médicaments anxiogènes, à l'abus d'alcool ou à leur sevrage ; 

Qu'est-ce que le trouble d'anxiété généralisée (TAG)?

http://test.psychologies.com/etes-vous-angoisse-eSi vous souffrez d'un trouble d'anxiété généralisée, vous éprouvez une inquiétude chronique, excessive et irrépressible, vous avez les nerfs à fleur de peau, vous vous fatiguez vite, vous vous sentez d'humeur irritable, vous ressentez de la tension musculaire et vous avez des problèmes de sommeil.

Le TAG est un des troubles d'anxiété le plus commun. Les études révèlent qu'au moins un Canadien sur vingt souffre du TAG à un moment donné de sa vie. Le trouble peut être bénin ou il peut être à l'origine de chômage et de problèmes familiaux et sociaux graves.

 Le TAG peut engendrer d'autres problèmes comme la peur de rencontrer des gens (phobie sociale), des crises de panique graves (trouble panique) ainsi que la dépression. Les personnes souffrant du TAG qui ne se font pas soigner sont beaucoup plus susceptibles d'être atteintes de problèmes médicaux comme la cardiopathie, le diabète et le cancer. 

Approches éprouvées en psychologie pour le traitement du TAG

Il existe un bon nombre de thérapies éprouvées en psychologie pour le traitement du TAG. Ces thérapies aident à maîtriser les inquiétudes, à réduire l'anxiété et à améliorer la qualité de vie. Les thérapies qui ont davantage porté fruit sont les suivantes :  
  • la réévaluation cognitive qui aide à corriger les schèmes de pensées à l'origine de l'inquiétude et qui contribuent à l'accroître;
  • la formation en résolution de problèmes qui aide à apprendre de nouvelles façons de résoudre les problèmes quotidiens;
  • l'exposition qui aide à confronter les inquiétudes et à les maîtriser plutôt qu'à les éviter et se laisser envahir par la peur;
  • la relaxation progressive qui diminue les symptômes physiques de l'anxiété comme la respiration haletante et les muscles endoloris.
La recherche révèle que les traitements psychologiques sont efficaces dans le traitement du TAG

 La recherche révèle que la thérapie psychologique est très efficace dans le traitement du TAG. Dans une étude canadienne récente, 77 % des personnes soumises à une psychothérapie à court terme (16 séances de réévaluation cognitive, de formation en résolution de problèmes et d'exposition) se portaient encore très bien un an après le traitement.

Le fait de guérir et de rester guéri après une thérapie psychologique demeure un aspect important pour les personnes qui cherchent de l'aide afin de régler des problèmes liés à l'anxiété.


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