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3 nov. 2016

L'essor des thérapies quantiques


Basée sur les découvertes de la physique quantique, une nouvelle façon de se soigner fait de plus en plus parler d’elle. Son postulat : nos cellules émettent des informations, qui déterminent notre état de santé et sur lesquelles il est possible d’agir. Explications.


« Il y a dix ans, on m’a diagnostiqué un lupus érythémateux, une maladie auto-immune chronique, raconte Lucia, une artiste de 50 ans. Depuis, suivie à l’hôpital, j’en étais arrivée à prendre onze médicaments par jour… Il y a six mois, un ami est venu me voir bouleversé après avoir essayé une nouvelle technique de soin qui, disait-il, n’avait rien à voir ni avec la médecine conventionnelle, ni avec les médecines naturelles. Une “machine” donnait des résultats dont l’exactitude l’avait dérouté. Je suis cartésienne et je n’ai pas peur des expériences nouvelles. J’ai donc consulté un thérapeute qui utilise cet appareil de biofeedback. En quelques minutes, l’écran a affiché clairement tout mon parcours médical ! Puis cette machine a effectué un traitement très étrange, consistant à envoyer des “informations” dans le corps. Après quelques séances, la plupart de mes symptômes ont disparu et, aujourd’hui, avec l’accord de mon médecin, je ne prends plus qu’un médicament par jour. »

Un diagnostic global

Un appareil capable d’effectuer un diagnostic précis et de traiter aussi rapidement une maladie auto-immune ? Si un cas ne vaut pas pour tous, les résultats sont étonnants. Et ce n’est qu’un des aspects de cette approche de la santé physique et psychique, qui se répand au point que certains médecins et chercheurs n’hésitent plus à dire qu’un changement de paradigme est en train de s’opérer. Le premier congrès sur les thérapies quantiques d’Aix-en- Provence, en novembre 2010, a réuni des scientifiques du monde entier, parmi lesquels l’équipe du professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine 2008. Depuis, les livres sur le sujet, les congrès affichant complets, les appareils de biofeedback ou les méthodes quantiques se multiplient…
Les « thérapies quantiques », ou la « médecine quantique », nous demandent de voir la vie, la santé et la maladie d’une tout autre façon : notre corps n’est plus un assemblage d’organes à traiter séparément, comme le fait la médecine conventionnelle, c’est un champ vibratoire et énergétique constitué de milliards de particules de lumière – des photons – qui échangent en permanence des informations, un univers lumineux dans lequel l’esprit et la matière ne font qu’un. Avec une idée clé : ce ne sont pas les échanges biochimiques de nos cellules qui déterminent notre état de santé, mais les informations qu’elles se communiquent entre elles. Ici, l’origine de la maladie n’est donc pas un problème purement biologique, mais un défaut d’information ; le symptôme n’est qu’une réaction à ce dernier.
Pour celui qui ne connaît pas le monde scientifique, l’idée peut sembler délirante. Pourtant, elle repose sur des dizaines d’années de recherches, commencées il y a un siècle avec Albert Einstein et ses travaux sur la nature de la lumière. Au fil des décennies, la physique quantique – qui décrit le comportement des atomes et des particules subatomiques – s’est développée en marge de la physique classique, car elle ne répond pas aux mêmes règles. La plus importante, pour comprendre le fondement de la médecine quantique : les ondes électromagnétiques sont en même temps des photons. Ces photons du corps humain sont loin d’être des vues de l’esprit : au cours des années 1970, Fritz-Albert Popp, un biophysicien allemand, a découvert l’existence de ce qu’il a appelé les « biophotons », des particules de lumière émises par nos cellules, qu’il a réussi à filmer. Ces minuscules courants lumineux, invisibles à l’oeil nu, portent les informations et contrôlent notre organisme. Mais pas n’importe comment.

Des capacités d’autoguérison stimulées

L’une des découvertes les plus importantes de la physique quantique, reprise et développée dans la thérapie quantique, est, en effet, la théorie des « champs énergétiques » : ce sont eux qui organisent et contrôlent notre corps. Ils forment un tout. En somme, le corps humain est une structure organisée d’informations. Ce que les Chinois ont compris depuis longtemps avec l’acupuncture, qui traite les flux d’énergie du corps ; ou les Indiens, avec leur médecine ayurvédique qui traite le « corps de lumière » et ses chakras…
Les appareils de biofeedback quantiques sont conçus pour détecter les ondes électromagnétiques, les « fréquences » émises par chacune des cellules de notre corps. Lorsque certaines sont brouillées ou « fausses », l’appareil renvoie des fréquences « justes » afin de corriger le problème. Imaginez que vous ayez un coup de déprime. Vous appelez votre meilleur ami. Ses paroles rassurantes vous remontent le moral et vous retrouvez assez d’énergie pour reprendre le cours normal de votre vie. L’aide reçue n’est pas « physique », mais vient des mots réconfortants. Or ce flot d’informations vous a été transmis par les fréquences du téléphone. Voilà, de manière imagée, comment fonctionnent les appareils de médecine quantique : ils envoient des ondes extrêmement fines qui « parlent » à nos cellules et leur transmettent des informations, elles-mêmes portées par les photons. Pour reprendre la métaphore, on pourrait dire que les fréquences sont les phrases réconfortantes de votre ami ; et les photons, les mots, avec leur sens.
Si la thérapie quantique fait usage d’appareils électroniques de plus en plus sophistiqués, comme le Scio, le Korotkov, le Mora ou le Life, cette approche de la médecine n’est pour autant pas mécaniste : les machines ne fonctionnent pas seules. « En “dialoguant” avec notre champ d’informations, ces appareils stimulent nos capacités d’autoguérison, explique la journaliste et conférencière Lynn McTaggart, auteure du Lien quantique (Macro 2012). Mais rien ne peut se faire sans la présence d’un médecin ou d’un thérapeute. » Une interaction d’autant plus importante que cette nouvelle vision de la santé, donc de la vie, implique non seulement une relation entre le corps et l’esprit, mais l’union fondamentale de l’esprit et de la matière.

J’ai testé un appareil de biofeedback

Des électrodes, un écran d’ordinateur, des graphiques… Notre journaliste, Odile Chabrillac, a confié son corps au Scio, une machine destinée à diagnostiquer les défaillances de l’organisme et à rééquilibrer ce dernier.
« Sitôt arrivée dans le cabinet du praticien en biofeedback qui utilise le Scio, l’un des appareils de médecine quantique dont on parle le plus en ce moment, me voilà assise confortablement et harnachée d’électrodes aux chevilles, aux poignets et sur le front. Face à moi, un mur blanc sur lequel est projeté un écran d’ordinateur rempli d’informations et de graphiques. Adrian M., le thérapeute, me soumet d’abord à un questionnaire sur mon âge, mes habitudes d’hygiène de vie, les maladies et opérations passées, mon niveau de stress… Puis, pendant trois minutes, je suis priée de rester la plus détendue possible, car cette machine va envoyer des milliers d’infirmes fréquences dans mon organisme – plus de dix mille !–, comme autant de questions auxquelles chacune de mes cellules et chacun de mes organes devront répondre. Je ne sens rien, juste de légers picotements…
 
Le Scio fait un bilan très complet, physiologique et émotionnel. Il affiche d’abord des chiffres sur l’énergie, la pression sanguine, l’hydratation, l’oxygénation, le pH, la vitalité et les échanges cellulaires, la capacité de régénération de mon organisme… L’ensemble est plutôt bon, voire très bon. Ouf ! En revanche, il relève que je suis légèrement intoxiquée par certains produits, le chlore en particulier, et que mon niveau de stress est bien trop important. Le thérapeute me montre les graphiques et m’explique que le stress peut avoir un impact sur ma thyroïde, mon système endocrinien, et sur certains lobes cérébraux, avec un risque de maladie d’Alzheimer. Car cette machine évalue aussi les problèmes potentiels de chaque individu.
Adrian M. me rassure : les appareils quantiques sont fondés sur les probabilités, non sur des certitudes absolues : « C’est comme la météo, m’explique-t-il, si l’on nous annonce de la pluie, mieux vaut prendre un parapluie, mais cela ne veut pas dire qu’il pleuvra ! » Pendant près d’une heure, la machine va procéder au traitement, en renvoyant des fréquences justes pour corriger celles qui sont faussées. En somme, elle donne au corps les bonnes réponses aux questions qu’elle a posées. Là encore, je ne sens rien. La séance dure une heure et demie. (Compter 60 € la séance - prix donné à titre indicatif).
Bilan : si mon mode de vie est plutôt sain, je suis capable de m’empoisonner l’existence, au sens littéral du terme, avec mes « prises de tête ». Voilà ce qui est étonnant ici : cet appareil tient autant compte des facteurs physiologiques et biologiques que de mes émotions, de mon état d’esprit mental et moral, de certains problèmes psychologiques. La fin de la séance se conclut par quelques conseils supplémentaires : boire davantage, bouger, pratiquer le yoga si je peux, rythmer mon mode de vie en fonction de la saison. Le Scio suggère quelques remèdes homéopathiques pour optimiser mon état corporel, mon mental et mon énergie. Sortie de la séance enthousiaste et détendue, je me suis sentie épuisée tout l’après-midi et me réveillerai le lendemain matin légèrement courbaturée. Rendez-vous a été pris pour vérifier si mes efforts auront déjà eu un véritable impact sur mon corps et mon esprit. »
SOURCE

L'essor des thérapies quantiques


Basée sur les découvertes de la physique quantique, une nouvelle façon de se soigner fait de plus en plus parler d’elle. Son postulat : nos cellules émettent des informations, qui déterminent notre état de santé et sur lesquelles il est possible d’agir. Explications.



« Il y a dix ans, on m’a diagnostiqué un lupus érythémateux, une maladie auto-immune chronique, raconte Lucia, une artiste de 50 ans. Depuis, suivie à l’hôpital, j’en étais arrivée à prendre onze médicaments par jour… Il y a six mois, un ami est venu me voir bouleversé après avoir essayé une nouvelle technique de soin qui, disait-il, n’avait rien à voir ni avec la médecine conventionnelle, ni avec les médecines naturelles. Une “machine” donnait des résultats dont l’exactitude l’avait dérouté. Je suis cartésienne et je n’ai pas peur des expériences nouvelles. J’ai donc consulté un thérapeute qui utilise cet appareil de biofeedback. En quelques minutes, l’écran a affiché clairement tout mon parcours médical ! Puis cette machine a effectué un traitement très étrange, consistant à envoyer des “informations” dans le corps. Après quelques séances, la plupart de mes symptômes ont disparu et, aujourd’hui, avec l’accord de mon médecin, je ne prends plus qu’un médicament par jour. »

Un diagnostic global

Un appareil capable d’effectuer un diagnostic précis et de traiter aussi rapidement une maladie auto-immune ? Si un cas ne vaut pas pour tous, les résultats sont étonnants. Et ce n’est qu’un des aspects de cette approche de la santé physique et psychique, qui se répand au point que certains médecins et chercheurs n’hésitent plus à dire qu’un changement de paradigme est en train de s’opérer. Le premier congrès sur les thérapies quantiques d’Aix-en- Provence, en novembre 2010, a réuni des scientifiques du monde entier, parmi lesquels l’équipe du professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine 2008. Depuis, les livres sur le sujet, les congrès affichant complets, les appareils de biofeedback ou les méthodes quantiques se multiplient…
Les « thérapies quantiques », ou la « médecine quantique », nous demandent de voir la vie, la santé et la maladie d’une tout autre façon : notre corps n’est plus un assemblage d’organes à traiter séparément, comme le fait la médecine conventionnelle, c’est un champ vibratoire et énergétique constitué de milliards de particules de lumière – des photons – qui échangent en permanence des informations, un univers lumineux dans lequel l’esprit et la matière ne font qu’un. Avec une idée clé : ce ne sont pas les échanges biochimiques de nos cellules qui déterminent notre état de santé, mais les informations qu’elles se communiquent entre elles. Ici, l’origine de la maladie n’est donc pas un problème purement biologique, mais un défaut d’information ; le symptôme n’est qu’une réaction à ce dernier.
Pour celui qui ne connaît pas le monde scientifique, l’idée peut sembler délirante. Pourtant, elle repose sur des dizaines d’années de recherches, commencées il y a un siècle avec Albert Einstein et ses travaux sur la nature de la lumière. Au fil des décennies, la physique quantique – qui décrit le comportement des atomes et des particules subatomiques – s’est développée en marge de la physique classique, car elle ne répond pas aux mêmes règles. La plus importante, pour comprendre le fondement de la médecine quantique : les ondes électromagnétiques sont en même temps des photons. Ces photons du corps humain sont loin d’être des vues de l’esprit : au cours des années 1970, Fritz-Albert Popp, un biophysicien allemand, a découvert l’existence de ce qu’il a appelé les « biophotons », des particules de lumière émises par nos cellules, qu’il a réussi à filmer. Ces minuscules courants lumineux, invisibles à l’oeil nu, portent les informations et contrôlent notre organisme. Mais pas n’importe comment.

Des capacités d’autoguérison stimulées

L’une des découvertes les plus importantes de la physique quantique, reprise et développée dans la thérapie quantique, est, en effet, la théorie des « champs énergétiques » : ce sont eux qui organisent et contrôlent notre corps. Ils forment un tout. En somme, le corps humain est une structure organisée d’informations. Ce que les Chinois ont compris depuis longtemps avec l’acupuncture, qui traite les flux d’énergie du corps ; ou les Indiens, avec leur médecine ayurvédique qui traite le « corps de lumière » et ses chakras…
Les appareils de biofeedback quantiques sont conçus pour détecter les ondes électromagnétiques, les « fréquences » émises par chacune des cellules de notre corps. Lorsque certaines sont brouillées ou « fausses », l’appareil renvoie des fréquences « justes » afin de corriger le problème. Imaginez que vous ayez un coup de déprime. Vous appelez votre meilleur ami. Ses paroles rassurantes vous remontent le moral et vous retrouvez assez d’énergie pour reprendre le cours normal de votre vie. L’aide reçue n’est pas « physique », mais vient des mots réconfortants. Or ce flot d’informations vous a été transmis par les fréquences du téléphone. Voilà, de manière imagée, comment fonctionnent les appareils de médecine quantique : ils envoient des ondes extrêmement fines qui « parlent » à nos cellules et leur transmettent des informations, elles-mêmes portées par les photons. Pour reprendre la métaphore, on pourrait dire que les fréquences sont les phrases réconfortantes de votre ami ; et les photons, les mots, avec leur sens.
Si la thérapie quantique fait usage d’appareils électroniques de plus en plus sophistiqués, comme le Scio, le Korotkov, le Mora ou le Life, cette approche de la médecine n’est pour autant pas mécaniste : les machines ne fonctionnent pas seules. « En “dialoguant” avec notre champ d’informations, ces appareils stimulent nos capacités d’autoguérison, explique la journaliste et conférencière Lynn McTaggart, auteure du Lien quantique (Macro 2012). Mais rien ne peut se faire sans la présence d’un médecin ou d’un thérapeute. » Une interaction d’autant plus importante que cette nouvelle vision de la santé, donc de la vie, implique non seulement une relation entre le corps et l’esprit, mais l’union fondamentale de l’esprit et de la matière.

J’ai testé un appareil de biofeedback

Des électrodes, un écran d’ordinateur, des graphiques… Notre journaliste, Odile Chabrillac, a confié son corps au Scio, une machine destinée à diagnostiquer les défaillances de l’organisme et à rééquilibrer ce dernier.
« Sitôt arrivée dans le cabinet du praticien en biofeedback qui utilise le Scio, l’un des appareils de médecine quantique dont on parle le plus en ce moment, me voilà assise confortablement et harnachée d’électrodes aux chevilles, aux poignets et sur le front. Face à moi, un mur blanc sur lequel est projeté un écran d’ordinateur rempli d’informations et de graphiques. Adrian M., le thérapeute, me soumet d’abord à un questionnaire sur mon âge, mes habitudes d’hygiène de vie, les maladies et opérations passées, mon niveau de stress… Puis, pendant trois minutes, je suis priée de rester la plus détendue possible, car cette machine va envoyer des milliers d’infirmes fréquences dans mon organisme – plus de dix mille !–, comme autant de questions auxquelles chacune de mes cellules et chacun de mes organes devront répondre. Je ne sens rien, juste de légers picotements…
 
Le Scio fait un bilan très complet, physiologique et émotionnel. Il affiche d’abord des chiffres sur l’énergie, la pression sanguine, l’hydratation, l’oxygénation, le pH, la vitalité et les échanges cellulaires, la capacité de régénération de mon organisme… L’ensemble est plutôt bon, voire très bon. Ouf ! En revanche, il relève que je suis légèrement intoxiquée par certains produits, le chlore en particulier, et que mon niveau de stress est bien trop important. Le thérapeute me montre les graphiques et m’explique que le stress peut avoir un impact sur ma thyroïde, mon système endocrinien, et sur certains lobes cérébraux, avec un risque de maladie d’Alzheimer. Car cette machine évalue aussi les problèmes potentiels de chaque individu.
Adrian M. me rassure : les appareils quantiques sont fondés sur les probabilités, non sur des certitudes absolues : « C’est comme la météo, m’explique-t-il, si l’on nous annonce de la pluie, mieux vaut prendre un parapluie, mais cela ne veut pas dire qu’il pleuvra ! » Pendant près d’une heure, la machine va procéder au traitement, en renvoyant des fréquences justes pour corriger celles qui sont faussées. En somme, elle donne au corps les bonnes réponses aux questions qu’elle a posées. Là encore, je ne sens rien. La séance dure une heure et demie. (Compter 60 € la séance - prix donné à titre indicatif).
Bilan : si mon mode de vie est plutôt sain, je suis capable de m’empoisonner l’existence, au sens littéral du terme, avec mes « prises de tête ». Voilà ce qui est étonnant ici : cet appareil tient autant compte des facteurs physiologiques et biologiques que de mes émotions, de mon état d’esprit mental et moral, de certains problèmes psychologiques. La fin de la séance se conclut par quelques conseils supplémentaires : boire davantage, bouger, pratiquer le yoga si je peux, rythmer mon mode de vie en fonction de la saison. Le Scio suggère quelques remèdes homéopathiques pour optimiser mon état corporel, mon mental et mon énergie. Sortie de la séance enthousiaste et détendue, je me suis sentie épuisée tout l’après-midi et me réveillerai le lendemain matin légèrement courbaturée. Rendez-vous a été pris pour vérifier si mes efforts auront déjà eu un véritable impact sur mon corps et mon esprit. »
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30 oct. 2016

Que faire en cas de dépression et d'anxiété chez l'adolescent ?


Que faire en cas de dépression et d'anxiété chez l'adolescent ?Malgré leur attitude parfois énervante, les adolescents peuvent cacher un besoin d’écoute qui se traduit par des troubles psychophysiques.


Les troubles anxieux et la dépression sont des problèmes psychologiques graves qui peuvent pousser la personne qui en souffre jusqu’au suicide, peu importe son âge. En France et dans le monde, de plus en plus d’adolescents en sont touchés. Si vous êtes parent, vous pouvez agir pour aider un jeune en souffrance. Contrairement aux adultes qui peuvent trouver de l’aide tous seuls, vos enfants comptent sur vous pour trouver des solutions.

Maintenir le dialogue ouvert

Pas facile de parler aux ados qui ont tendance à se refermer sur eux-mêmes, voire à être irritables ou agressifs. Parfois la conversation tourne toujours autour de l’école, du planning de la journée ou des tâches ménagères. Essayez de trouver d’autres sujets à aborder, d’apprendre à connaître les motivations profondes de votre enfant, ses rêves, ses envies et ses éventuelles difficultés. Maintenir ce dialogue ouvert permet de prévenir les troubles d’anxiété et la dépression avant qu’il ne soit trop tard.

Donner de l’espace

Laisser les adolescents exercer leur autonomie est important pour forger leur caractère, mais en tant que parent vous pouvez surveiller leur comportement d’un œil attentif. Ont-ils abandonné des activités qu’ils avaient l’habitude d’apprécier ? Ont-ils des problèmes d’insomnie ou d’alimentation ? Leur attitude a-t-elle changé brusquement ? Si vous êtes inquiet, abordez la question sans jugement.

Ne pas s’énerver

Même si la tentation est très forte, car les ados savent très bien comment pousser leurs parents à bout, essayez de faire un effort pour voir au-delà de leur comportement agaçant. Si vous apprenez que votre enfant a fait une bêtise, parlez-lui et essayez de le comprendre avant de vous énerver ou de le punir. C’est peut-être sa façon de vous faire savoir qu’il a un problème et qu’il a besoin de votre attention. Cherchez à instaurer un climat de confiance plutôt que de confrontation. Si votre écoute ne suffit pas à résoudre ses soucis, n’hésitez pas à demander de l’aide à des professionnels de santé.
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27 juin 2016

Électrochocs : vieux préjugés, nouvelles approches





« Comme toute victime de maladie, notre rêve demeure celui de guérir. Toutefois, le souhait le plus cher des victimes de troubles mentaux est celui de se départir du mépris et de l’indifférence, qui pèsent plus lourd que la maladie elle-même. » Voilà le cri du cœur de Monsieur Z., qui porte quotidiennement un double stigma : celui d’être atteint d’une dépression bipolaire et celui d’être traité par électrochocs, communément appelée électroconvulsivothérapie (ECT).
L’électroconvulsivothérapie prise au piège de son histoire
Avant l’émergence des psychotropes (antidépresseurs, etc.), la médecine se trouvait bien démunie pour soigner les « aliénés » s’entassant dans les asiles. Parmi les tentatives, on expérimenta des thérapies pharmacologiques inusitées (coma insulinique, métrazol, etc.) visant à produire un coma ou une convulsion afin d’amener les sujets aux portes de la mort pour les soigner. Malheureusement, ces méthodes se sont avérées trop nocives.
Un jour où il visitait un abattoir, un neuropsychiatre italien, Ugo Cerletti (1877-1963), constata que les porcs électrisés convulsaient et tombaient inconscients. Ceux qui n’étaient pas tués par le boucher reprenaient conscience après quelques minutes. Il inventa alors la thérapie par électrochocs, destinée à produire une convulsion dans le cerveau par le passage d’un courant électrique. D’après l’une des hypothèses actuelles, l’action thérapeutique de cette méthode résulterait non pas de la convulsion elle-même, mais de la réponse anticonvulsive du cerveau, qui, pour combattre la crise, libèrerait des neurotransmetteurs induisant une plasticité neuronale dans le cortex préfrontal.

«L’extrême violence des crises convulsives musculaires induites par les électrochocs, réalisés à l’époque sans anesthésie et sans relaxant musculaire, laissait des traumatismes physiques irréversibles»

Dès 1938, cette technique fut appliquée à tout-va, et ce, pour bon nombre de pathologies sans grande restriction. Bien plus qu’un souvenir pénible, l’extrême violence des crises convulsives musculaires induites par les électrochocs, réalisés à l’époque sans anesthésie et sans relaxant musculaire, laissait des traumatismes physiques irréversibles : fractures, luxations, tassements de vertèbres et arrachements ligamentaires ou tendineux. Que l’évocation des électrochocs, symbole d’une technique inhumaine et barbare, frappe encore l’imaginaire, n’est pas étonnant! Surtout que plusieurs films (Vol au-dessus d’un nid de coucou, Alys Robi : Ma vie en cinémascope, etc.) ont témoigné de cette réalité d’antan.
Comment se fait-il alors qu’une telle thérapie soit encore utilisée? « Parce que, aujourd’hui, l’électroconvulsivothérapie (ECT) est très différente, et c’est ce que je voulais montrer dans ma vidéo », explique Monsieur Z. De fait, puisqu’une image vaut mille mots, Monsieur Z. a demandé que soit filmée l’une de ses séances d’ECT.
Donnons au moins le choix
Une fois par mois, Monsieur Z. se présente à l’hôpital, au petit matin, pour faire traiter sa dépression bipolaire par l’ECT. Installé au bloc opératoire, le psychiatre qui lui administrera l’ECT vient le voir avant que les infirmières ne placent des capteurs sur son corps. Ses signes vitaux seront enregistrés pendant l’intervention : son cerveau, son cœur et sa tension artérielle. Très vite, il s’endort sous l’effet de l’anesthésie générale. Un relaxant détend ses muscles et la stimulation électrique est lancée par deux électrodes positionnées sur son crâne. La convulsion ne dure que quelques secondes et seuls de faibles spasmes musculaires sont visibles. Monsieur Z. se réveille 5 minutes plus tard, encore un peu dans les nuages de l’anesthésie. La séance est terminée. Dans une heure, il sera assez alerte pour aller suivre ses cours à l’université. « Parfois, avant mes séances, je me sens comme un vieux char sans gaz avec un moteur qui tousse. J’ai hâte d’aller au garage pour un entretien “ électrique ”. Sorti du garage, je suis à nouveau un char neuf », confie-t-il.

«La pratique de l’ECT a beaucoup évolué, favorisant davantage le confort et la sécurité des usagers, mais son efficacité aussi a changé.»

La pratique de l’ECT a beaucoup évolué, favorisant davantage le confort et la sécurité des usagers, mais son efficacité aussi a changé. « En 1950, l’ECT modifiée apparaît : anesthésie générale de courte durée (en moyenne 15 minutes), administration d’un relaxant musculaire, oxygénation et surveillance constante des signes vitaux. Tout est différent! L’ECT est de nos jours extrêmement sécuritaire, non invasive et indolore », explique Simon Patry, psychiatre à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec (IUSMQ) et directeur du Centre d’excellence en ECT du Québec. Les paramètres de stimulation électrique eux-mêmes ont été optimisés dans les années 2000, ce qui diminua considérablement les effets secondaires :
  • i) L’intensité du courant employée étant plus faible, la convulsion est courte et contrôlée (20-25 secondes);
  • ii) l’onde électrique sinusoïdale a été remplacée par une onde carrée, souvent ultrabrève;
  • iii) les techniques unilatérale (stimulation au niveau d’une seule tempe) et frontale (stimulation au niveau du front) ont été ajoutées à la méthode bitemporale (stimulation au niveau des tempes droite et gauche). 
Au vu des recherches effectuées, l’innocuité de l’ECT devrait augmenter davantage dans les années à venir. À suivre, par exemple, les travaux réalisés à l’IUSMQ par Simon Patry sur la titration, qui permet de mesurer le seuil convulsif (charge électrique requise pour induire une convulsion cérébrale) propre à chaque individu. Actuellement, l’énergie électrique nécessaire est déterminée en fonction de l’âge de l’individu sans prendre en compte les autres facteurs (genre, médicaments, etc.) qui font varier le seuil convulsif. « Sachant que la charge électrique employée influe sur l'efficacité et les effets secondaires de l'ECT, la titration est une méthode très prometteuse », s'enthousiasme le Dr Patry.
Ainsi décrite, l’ECT semble un traitement banal. Pourtant, elle reste une thérapie de dernier recours administrée selon des indications bien précises. « Aujourd’hui, elle est proposée uniquement aux patients souffrant de dépression majeure, de certaines formes de maladie bipolaire ou de schizophrénie lorsque les traitements habituels, comme la médication et la psychothérapie, ont échoué ou sont contre-indiqués, ou encore, lorsque la vie des patients est fortement menacée à court terme », précise le Dr Patry. Comme toutes les médications psychiatriques existantes, l’ECT ne fonctionne que chez certaines personnes. « Les antidépresseurs aident 60 à 70 % des patients tandis que l’ECT soulage 60 % des personnes qui n’ont pas eu de résultats avec les médicaments. Elle semble donc constituer le traitement antidépresseur le plus efficace.

«Son seul regret est de ne pas avoir essayé ce traitement quand il avait 20 ans.»

Parallèlement, on note un taux d’efficacité de 80-90 % dans d’autres pathologies telles que la catatonie. Elle pourra également avoir certaines conséquences négatives bénignes : confusion et maux de tête le jour du traitement, voire perte de mémoire. « À noter qu’une dépression non soignée provoque aussi des troubles de la mémoire », ajoute le Dr Patry. Généralement, les souvenirs reviennent quelques jours ou plusieurs mois après le traitement; rarement, l’oubli perdure. « Je suis l’un de ceux ayant subi les plus grosses pertes de mémoire. C’est une partie de mon disque dur qui est effacée à jamais », avoue Monsieur  Z. Alors, pourquoi avoir opté pour cette thérapie? La réponse est une évidence pour lui : le choix entre vivre ou mourir : « Mes épisodes dépressifs surviennent sans préavis en 24-48 h. Après, c’est l’enfer. J’ai un ralentissement psychomoteur très important et une fatigue extrême, comme si je devais tirer un train sans locomotive. Les traitements réguliers d’ECT demeurent le moyen le plus efficace pour me permettre de vaquer sans problèmes à mes activités quotidiennes sans craindre la survenue d’un nouvel épisode dépressif bipolaire. » Son seul regret est de ne pas avoir essayé ce traitement quand il avait 20 ans.
La prise de décision appartient à chacun et se fait en comparant les risques (effets secondaires possibles) et les bénéfices du traitement sur sa vie. Encore faut-il pouvoir faire librement son choix sans que le regard des autres pèse plus lourdement que les effets assumés de la thérapie!

En parler et faire voir 

Avant qu'il n'ait recours à l’ECT, l’histoire de Monsieur Z. était faite d’une succession d’épisodes dépressifs, de rémissions, d’études, puis de congés forcés; d’espoir, puis de découragement. Si beaucoup de gens le qualifient encore, je cite, d’« instable, de fucké ou de crisse de fou », il est quant à moi un homme qui a su déplacer des montagnes grâce à une motivation et un courage peu égalés.
L’écrivain Henry David Thoreau constatait que « nous n’avons rien à craindre sauf la peur elle-même ». Dans le contexte de la santé mentale, cette phrase prend tout son sens. La peur associée au manque de connaissances engendre des jugements erronés qui provoquent rejet et discrimination. « On tourne le dos aux fous, on évite leur regard par peur d’être entraînés dans leur folie. Cette indifférence et ce jugement nous culpabilisent et nous isolent », témoigne Monsieur Z. La stigmatisation se répercute sur chaque sphère de sa vie : rapport à soi, relations familiales, travail et accès aux soins. Doublement étiqueté par son trouble mental et son traitement d’ECT, deux fois coupable, Monsieur Z. en a largement payé les frais.
Pour changer les mentalités, Monsieur Z. raconte son histoire, ses traitements et ses défis par écrit, par l’image ou par la parole (conférences). Mais les préjugés ont la vie dure et il faut s’en protéger. Les répercussions des préjugés sociaux l’ont contraint à retirer son blogue sur l’ECT et à rendre sa vidéo anonyme.
 
Ironiquement, bien que tout le monde s’accorde pour dire qu’informer est le seul moyen de lutter contre la stigmatisation en santé mentale, ceux qui ont le plus de choses à nous apprendre, les patients eux-mêmes, ne sont pas entendus. À la lumière de ces faits, je m’interroge sur les actions possibles. Peut-être suivre l’exemple de Monsieur Z. et avoir le courage de persister! Favoriser l’accès à l’information, sans diaboliser ni banaliser l’ECT, pour donner au moins le choix!

26 juin 2016

Jambes lourdes : un symptôme à ne pas prendre à la légère

L'impression de traîner des boulets, la sensation de chaleur et surtout les douleurs... Près de 15 millions de Français, dont 70% des femmes, souffrent des jambes lourdes. Signe d'une mauvaise circulation du sang, les jambes lourdes peuvent devenir très handicapantes et donner des complexes quand elles enflent beaucoup et font apparaître des petites veines qui marbrent la peau. Le plus souvent, les symptômes apparaissent progressivement : après une journée chaude ou une journée très fatigante. Les sensations reviennent alors plus fréquemment, et deviennent plus douloureuses. Quelles sont les causes des jambes lourdes ? Quelles techniques ou traitements utiliser pour apaiser les symptômes ? 
Les jambes lourdes sont un symptôme répandu puisqu'en France près de quinze millions de personnes, dont 70% de femmes, en souffrent. Cette sensation de jambes lourdes est souvent liée à un problème de circulation sanguine au niveau des veines.
Le sang circule dans le corps en empruntant des vaisseaux : les artères et les veines. Les artères transportent le sang à partir du coeur vers l'ensemble des organes et tissus. C'est un sang dit artériel, riche en oxygène et en nutriments. Une fois qu'il a tout distribué, le sang revient vers le coeur en empruntant les veines. Ce sang veineux est chargé en gaz carbonique et en déchets qui seront éliminés en cours de route.
C'est le retour veineux qui est important dans les jambes lourdes. Contrairement aux artères, la paroi des veines est dépourvue de fibre musculaire. Elles ne peuvent donc pas se contracter pour aider le sang à remonter vers le coeur. Mais heureusement, les veines sont munies d'un système de clapet. Des valvules s'ouvrent sous l'effet de la pression sanguine et se referment mécaniquement pour éviter au sang de revenir en arrière. Le sang est aussi chassé vers le haut, grâce à la pression de la plante des pieds et à la contraction des muscles des mollets. Autrement dit, la marche et l'exercice aident le retour veineux.
Quand ce système est fragilisé, que l'on est plutôt sédentaire ou que le métier exercé nécessite de rester longtemps debout, le retour veineux devient plus difficile. Ce qui déclenche des sensations de lourdeur dans les jambes. Progressivement une insuffisance veineuse se développe.
Avoir les jambes lourdes, c'est douloureux et gênant. Mais ces symptômes peuvent aussi s'accompagner de problèmes veineux plus conséquents, à risques. Ces pathologies nécessitent un suivi régulier et des examens réguliers comme le doppler.
Les phlébites, la formation de caillot dans les veines ne sont pas le résultat des jambes lourdes. En revanche, elles laissent des séquelles qui peuvent aggraver l'insuffisance veineuse et ses sensations de lourdeur. Il est donc important de surveiller le réseau veineux.
L'écho-doppler permet d'établir une cartographie précise de l'ensemble des artères et des veines. Cet examen réunit deux techniques : l'échographie qui permet de faire des images et ainsi de voir comment sont les vaisseaux, dans quel état sont les parois… Et le doppler qui permet d'enregistrer des flux dans les vaisseaux.
Si on remarque durant l'examen que le sang stagne ou redescend au lieu de remonter vers le cœur, on peut vérifier si la cause est un mauvais fonctionnement des valvules. Les valvules sont des clapets qui empêchent le sang de redescendre. Cela peut également venir de varices ou d'un caillot qui bloque la circulation. L'écho-doppler doit aussi se faire jambe pendante, puis debout.
Attention les jambes lourdes ne nécessitent pas forcément un écho-doppler, il faut passer en premier chez un généraliste. Seules des circonstances particulières comme des varices importantes ou un soupçon de phlébite justifient cet examen.
Pour prendre soin de vos jambes et tenter de diminuer les symptômes de lourdeur, de chaleur... il existe beaucoup de solutions différentes. Pour éviter que les signes ne s'aggravent, il y a les conseils pratiques de la vie quotidienne, comme éviter les vêtements serrés, éviter le chauffage par le sol… Mais il y a aussi les produits de parapharmacie. Les rayons regorgent de produits aux promesses presque miraculeuses.
Que faire pour soulager les jambes lourdes ? La solution se trouve dans les pharmacies. On pourrait classer les remèdes en trois catégories : la première étant les gélules phlébotoniques ou veinotoniques.
Les phlébotoniques ou veinotoniques ont comme vertus d'améliorer la tonicité des vaisseaux, ce qui fait que le sang remonte mieux. Du coup, l'impression d'insuffisance veineuse et de lourdeur de jambes est diminuée chez la patiente.
Mis à part les veinotoniques, il y a les crèmes et les gels qui donnent une sensation de fraîcheur. Les gels sont à appliquer en général en fin de journée. Ils permettent d'avoir un principe actif au niveau de la micro-circulation et donc d'améliorer le retour veineux, ce qui va soulager rapidement le patient. Les patients doivent masser du bout du pied en remontant le long de la jambe.
Pour prévenir les effets de l'insuffisance veineuse comme le gonflement et la lourdeur, il y a les chaussettes et les bas de contention. Les seuls dont l'effet est prouvé sur le plan anatomique. Par leur tissage particulier, ils exercent une force mécanique. Une pression s'exerce du bout de la jambe, tout le long de la jambe parce que la maille est serrée. Il y a donc une compression veineuse ce qui améliore le retour du sang.
Les bas de contention se sont beaucoup améliorés, mais la maille reste serrée. Il faut faire attention à les enfiler correctement pour que la contention soit homogène. Il est conseillé de les porter toute la journée. Ces chaussettes et bas de contention amènent un confort et une amélioration immédiats chez le patient.
En résumé, on peut stimuler la circulation sanguine avec des gélules, soulager la chaleur et la lourdeur avec des gels effet frais et tonifiant, mais le plus efficace reste le bas de contention. Le seul qui soit partiellement pris en charge par la Sécurité sociale.
Pour certaines professions, le fait d'être debout de manière prolongée accroît le risque de jambes lourdes. Pour retrouver de la légèreté, on peut avoir recours au drainage lymphatique manuel.
Une bonne circulation est indispensable pour éviter les jambes lourdes. Car c'est l'encombrement des ganglions qui entraîne les jambes lourdes. Une fois les ganglions stimulés et désengorgés, le kinésithérapeute procède au massage drainant des vaisseaux lymphatiques.
"Ces techniques doivent se faire dans le calme. On demande au patient de respirer profondément pendant les techniques de massage. Et le fait respirer amplement permet d'améliorer le passage des liquides en direction du coeur", explique Jérôme Auger, kinésithérapeute.
Le massage s'effectue par de légères pressions et dure en moyenne trente minutes sur chaque jambe. Un massage qui a l'air simple mais que les patients ne peuvent pas faire eux-mêmes. Ce massage drainant n'est pas efficace en prévention mais dès que les symptômes apparaissent, les bénéfices sont immédiats.
Pour garder les jambes légères, plusieurs séances de massages sont nécessaires.
Quand on souffre de jambes lourdes, certains sports comme le vélo, ou la marche sont à privilégier car ils améliorent la circulation sanguine. C'est aussi le cas des sports aquatiques comme l'aquabiking, c'est-à-dire de vélo dans l'eau. 
L'aquabiking est une pratique sportive qui remporte de plus en plus de succès. Mehdi Tétard, coach sportif, explique les raisons de ce succès : "On travaille surtout les membres inférieurs. Mais il y a aussi des exercices de bras, on se retrouve en position debout, en position haute, en danseuse… Et l'effet de la pression de l'eau plus le massage fait que l'on élimine plus facilement la cellulite et l'aspect peau d'orange".
Des bénéfices pour les jambes qui ne s'arrêtent pas à l'esthétique. En pédalant, la résistance à l'eau entraîne un massage et la contraction des muscles des jambes : "Le fait de contracter les muscles des jambes et des mollets notamment va permettre de favoriser le retour sanguin vers le coeur et donc d'améliorer les jambes lourdes puisque les jambes lourdes, c'est tout simplement du sang qui stagne de façon trop importante dans les jambes. Et le sang remontant moins facilement vers le coeur, les jambes vont gonfler et seront d'autant plus lourdes", note le Dr Linh Vu Ngoc, médecin du sport.
Que ce soit en cours collectif ou en cabine, pour garder les jambes légères, il faut pratiquer l'aquabiking au moins deux fois par semaine.

25 juin 2016

LES ONGLES

Maladies, problèmes et pathologies des ongles
Les grands ennemis des ongles des mais et des pieds sont l'eau, le froid, manucures agressives ou l'utilisation de produits chimiques comme les détergents alcalins,mauvais cosmétiques, durcisseurs pour ongles excessivement chargés de formol ou dissolvants mal formulés et abrasifs. Ils peuvent aussi souffrir des infections de champignons, (dermatophytes) bactéries, ou refléter des maladies systémiques. Les processus traumatiques, les mordillements répétés par des habitudes de grignotages onychophagiques intempestifs, substances allergiques entre autres.

Les causes des maladies des ongles peuvent être multiples mais on les doit principalement à une alimentation inadéquate et l’absence ou insuffisance de vitamines et minéraux dans de nombreux des aliments que nous ingérons, indispensables à l’équilibre ou au développement de notre organisme. À cela il faut ajouter l'ingestion de nutriments dénaturés par les méthodes industrielles de préparation, élaboration et conservation. Sans oublier l'accumulation dans l'organisme de toxines et produits chimiques résultant de la contamination et pollution que d’une manière importante se trouvent dans ces nutriments. En définitive, le stress, la pollution et une nutrition inadéquate sont les principales causes de la plupart des maladies des ongles.

Il faut aussi rappeler que cette alimentation inappropiée unie au même rythme de vie peut révéler un état anémique. Ces carences nutritionnelles se reflètent aussi sur l'état de santé de nos ongles; celles-ci redeviennent friables, se ramollissent, perdent leur épaisseur et texture, se dédoublent et se cassent facilement, apparaissent des stries, sillons, rainures, cannelures et taches de différentes couleurs.

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Les altérations et pathologies des ongles les plus communes sont les suivantes:
Par ordre alphabétique. 
Altérations cosmétiques des ongles

Les altérations les plus communes dues à des causes cosmétiques sont les suivantes :

Paronychie : Manucures agressives, équipements de manucure irritants et insuffisamment stérilisés, réactions allergiques à des cosmétiques unguéales. Dissolvants agressifs ou durcisseurs chargés avec trop de formol.

Agressions physiques : Procédure traumatiques autour de la marge de la cuticule en repoussant la peau de l’ongle avec un instrument métallique .

Cannelures : Souvent les lésions prédominent au sillon périunguéal lorsque la plaque est friable, l’humidification liée à l’imperméabilité du plastique des gants de ménage est la cause principale.

Diminution de la résistance physique : au moindre accroc, le bord libre se déchire en un fragment qui reste lié à l’ongle.

Décoloration unguéale : Des colorants unguéales, peuvent être évités par l'utilisation de bases incolores.

Granulation : L'aspect granulaire et rugueux de la surface unguéale est imputable aux nombreuses couches de vernis à ongles applicables de façon intermittente sans élimination des couches de vernis préalables et sans laisser respirer les ongles un jour ou deux entre manucure et manucure.

Onycholyse : Tout processus destiné à élargir l'ongle peut donner lieu à une onycholyse par augmentation du levage mécanique. La manucure de sous l'ongle peut donner lieu à une dysfonction de la bande onychocornéal. La sensibilisation allergique à certain cosmétique peut se manifester au moyen d'une onycholyse.

Dermatite de contact : les faux ongles et les gels peuvent contenir divers composés de méthacrylate potentiellement sensibilisateurs. Le méthyle méthacrylate n'est plus utilisé précisément pour cette raison. Les faux ongles ont été associés à davantage d'effets défavorables que tout autre technique cosmétique unguéale.

Bibliographie



Agression pour manucure trop enthousiaste

Aspect rugeux de l'ongle pour abus de vernis

Décoloration de l'ongle par des colorants inappropriés



ALLERGIES COSMETIQUES DES ONGLES


Allergies cosmétiques: Les allergies cosmétiques peuvent se manifester à travers les ongles après avoir appliqué sur les ongles très sensibles quelques produits qui contiennent des substances allergiques. Ces réactions peuvent se manifester de manières très diverses. Le plus souvent resentir des douleurs des ongles sans effets apparents, dans quelques cas les ongles se dédoublent en couches, dans d'autres elles peuvent présenter des stries ou cannelures, mais il peut aussi arriver qu'apparaissent des taches blanches, noires, marronnes, etc. De même, elles peuvent présenter des taches dans le lit unguéal et inflammations des cuticules.

Nous ne nous fatiguerons pas d'informer aux parents que les cosmétiques doivent être utilisés avec beaucoup de vigilance chez les enfants, surtout dans des âges très précoces. Les facteurs significatifs de toxicité de ces produits sont bien connus et par conséquent il serait une erreur de maquiller les ongles aux enfants, puisqu'à ces âges, les enfants ne sont pas conscients et portent souvent les doigts à la bouche, grignotent le vernis avec les dents et l’avalent, oubliant le dangereux pour la santé de ce qui peut être avalé.
Malheureusement il n’existe aucune étude fiable de l’influence des produits cosmétiques sur les femmes enceintes et le fœtus.

Les altérations les plus communes des allergies cosmétiques sont les suivantes :
Paronychie : Mauvaise manicure, équipements de manicure irritants, réactions allergiques à des cosmétiques unguéaux.

Striations transversales :
Procédure traumatiques autour de la marge cuticuleuse.

Décoloration unguéale :
Coloration unguéale au moyen des couleurs de vernis, ils peuvent être évitées par l'utilisation de bases incolores.

Granulation :
L'aspect granulaire et rugueux de la surface unguéale est imputable aux nombreuses couches de vernis á ongles appliquées de manière intermittente sans élimination des couches préalables.

Onycholyse :
Tout processus destiné à élargir l'ongle peut donner lieu à une Onycholyse par augmentation du levage mécanique. L’insouciance de l’utilisateur négligeant de protéger le sillon péri-unguéal lors d’une manicure peut donner lieu à une disruption de la bande onychocornéale. La sensibilisation allergique à un certain cosmétique unguéal peut aussi se manifester au moyen d'une Onycholyse.

Dermatite de contact Les ongles artificiels, et les gels peuvent contenir diverses compositions potentiellement sensibilisatrices. Le méthyle méta acrylate n'est plus utilisé précisément pour cette raison. Les ongles artificiels ont été associés á davantages effets défavorables que tout autre technique cosmétique unguéale. On croit que cela arrive en extrayant les ongles et de l'occlusion prolongée par cette prothèse. Les ongles peuvent aussi offrir un habitat idéal pour agents infectieux si on ne suit pas une hygiène stricte et adéquate de ces ongles artificiels. (Consultez toujours un bon professionnel)

Allergies alimentaires et médicamenteuses : Elles peuvent se manifester dans les ongles après avoir pris des boissons, aliments, médicaments ou drogues qui contiennent des substances allergiques. Les ongles changent de couleur, redeviennent noires, blanches, d’autres marrons, verts, etc. Ne pas confondre avec les taches de différentes couleurs provoqués par des traumatismes, champignons, ou maladies systémiques.

Soins et traitements
Dans la plus part des cas, ces anomalies provoquées par des allergies peuvent disparaître en très peu de temps, après avoir cessé de consommer, utiliser ou appliquer les produits responsables. Avec l’aide d’un spécialiste et des analyses adéquates, on peut résoudre facilement ces problèmes.

Bibliographie

ALERGIES COSMÉTIQUES

Paronychie
pour manucures agressives

Granulation
Pour multiples couches de vernis

Décoloration
unguéale pour vernis á ongles


Dermatite de contact
due à des allergies aux ongles artificiels


ALLERGIES CHIMIQUES DES ONGLES
Causes dans la modification de la couleur unguéale
Agent chimique modificateur Couleur ou situation Agent chimique modificateur Couleur ou situation
Acétanilide
Acide acetilsalicílique
Acide pyrique
Acide sulfhydrilique
Antimoine
Argent
Arsénique

Brome
Benoxaproféne

Cantaxantia
Carbonate de lithium
Chlorpromacine
Chloroquine
Camoquine
Quinacrine
Cyanose
Poupre
Jaune
Cyanose
Leuchonychie
Ardoise-bleu
Brunâtre

Hémorragie
Blanc

Jaune
Doré
Brillant
Bleu-poupre
Gris.bleu
Vert -bleu
Dérivés de la acridine
Dinitrofenol
Diurétiques tiacídiques

Fenindione
Fenitoine
Fenolftaleine

Fluorure
Phosphore
Heparine
Hormones
Ketoconazol

Maléate de timolol
Monoxyde de carbone
Metoxipsoraléne
Marron
Blanchâtre
Jaune

Blanchâtre
Orange
Gris obscur

Taches blanches
Hémorragies
Bande rouge
Marron
Marrons

Marron
Rouge cerise
Marron
Cette liste n'est pas exhaustive et pourra être complétée ultérieurement 
 
 Bandes longitudinales pigmentées
Mélanonychie longitudinale

Définition :
Bandes longitudinales pigmentées de l'ongle, aussi appelées mélanonychie longitudinale (M.L). C'est souvent un dilemme de diagnostique pour les dermatologues. Les causes potentielles de M.L sont beaucoup, et on a besoin de nombreux efforts pour chercher un diagnostique précis. Une biopsie de la matrice unguéale doit être effectuée dans toute bande pigmentée longitudinale de l'ongle pour écarter le mélanome , disent les spécialistes des ongles.

Causes :
La cause la plus importante de M.L est le mélanome, ils ne sont pas trés fréquents. Dans la majorité des cas ils sont dus à l'activation des melanocitos bénins, qui sont normalement inactifs dans la matrice unguéale. Les bandes peuvent être de multiples digits isolés et peuvent être impliqués. Les bandes pigmentées dans plusieurs digits sont généralement un signe encourageant, à moins qu'une des bandes ne soit différente de toutes les autres, il existe beaucoup d'autres causes de bandes pigmentées bénignes de l'ongle, y compris celles qui doivent être dues à des médicaments, la friction, le traumatisme, corps étranger, ongles rongés, et la radiothérapie. Des facteurs endogènes qui ont été divulgués peuvent être associés avec des bandes d'ongles pigmentés bénins, inclue l'insuffisance en vitamine B12, la grossesse, la maladie d'Addison, le SIDA, la malnutrition, le syndrome de Laugier-Hunziker et le syndrome de Peutz-Jeghers. En outre, les causes dermatologiques pour mélanonychie longitudinale pourrait inclure le lichen plan, la sclérodermie, le lupus érythémateux systémique, le carcinome de cellules basales, la maladie de Bowen, le Lichen strié, et les infections, comme Aspergillus, scopulariopsosis, candide et blastomicetos.

Clinique :
La mélanonychie longitudinale requiert biopsie pour le diagnostique de la matrice et pour écarter le mélanome, qui peut être fait au punch, scission longitudinale latérale ou scission tangentielle. La technique la plus simple pour la biopsie de la matrice est une biopsie avec des poinçons (à travers la plaque ou après l'élimination de la plaque), elle peut être effectuée dans l'ongle tout comme dans la peau. La technique de la biopsie tangentielle implique visualiser l'analyse du pigment dans la matrice, et la retirer tangentiellement, en laissant la plus grande partie de l'ongle lourd de tissu connectif de la matrice en arrière. Au lieu de laisser un échantillonnage d'une partie de la lésion de la matrice, la majorité des experts recommande l'élimination des ongles et le nid total de pigmentation dans la matrice si cela est possible. Ceci aide à diminuer la probabilité de récurrence des bandes de pigmentation, qui peuvent donner lieu à un aspect confus après le traitement clinique.

Recommandation Consulter son dermatologue 
Pigmented Bands revious12Next
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Coloration des ongles - Chromonychie

Definition:
Chromonychie ou ongles jaunes. Modification de la couleur unguéale, qui apparaît suite à la combinaison entre le brillant de l'ongle et le rose de la vascularisation du lit unguéal, cette altération est due principalement:

  • A la nicotine en particulier.
  • À l'existence d'une glycoprotéine sérique. L'ongle devient opaque, perd son brillant avec un tact rugueux et plus mou
  • Décolorations jaunâtres ou marrons, émergent de sous la cuticule et progressent au même rythme que la croissance unguéale.
  • La surexposition aux savons acides, les produits chimiques, cosmétiques ou quelques médicaments, peuvent faire que les ongles acquièrent des tonalités noires, grises, jaunes ou marrons.
  • Les infections par des champignons Onycomicose peuvent aussi changer la couleur des ongles.
  • Les Ongles artificiels peuvent cacher des infections et prendre des colorations différentes.

    Clinique
    Les doigts doivent se trouver en état de relaxation et a température ambiante au moment de l’examen, pour permettre un flux sanguin correct. Après une valorisation initiale, on doit apprêter le doigt a fin de vider les vaisseaux du lit unguéal et déterminer ainsi son importance en la coloration de l’ongle. Le changement se produit dans la couleur de l’ongle et on ajuste les patrons suivants pour nous indiquer l’origine du pigment ungueal.

  • Changement dans l’ongle entier.
  • Changement dans une partie de l’ongle
  • Changement dans l’origine de la matrice et au niveau de la lunule
  • Bande longitudinale de pigmentation et replis supra -unguéal
  • Bibliographie
    FRAGILITÉ DES ONGLES
    Definition: elle se manifeste sur les ongles par leur tendance à êtres friables, mous, cassants, se décollent et se dédoublent facilement.

    Causes
    Les processus traumatiques ou l'utilisation de produits chimiques comme détergents alcalins, manucures agressives, limages abrasifs pour fixer les ongles artificiels, abus de vernis et durcisseurs excessivement chargés de formol ou dissolvants mal formulés entre autres, sont les principales causes.

    Il faut rappeler aussi, qu'une alimentation inadéquate unie au même rythme de vie, peut révéler un état anémique par manque de vitamines et minéraux, ces manques nutritionnels se reflètent sur la santé des ongles, ceux-ci tendent aussi à devenir faibles, fragiles,laissent apparaitre des stries, fissures, cannelures, taches de différentes couleurs et sont plus sensibles à contracter diverses altérations et anomalies, le plus souvent des mycoses des ongles. Les ongles peuvent également contracter diverses alterations et maladies, dans les travaux des champs et la manipulation avec des animaux domestiques de la ferme.

    Traitements et soins
    Dans l'étiologie unguéale, la croissance d'un ongle naturel implique qu'il sera inévitablement poussé vers le bord libre, et on admet que l’ongle ancien avec ou sans anomalie va disparaître complètement pendant cette progression en laissant apparaître un nouvel ongle.

    Podium Serum réparateur pour ongles est une réponse trés appréciable pour des soins topiques et aider à la régénération rapide du nouvel ongle naissant, il est trés important que les soins doivent se poursuivre chaque jour, jusqu'à remplacement dans sa totalité la plaque unguéale affectée et qu'il ne reste aucune trace de l'altération. Il faut pacienter le temps nécessaire qu'a besoin un ongle pour être régénéré complètement, lorsque toute la plaque unguéale a été altérée. (il y a suffisamment de produit dans le flacon pour compléter tous les soins)

    l'ongle devra être limé souvent, et le bord libre ne devra jamais dépasser 2 mm de la ligne rose pendant les soins. Toutefois, pour les ongles trés endommagés et qui ont besoin des soins intensifs, il est déconseillé de les maquiller avec les vernis, afin de laisser agir favorablement l’absorption du produit par la plaque unguéale et tant que l'ongle n'aura pas retrouvé son aspect et équilibre naturel en toute sécurité.

    Bibliographie
    LEUCHONYCHIE ou LEUCONYCHIE
    Leuconychie transversale

    Leuconychie vraie
    Definición:
    Plus fréquemment modification de la couleur des ongles. Elle présente généralement des taches blanches transversales provoquées par de petits traumatismes dans la matrice. Peut affecter tous les doigts. La pâleur du lit unguéal peut être un signe de anémie, oedème o problèmes vasculaires. Il existe des variantes :
  • Leuchonychie vraie ou totale: Décoloration blanche de l'ongle.
  • Leuchonychie apparente : Aspect blanc de l'ongle étant donné des changements dans le lit unguéal subjacent.
  • Leuchonychie transversale : bande transversale pliée ou striée. elle reflète des bouleversements dans la matrice unguéal.
  • Leuchonychie en points : Taches blanches attribuées à des traumatismes de la matrice par des manucures agressives, mordillements intempestifs et arrachement de faux-ongles.
  • Leuchonychie longitudinale : parfois imputable à de petites tumeurs.
  • Leuchonychie congénitale peut être associée a pathologies systémiques.
  • Clinique
  • Dans certaines Leuchonychies, l'histologie de la plaque de l'ongle révèle la présence de cellules parakératosiques et des altérations de l'observation en lumière polarisée. On pense que cela reflète les bases chromatiques de la leuchonychie. La microscopie électronique à transmission suggère un changement dans l'organisation des fibres de collagène, qui serviraient de base pour expliquer des altérations intracellulaires dans les propriétés de diffraction.
  • Ongles de terry, Porción proximale blanche et distale normale, on l'atribue à cirrhose, insuffisance cardiaque congestive et diabéte.
  • Ongles moitié-moitié. Portion proximale blanche et distale brune, on l'atribue à insuffisance rénale chronique

    Autres associations systémiques
    Anémie, hipoalbuminemie, Problème rénal, cirrhose, diabète, metllitus et chimiothérapie.

    Recommandation: Une consultation médicale pour une analyse sanguine et pour écarter ou confirmer une mycose des ongles
  • Les onychomycoses des ongles

    Considérations générales : Selon une étude récemment divulguée, l'Onychomycose est une des infections fongique de majeure incidence dans le monde, affectant environ de 3% à 4% de la population. aux États-Unis et en Amérique Latine, les dermatophytes causent la majeure partie des maladies fongiques superficielles. À ces données il faut ajouter les générés par les infections cutanés et muqueuses causées par des levures du genre Candida, les Onychomycoses par champignons filamenteux non dermatophytes, les mycoses superficielles par levures lipophiliques du genre Pittosporum, et autres dermatomycoses.

    Définition : Les mycoses que plus fréquemment affectent les ongles des mains et des pieds sont provoquées par des levures ou champinions appelées dermatophytes, il existe cinq catégories:

  • 1.- La mycose subunguéale distale y laterale: Voir photos

  • Causes les plus communes: Trichphyton rubrum, T interdigitale, T.schoenleinii, Candida albicans, C.parapsilosis, Scopulaiopsis brevicaulis y Hendersonula toruloidea
  • 2.- La mycose superficielle blanche: Voir photos

  • Causes les plus communes : T.interdigitale, C albicans, Acremonium Y Fusarium spp.
  • 3.- La mycose subunguéale proximale blanche: Voir photos

  • Causes les plus communes : T rubrum, T.megnini, T.scholeinii y E. floccosum.
  • 4.- La mycose superficielle noire :

  • Causes les plus communes : Scytalidium dimidiatum, T.rubrum.
  • 5.- La mycose avec dystrophie totale :
  • Les symptômes : Infection généralement des ongles des mains et pieds, l'invasion fongique se confirme dans la portion proximale de la matrice unguéal ou à travers de la cutícule, l'ongle peut être spécialement infecté en combinaison avec des microtraumatismes ou des traumatismes à répétition. Les microbes et détritus sous les replies ungueales favorisent l'infection et l'inflammation. Dans un premier temps apparaissent d'abord des taches jaunes blanchâtres, l'ongle est plus sensible au toucher, en appuyant sur la plaque unguéal, il peut s'écouler un liquide d'aspect crémeux jaune ou transparent, il peut apparaître aussi un pigment verdâtre fruit d'une colonisation bactérienne. Au fur et à mesure que le champignon envahit la matrice unguéal, l'infection est étendue à des couches plus profondes. La base de l'ongle est rougie et la douleur est parfois péniblement supportable. L'infection peut apparaître effectivement d'abord dans un ongle et s'étend ensuite aux autres ongles. Avec le temps l'ongle se détache de son lit, dans d'autres situations grossissement de tout l'ongle en prenant des couleurs mélangées et une surface rugueuse. L'immunodéficience et la fréquentation dans des atmosphères humides peuvent favoriser la cronificación du processus. Les ongles peuvent également contracter cette infection dans les travaux des champs et la manipulation avec les animaux domestiques de la ferme. .
    Les maladies et anomalies suivantes peuvent simuler ou dissimuler une onychomycose :
  • Psoriasis

  • Sindrome des ongles jaunes

  • Onychogriphose

  • Paronychie

  • Exostose

  • Pseudomona aeruginosa

  • Traumatismes

  • Ongles artificiels


  • Conseils et prévention : Avant tout maintenir une hygiène rigoureuse afin d'éviter la prolifération des champignons et bactéries. Laver les mains et les pieds au moins 2 fois par jour et les sécher convenablement. Il est nécessaire d'utiliser des chaussures et des chaussettes appropriées qui facilitent la transpiration et la ventilation adéquate. On doit les changer souvent afin d'éviter ainsi des excès de transpiration et l'humidité des pieds. Effectuer une manicure au moins une fois par semaine, celle-ci, fournira une surveillance adéquate des ongles en permettant de corriger des déformations et d'améliorer leur aspect. Il faut couper la partie de l’ongle abîmé ou infecté, mais pas trop court, laissez pousser 1 ou 2mm maximum le bord libre, afin d’éviter l’incarnation.

    Attention : Les instruments de manucure ne doivent jamais être utilisés pour des ongles sains, avant de les avoir préalablement stérilisés, en cas contraire, il y a risque de contagion et probabilités d'étendre l'infection des champignons à d'autres ongles. Ne pas coller sous aucun prétexte des ongles artificiels sur les ongles infectés par des champignons, on a décrit des effets secondaires du type de réactions allergiques par contact, infections, hémorragies, paresthésies et douleur grave.

    Un remède efficace pour éviter la prolifération du champignon et calmer les démangeaisons et surtout pour éviter qu'ils s'étendent à d'autres ongles, consiste à railler une dent d'ail pour deux cuillerées à soupe de jus de citron, laisser macérer une semaine ou deux. Au moyen d'un coton imbibé avec le mélange, mouiller les ongles et laisser sécher. (Ce remède est inefficace si la maladie est rentrée dans sa phase chronique)
    Diagnostique : La méthode diagnostique employée la plus fiable, est la culture de la poussière qui est extraite après avoir coupé une vaste section de l'ongle, cette méthode permet de connaître avec exactitude le type de champignon et à quel traitement est le plus sensible, le seul inconvénient c'est qu'on tarde 1 mois à connaître le résultat. Rappelez vous que pour obtenir un bon traitement un diagnostique correct est indispensable. Toutefois, la culture est positive seulement entre 50 et 55% des ongles dans lesquels on a observé des champignons par microscopie. L'histologie peut être très utile pour démontrer l'infection par des champignons dans les cas où les cultures ont été négatives.
    Traitement : Le traitement serait composé de plusieurs lignes. La première est composée de la combinaison d'un traitement topique et un traitement oral antifongique de longue durée, quelques 2 mois au moins pour un traitement oral. Le traitement topique peut durer de 15 à 18 mois pour ongles des pieds et de 6 à 8 mois pour les ongles des mains. C’est le temps nécessaire dont aura besoin un ongle pour être régénéré dans sa totalité, lorsque l'infection aura colonisé tout le lit ungueal.
    Il faut tenir compte que la patience est la mère du traitement de la onychomycose.
    La stratégie la plus efficace pour le traitement topique de la mycose unguéale est de traiter d'abord avec des azoles ou acide undécénoique et d'utiliser des alilamines seulement si les premiers manquent d'éffet. Après avoir seulement fait ce traitement et le plus important l'accomplir, il existe encore une seconde ligne. Celle-ci se base sur l'extirpation chirurgicale de l'ongle. elle est seulement réservée pour des cas très rebelles et elle est pratiquée selon le dermatologue qui suit le patient et sous anesthésie locale. Quand on a extirpé la totalité de l'ongle, il y a peu de probabilités pour récupérer l'ongle. Seulement si on conserve la matrice unguéale l'ongle poussera à nouveau en un processus lent de plusieurs mois d'évolution.
    En conclusions : Selon des études qui seraient menées dans des services de dermatologie dans des hôpitaux de divers pays, il résulte que le traitement chirurgical ajouté á l'application topique de zéolithe stérilisée à 100 % utilisée sur des patients, offre un plus grand pourcentage de guérisons, diminue considérablement le temps de traitement ainsi que le coût moyen par patient que d'autres traitements employés jusqu'à présent, et on a pas signalé de rechutes.

    Chez des personnes qui souffrent de diabète, ceux-ci doivent contrôler et réviser quotidiennement leurs ongles, pour que ces champignons ne se transforment pas en infections très graves. Consultez à votre médecin si vous remarquez toute anomalie. Grossissement de l'ongle, changement dans sa couleur ou bien des douleurs insupportables.
    Important: La automédication est totalement déconseillé sans une préalable analyse antifongique, et dans le cas où celle-ci sera positive, il faut absolument faire appel à un antibiogramme antifongique afin de déterminer la sensibilité des levures ou champignons les plus fréquemment rencontrés à l’égard aux nombreux produits antifongiques commercialisés, et ainsi, définir la thérapeutique en fonction des résultats. Si l’antifongique employé arbitrairement pour le traitement ne peut pas agir efficacement sur les levures pathogènes, ce dernier ne fera qu’augmenter d`avantage la résistance au traitement. Consultez avec votre dermatologue, différentes méthodes d’antibiogrammes antifongiques sont proposées.

    Bibliographie
    Altérations cosmétiques:
    Las alterations les plus comunes dues á des causes cosmétiques sont les suivantes:
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    Allergies des ongles:
    Les allergies peuvent se manifester à travers les ongles après avoir appliqué des produits qui contiennent des substances allergiques.
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    Anonychie:
    elle se manifeste par l'absence d'une partie ou la totalité d’un ou plusieurs ongles.
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    Bandes longitudinales pigmentées de l'ongle:
    Aussi appelées mélanonychie longitudinale (M.L). C'est souvent un dilemme de diagnostique pour les dermatologues
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    Chromonychie, ongles jaunes:
    Modification de la couleur unguéale, qui apparaît suite à la combinaison entre le brillant de l'ongle et le rose de la vascularisation du lit unguéal
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    Dystrophie des 20 ongles:
    La dystrophie des 20 ongles est une maladie inflammatoire bénigne acquise de la matrice unguéale.
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    Exostoses subunguéales:
    Elles apparaissent dans la phalange distale et sont composées d'os mûr avec une couverture fibrocartilageuse
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    Fragilité des ongles:
    Les ongles ont tendance à perdre leur résistance, deviennent mous se dédoublent et se cassent facilement. les principales causes sont:
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    Hemorragies en éclats:
    Une hémorragie en éclats, aussi connue sous le nom d'une hémorragie de l’ongle, ressemble effectivement à une écharde sous l'ongle. ou hémorragie sous les ongles:
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    koïlonychie:
    Inversement dans la courbure des axes longitudinal et transversal de l'ongle, qui lui confère un aspect concave dorsal.
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    Kyste muqueux:
    Les kystes muqueux sont des sacs de petites tailles, remplis de liquide qui se forment sur les doigts.
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    Leuconychie:
    Fréquemment des modifications de la couleur de la plaque unguéale. Elle présente généralement des taches blanches transversales provoquées par de petits traumatismes dans la matrice unguéale
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    Lichen plan:
    Le lichen plan est une maladie qui affecte la peau et les muqueuses. Il peut durer entre des mois et une année, en plus il peut même affecter les ongles ce qui paraît indiquer que le processus commence s’autolimiter.
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    Nutriments pour ongles:
    Les suppléments et complèments nutritionnels doivent répondre aux besoins de nos ongles, en leur apportant les vitamines et minéraux les plus indispensables pour solutionner les problèmes unguéales concrets.
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    Ongles artificiels
    avantages et inconvénients :
    Les ongles artificiels, ongles de gels, ongles sculptés, capsules plastiques, peuvent êtres hautement toxiques et très agressifs pour les ongles.
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    Ongles atrophiques :
    Plus petit développement des ongles et diminution de leur épaisseur et texture, par des altérations endocriniennes ou par des causes traumatiques ou infections des ongles
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    Ongles en verre de montre :
    Ongles bombés noirs ou gris avec des doigts hippocratiques avec déformation caractéristique en "baguette de tambour".
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    Ongles encarnés:
    L'ongle incarné est la conséquence d'un fragment d'ongle qui pénètre dans la chair et provoque inflammation et douleur. Il existe 2 types :
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    Ongles en bec de perroquet:
    Courbures exagérées longitudinales, elles sont aussi appelés ongles en bec de perroquet, quand elles ne présentent aucune autre malformation associée.
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    Ongles du guitariste:
    Des microtraumatismes produits par les cordes de la guitare, les rendent plus vulnérables aux déformations et á des ruptures.
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    Ongles striés longitudinales:
    S'ils sont régulieres et non très prononcées, ne sont pas d'importantes altérations
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    Ongles striés transversales :
    Sillons, cannelures ou dépressions transversales de la lame unguéale, appelés aussi des lignes de Beau. On les retrouve après une modification dans la croissance de l'ongle.
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    Ongles striés en formes de bosses:
    Les grignotages onychophagiques, les ongles artificiels et les traumatismes à répétitions, peuvent provoquer aussi des modifications de la plaque unguéale
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    Ongles striés, piquetages et dépressions:
    Il s'agit de dépressions et piquetages sur la surface unguéale, elles peuvent être plus ou moins profondes et en découpes régulières ou irrégulières.
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    Onychomycose:
    Les mycoses que plus fréquemment affectent les ongles des mains et des pieds sont provoquées par des levures, ou champinions appelées dermatophytes, il existe cinq catégories:
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    Onychophagie, se manger les ongles:
    Habitude compulsive de se ronger les ongles, les personnes nerveuses sont plus prédisposées á manger ou ronger leurs ongles. Sa réitération dans le temps provoque des lésions variées.
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    Onychorrhexis:
    Fissure ou rupture longitudinale des ongles. Nous la trouvons dans des modifications nutritionnelles comme déficit de minéraux
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    Onycholyse :
    Décollement de l'ongle de son lit de son côté distal ou latéral, avec persistance de l'union avec la matrice unguéale.
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    Onychochizia:
    Desquamation ou dédoublement des lames des ongles en provoquant une séparation de ses couches
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    Paronychie:
    Se caractérise par une Inflammation des replis situés autour des ongles.
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    Pachyonychie congénitale:
    La Pachyonychie congénitale est une maladie transmise héréditairement, peu fréquente, caractérisé par dystrophie unguéale
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    Pseudomona aeruginosa: L’infection par Pseudomonas ou bacille pyocyanique, est toujours la conséquence d'une complication de la onycholyse et la paronychie chronique,
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    Psoriasis unguéal:
    Le Psoriasis peut aussi affecter les ongles.
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    Traumatismes des ongles:
    Fréquemment des ongles des pieds, dues á des lésions accidentelles, des chaussures trop étroites et inadéquates ou des activités sportives entre autres.
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    Tumeur glomique:
    La tumeur glomique est une affection de l’ongle liée à l'augmentation du volume des glomus neuro-mio-arterial.
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    Verrues péri-unguéales:
    Les verrues péri-unguéales apparaissent sous ou autour des ongles des pieds et des mains.
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    Onychomadèse:
    cette altération des ongles produit une séparation unguéale proximale qui est distalement étendue ver le bord libre de l'ongle.
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    Bibliographie
    Source ICI

    L'essor des thérapies quantiques


    Basée sur les découvertes de la physique quantique, une nouvelle façon de se soigner fait de plus en plus parler d’elle. Son postulat : nos cellules émettent des informations, qui déterminent notre état de santé et sur lesquelles il est possible d’agir. Explications.


    « Il y a dix ans, on m’a diagnostiqué un lupus érythémateux, une maladie auto-immune chronique, raconte Lucia, une artiste de 50 ans. Depuis, suivie à l’hôpital, j’en étais arrivée à prendre onze médicaments par jour… Il y a six mois, un ami est venu me voir bouleversé après avoir essayé une nouvelle technique de soin qui, disait-il, n’avait rien à voir ni avec la médecine conventionnelle, ni avec les médecines naturelles. Une “machine” donnait des résultats dont l’exactitude l’avait dérouté. Je suis cartésienne et je n’ai pas peur des expériences nouvelles. J’ai donc consulté un thérapeute qui utilise cet appareil de biofeedback. En quelques minutes, l’écran a affiché clairement tout mon parcours médical ! Puis cette machine a effectué un traitement très étrange, consistant à envoyer des “informations” dans le corps. Après quelques séances, la plupart de mes symptômes ont disparu et, aujourd’hui, avec l’accord de mon médecin, je ne prends plus qu’un médicament par jour. »

    Un diagnostic global

    Un appareil capable d’effectuer un diagnostic précis et de traiter aussi rapidement une maladie auto-immune ? Si un cas ne vaut pas pour tous, les résultats sont étonnants. Et ce n’est qu’un des aspects de cette approche de la santé physique et psychique, qui se répand au point que certains médecins et chercheurs n’hésitent plus à dire qu’un changement de paradigme est en train de s’opérer. Le premier congrès sur les thérapies quantiques d’Aix-en- Provence, en novembre 2010, a réuni des scientifiques du monde entier, parmi lesquels l’équipe du professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine 2008. Depuis, les livres sur le sujet, les congrès affichant complets, les appareils de biofeedback ou les méthodes quantiques se multiplient…
    Les « thérapies quantiques », ou la « médecine quantique », nous demandent de voir la vie, la santé et la maladie d’une tout autre façon : notre corps n’est plus un assemblage d’organes à traiter séparément, comme le fait la médecine conventionnelle, c’est un champ vibratoire et énergétique constitué de milliards de particules de lumière – des photons – qui échangent en permanence des informations, un univers lumineux dans lequel l’esprit et la matière ne font qu’un. Avec une idée clé : ce ne sont pas les échanges biochimiques de nos cellules qui déterminent notre état de santé, mais les informations qu’elles se communiquent entre elles. Ici, l’origine de la maladie n’est donc pas un problème purement biologique, mais un défaut d’information ; le symptôme n’est qu’une réaction à ce dernier.
    Pour celui qui ne connaît pas le monde scientifique, l’idée peut sembler délirante. Pourtant, elle repose sur des dizaines d’années de recherches, commencées il y a un siècle avec Albert Einstein et ses travaux sur la nature de la lumière. Au fil des décennies, la physique quantique – qui décrit le comportement des atomes et des particules subatomiques – s’est développée en marge de la physique classique, car elle ne répond pas aux mêmes règles. La plus importante, pour comprendre le fondement de la médecine quantique : les ondes électromagnétiques sont en même temps des photons. Ces photons du corps humain sont loin d’être des vues de l’esprit : au cours des années 1970, Fritz-Albert Popp, un biophysicien allemand, a découvert l’existence de ce qu’il a appelé les « biophotons », des particules de lumière émises par nos cellules, qu’il a réussi à filmer. Ces minuscules courants lumineux, invisibles à l’oeil nu, portent les informations et contrôlent notre organisme. Mais pas n’importe comment.

    Des capacités d’autoguérison stimulées

    L’une des découvertes les plus importantes de la physique quantique, reprise et développée dans la thérapie quantique, est, en effet, la théorie des « champs énergétiques » : ce sont eux qui organisent et contrôlent notre corps. Ils forment un tout. En somme, le corps humain est une structure organisée d’informations. Ce que les Chinois ont compris depuis longtemps avec l’acupuncture, qui traite les flux d’énergie du corps ; ou les Indiens, avec leur médecine ayurvédique qui traite le « corps de lumière » et ses chakras…
    Les appareils de biofeedback quantiques sont conçus pour détecter les ondes électromagnétiques, les « fréquences » émises par chacune des cellules de notre corps. Lorsque certaines sont brouillées ou « fausses », l’appareil renvoie des fréquences « justes » afin de corriger le problème. Imaginez que vous ayez un coup de déprime. Vous appelez votre meilleur ami. Ses paroles rassurantes vous remontent le moral et vous retrouvez assez d’énergie pour reprendre le cours normal de votre vie. L’aide reçue n’est pas « physique », mais vient des mots réconfortants. Or ce flot d’informations vous a été transmis par les fréquences du téléphone. Voilà, de manière imagée, comment fonctionnent les appareils de médecine quantique : ils envoient des ondes extrêmement fines qui « parlent » à nos cellules et leur transmettent des informations, elles-mêmes portées par les photons. Pour reprendre la métaphore, on pourrait dire que les fréquences sont les phrases réconfortantes de votre ami ; et les photons, les mots, avec leur sens.
    Si la thérapie quantique fait usage d’appareils électroniques de plus en plus sophistiqués, comme le Scio, le Korotkov, le Mora ou le Life, cette approche de la médecine n’est pour autant pas mécaniste : les machines ne fonctionnent pas seules. « En “dialoguant” avec notre champ d’informations, ces appareils stimulent nos capacités d’autoguérison, explique la journaliste et conférencière Lynn McTaggart, auteure du Lien quantique (Macro 2012). Mais rien ne peut se faire sans la présence d’un médecin ou d’un thérapeute. » Une interaction d’autant plus importante que cette nouvelle vision de la santé, donc de la vie, implique non seulement une relation entre le corps et l’esprit, mais l’union fondamentale de l’esprit et de la matière.

    J’ai testé un appareil de biofeedback

    Des électrodes, un écran d’ordinateur, des graphiques… Notre journaliste, Odile Chabrillac, a confié son corps au Scio, une machine destinée à diagnostiquer les défaillances de l’organisme et à rééquilibrer ce dernier.
    « Sitôt arrivée dans le cabinet du praticien en biofeedback qui utilise le Scio, l’un des appareils de médecine quantique dont on parle le plus en ce moment, me voilà assise confortablement et harnachée d’électrodes aux chevilles, aux poignets et sur le front. Face à moi, un mur blanc sur lequel est projeté un écran d’ordinateur rempli d’informations et de graphiques. Adrian M., le thérapeute, me soumet d’abord à un questionnaire sur mon âge, mes habitudes d’hygiène de vie, les maladies et opérations passées, mon niveau de stress… Puis, pendant trois minutes, je suis priée de rester la plus détendue possible, car cette machine va envoyer des milliers d’infirmes fréquences dans mon organisme – plus de dix mille !–, comme autant de questions auxquelles chacune de mes cellules et chacun de mes organes devront répondre. Je ne sens rien, juste de légers picotements…
     
    Le Scio fait un bilan très complet, physiologique et émotionnel. Il affiche d’abord des chiffres sur l’énergie, la pression sanguine, l’hydratation, l’oxygénation, le pH, la vitalité et les échanges cellulaires, la capacité de régénération de mon organisme… L’ensemble est plutôt bon, voire très bon. Ouf ! En revanche, il relève que je suis légèrement intoxiquée par certains produits, le chlore en particulier, et que mon niveau de stress est bien trop important. Le thérapeute me montre les graphiques et m’explique que le stress peut avoir un impact sur ma thyroïde, mon système endocrinien, et sur certains lobes cérébraux, avec un risque de maladie d’Alzheimer. Car cette machine évalue aussi les problèmes potentiels de chaque individu.
    Adrian M. me rassure : les appareils quantiques sont fondés sur les probabilités, non sur des certitudes absolues : « C’est comme la météo, m’explique-t-il, si l’on nous annonce de la pluie, mieux vaut prendre un parapluie, mais cela ne veut pas dire qu’il pleuvra ! » Pendant près d’une heure, la machine va procéder au traitement, en renvoyant des fréquences justes pour corriger celles qui sont faussées. En somme, elle donne au corps les bonnes réponses aux questions qu’elle a posées. Là encore, je ne sens rien. La séance dure une heure et demie. (Compter 60 € la séance - prix donné à titre indicatif).
    Bilan : si mon mode de vie est plutôt sain, je suis capable de m’empoisonner l’existence, au sens littéral du terme, avec mes « prises de tête ». Voilà ce qui est étonnant ici : cet appareil tient autant compte des facteurs physiologiques et biologiques que de mes émotions, de mon état d’esprit mental et moral, de certains problèmes psychologiques. La fin de la séance se conclut par quelques conseils supplémentaires : boire davantage, bouger, pratiquer le yoga si je peux, rythmer mon mode de vie en fonction de la saison. Le Scio suggère quelques remèdes homéopathiques pour optimiser mon état corporel, mon mental et mon énergie. Sortie de la séance enthousiaste et détendue, je me suis sentie épuisée tout l’après-midi et me réveillerai le lendemain matin légèrement courbaturée. Rendez-vous a été pris pour vérifier si mes efforts auront déjà eu un véritable impact sur mon corps et mon esprit. »
    SOURCE

    L'essor des thérapies quantiques


    Basée sur les découvertes de la physique quantique, une nouvelle façon de se soigner fait de plus en plus parler d’elle. Son postulat : nos cellules émettent des informations, qui déterminent notre état de santé et sur lesquelles il est possible d’agir. Explications.



    « Il y a dix ans, on m’a diagnostiqué un lupus érythémateux, une maladie auto-immune chronique, raconte Lucia, une artiste de 50 ans. Depuis, suivie à l’hôpital, j’en étais arrivée à prendre onze médicaments par jour… Il y a six mois, un ami est venu me voir bouleversé après avoir essayé une nouvelle technique de soin qui, disait-il, n’avait rien à voir ni avec la médecine conventionnelle, ni avec les médecines naturelles. Une “machine” donnait des résultats dont l’exactitude l’avait dérouté. Je suis cartésienne et je n’ai pas peur des expériences nouvelles. J’ai donc consulté un thérapeute qui utilise cet appareil de biofeedback. En quelques minutes, l’écran a affiché clairement tout mon parcours médical ! Puis cette machine a effectué un traitement très étrange, consistant à envoyer des “informations” dans le corps. Après quelques séances, la plupart de mes symptômes ont disparu et, aujourd’hui, avec l’accord de mon médecin, je ne prends plus qu’un médicament par jour. »

    Un diagnostic global

    Un appareil capable d’effectuer un diagnostic précis et de traiter aussi rapidement une maladie auto-immune ? Si un cas ne vaut pas pour tous, les résultats sont étonnants. Et ce n’est qu’un des aspects de cette approche de la santé physique et psychique, qui se répand au point que certains médecins et chercheurs n’hésitent plus à dire qu’un changement de paradigme est en train de s’opérer. Le premier congrès sur les thérapies quantiques d’Aix-en- Provence, en novembre 2010, a réuni des scientifiques du monde entier, parmi lesquels l’équipe du professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine 2008. Depuis, les livres sur le sujet, les congrès affichant complets, les appareils de biofeedback ou les méthodes quantiques se multiplient…
    Les « thérapies quantiques », ou la « médecine quantique », nous demandent de voir la vie, la santé et la maladie d’une tout autre façon : notre corps n’est plus un assemblage d’organes à traiter séparément, comme le fait la médecine conventionnelle, c’est un champ vibratoire et énergétique constitué de milliards de particules de lumière – des photons – qui échangent en permanence des informations, un univers lumineux dans lequel l’esprit et la matière ne font qu’un. Avec une idée clé : ce ne sont pas les échanges biochimiques de nos cellules qui déterminent notre état de santé, mais les informations qu’elles se communiquent entre elles. Ici, l’origine de la maladie n’est donc pas un problème purement biologique, mais un défaut d’information ; le symptôme n’est qu’une réaction à ce dernier.
    Pour celui qui ne connaît pas le monde scientifique, l’idée peut sembler délirante. Pourtant, elle repose sur des dizaines d’années de recherches, commencées il y a un siècle avec Albert Einstein et ses travaux sur la nature de la lumière. Au fil des décennies, la physique quantique – qui décrit le comportement des atomes et des particules subatomiques – s’est développée en marge de la physique classique, car elle ne répond pas aux mêmes règles. La plus importante, pour comprendre le fondement de la médecine quantique : les ondes électromagnétiques sont en même temps des photons. Ces photons du corps humain sont loin d’être des vues de l’esprit : au cours des années 1970, Fritz-Albert Popp, un biophysicien allemand, a découvert l’existence de ce qu’il a appelé les « biophotons », des particules de lumière émises par nos cellules, qu’il a réussi à filmer. Ces minuscules courants lumineux, invisibles à l’oeil nu, portent les informations et contrôlent notre organisme. Mais pas n’importe comment.

    Des capacités d’autoguérison stimulées

    L’une des découvertes les plus importantes de la physique quantique, reprise et développée dans la thérapie quantique, est, en effet, la théorie des « champs énergétiques » : ce sont eux qui organisent et contrôlent notre corps. Ils forment un tout. En somme, le corps humain est une structure organisée d’informations. Ce que les Chinois ont compris depuis longtemps avec l’acupuncture, qui traite les flux d’énergie du corps ; ou les Indiens, avec leur médecine ayurvédique qui traite le « corps de lumière » et ses chakras…
    Les appareils de biofeedback quantiques sont conçus pour détecter les ondes électromagnétiques, les « fréquences » émises par chacune des cellules de notre corps. Lorsque certaines sont brouillées ou « fausses », l’appareil renvoie des fréquences « justes » afin de corriger le problème. Imaginez que vous ayez un coup de déprime. Vous appelez votre meilleur ami. Ses paroles rassurantes vous remontent le moral et vous retrouvez assez d’énergie pour reprendre le cours normal de votre vie. L’aide reçue n’est pas « physique », mais vient des mots réconfortants. Or ce flot d’informations vous a été transmis par les fréquences du téléphone. Voilà, de manière imagée, comment fonctionnent les appareils de médecine quantique : ils envoient des ondes extrêmement fines qui « parlent » à nos cellules et leur transmettent des informations, elles-mêmes portées par les photons. Pour reprendre la métaphore, on pourrait dire que les fréquences sont les phrases réconfortantes de votre ami ; et les photons, les mots, avec leur sens.
    Si la thérapie quantique fait usage d’appareils électroniques de plus en plus sophistiqués, comme le Scio, le Korotkov, le Mora ou le Life, cette approche de la médecine n’est pour autant pas mécaniste : les machines ne fonctionnent pas seules. « En “dialoguant” avec notre champ d’informations, ces appareils stimulent nos capacités d’autoguérison, explique la journaliste et conférencière Lynn McTaggart, auteure du Lien quantique (Macro 2012). Mais rien ne peut se faire sans la présence d’un médecin ou d’un thérapeute. » Une interaction d’autant plus importante que cette nouvelle vision de la santé, donc de la vie, implique non seulement une relation entre le corps et l’esprit, mais l’union fondamentale de l’esprit et de la matière.

    J’ai testé un appareil de biofeedback

    Des électrodes, un écran d’ordinateur, des graphiques… Notre journaliste, Odile Chabrillac, a confié son corps au Scio, une machine destinée à diagnostiquer les défaillances de l’organisme et à rééquilibrer ce dernier.
    « Sitôt arrivée dans le cabinet du praticien en biofeedback qui utilise le Scio, l’un des appareils de médecine quantique dont on parle le plus en ce moment, me voilà assise confortablement et harnachée d’électrodes aux chevilles, aux poignets et sur le front. Face à moi, un mur blanc sur lequel est projeté un écran d’ordinateur rempli d’informations et de graphiques. Adrian M., le thérapeute, me soumet d’abord à un questionnaire sur mon âge, mes habitudes d’hygiène de vie, les maladies et opérations passées, mon niveau de stress… Puis, pendant trois minutes, je suis priée de rester la plus détendue possible, car cette machine va envoyer des milliers d’infirmes fréquences dans mon organisme – plus de dix mille !–, comme autant de questions auxquelles chacune de mes cellules et chacun de mes organes devront répondre. Je ne sens rien, juste de légers picotements…
     
    Le Scio fait un bilan très complet, physiologique et émotionnel. Il affiche d’abord des chiffres sur l’énergie, la pression sanguine, l’hydratation, l’oxygénation, le pH, la vitalité et les échanges cellulaires, la capacité de régénération de mon organisme… L’ensemble est plutôt bon, voire très bon. Ouf ! En revanche, il relève que je suis légèrement intoxiquée par certains produits, le chlore en particulier, et que mon niveau de stress est bien trop important. Le thérapeute me montre les graphiques et m’explique que le stress peut avoir un impact sur ma thyroïde, mon système endocrinien, et sur certains lobes cérébraux, avec un risque de maladie d’Alzheimer. Car cette machine évalue aussi les problèmes potentiels de chaque individu.
    Adrian M. me rassure : les appareils quantiques sont fondés sur les probabilités, non sur des certitudes absolues : « C’est comme la météo, m’explique-t-il, si l’on nous annonce de la pluie, mieux vaut prendre un parapluie, mais cela ne veut pas dire qu’il pleuvra ! » Pendant près d’une heure, la machine va procéder au traitement, en renvoyant des fréquences justes pour corriger celles qui sont faussées. En somme, elle donne au corps les bonnes réponses aux questions qu’elle a posées. Là encore, je ne sens rien. La séance dure une heure et demie. (Compter 60 € la séance - prix donné à titre indicatif).
    Bilan : si mon mode de vie est plutôt sain, je suis capable de m’empoisonner l’existence, au sens littéral du terme, avec mes « prises de tête ». Voilà ce qui est étonnant ici : cet appareil tient autant compte des facteurs physiologiques et biologiques que de mes émotions, de mon état d’esprit mental et moral, de certains problèmes psychologiques. La fin de la séance se conclut par quelques conseils supplémentaires : boire davantage, bouger, pratiquer le yoga si je peux, rythmer mon mode de vie en fonction de la saison. Le Scio suggère quelques remèdes homéopathiques pour optimiser mon état corporel, mon mental et mon énergie. Sortie de la séance enthousiaste et détendue, je me suis sentie épuisée tout l’après-midi et me réveillerai le lendemain matin légèrement courbaturée. Rendez-vous a été pris pour vérifier si mes efforts auront déjà eu un véritable impact sur mon corps et mon esprit. »
    SOURCE

    Que faire en cas de dépression et d'anxiété chez l'adolescent ?


    Que faire en cas de dépression et d'anxiété chez l'adolescent ?Malgré leur attitude parfois énervante, les adolescents peuvent cacher un besoin d’écoute qui se traduit par des troubles psychophysiques.


    Les troubles anxieux et la dépression sont des problèmes psychologiques graves qui peuvent pousser la personne qui en souffre jusqu’au suicide, peu importe son âge. En France et dans le monde, de plus en plus d’adolescents en sont touchés. Si vous êtes parent, vous pouvez agir pour aider un jeune en souffrance. Contrairement aux adultes qui peuvent trouver de l’aide tous seuls, vos enfants comptent sur vous pour trouver des solutions.

    Maintenir le dialogue ouvert

    Pas facile de parler aux ados qui ont tendance à se refermer sur eux-mêmes, voire à être irritables ou agressifs. Parfois la conversation tourne toujours autour de l’école, du planning de la journée ou des tâches ménagères. Essayez de trouver d’autres sujets à aborder, d’apprendre à connaître les motivations profondes de votre enfant, ses rêves, ses envies et ses éventuelles difficultés. Maintenir ce dialogue ouvert permet de prévenir les troubles d’anxiété et la dépression avant qu’il ne soit trop tard.

    Donner de l’espace

    Laisser les adolescents exercer leur autonomie est important pour forger leur caractère, mais en tant que parent vous pouvez surveiller leur comportement d’un œil attentif. Ont-ils abandonné des activités qu’ils avaient l’habitude d’apprécier ? Ont-ils des problèmes d’insomnie ou d’alimentation ? Leur attitude a-t-elle changé brusquement ? Si vous êtes inquiet, abordez la question sans jugement.

    Ne pas s’énerver

    Même si la tentation est très forte, car les ados savent très bien comment pousser leurs parents à bout, essayez de faire un effort pour voir au-delà de leur comportement agaçant. Si vous apprenez que votre enfant a fait une bêtise, parlez-lui et essayez de le comprendre avant de vous énerver ou de le punir. C’est peut-être sa façon de vous faire savoir qu’il a un problème et qu’il a besoin de votre attention. Cherchez à instaurer un climat de confiance plutôt que de confrontation. Si votre écoute ne suffit pas à résoudre ses soucis, n’hésitez pas à demander de l’aide à des professionnels de santé.
    SOURCE

    Électrochocs : vieux préjugés, nouvelles approches





    « Comme toute victime de maladie, notre rêve demeure celui de guérir. Toutefois, le souhait le plus cher des victimes de troubles mentaux est celui de se départir du mépris et de l’indifférence, qui pèsent plus lourd que la maladie elle-même. » Voilà le cri du cœur de Monsieur Z., qui porte quotidiennement un double stigma : celui d’être atteint d’une dépression bipolaire et celui d’être traité par électrochocs, communément appelée électroconvulsivothérapie (ECT).
    L’électroconvulsivothérapie prise au piège de son histoire
    Avant l’émergence des psychotropes (antidépresseurs, etc.), la médecine se trouvait bien démunie pour soigner les « aliénés » s’entassant dans les asiles. Parmi les tentatives, on expérimenta des thérapies pharmacologiques inusitées (coma insulinique, métrazol, etc.) visant à produire un coma ou une convulsion afin d’amener les sujets aux portes de la mort pour les soigner. Malheureusement, ces méthodes se sont avérées trop nocives.
    Un jour où il visitait un abattoir, un neuropsychiatre italien, Ugo Cerletti (1877-1963), constata que les porcs électrisés convulsaient et tombaient inconscients. Ceux qui n’étaient pas tués par le boucher reprenaient conscience après quelques minutes. Il inventa alors la thérapie par électrochocs, destinée à produire une convulsion dans le cerveau par le passage d’un courant électrique. D’après l’une des hypothèses actuelles, l’action thérapeutique de cette méthode résulterait non pas de la convulsion elle-même, mais de la réponse anticonvulsive du cerveau, qui, pour combattre la crise, libèrerait des neurotransmetteurs induisant une plasticité neuronale dans le cortex préfrontal.

    «L’extrême violence des crises convulsives musculaires induites par les électrochocs, réalisés à l’époque sans anesthésie et sans relaxant musculaire, laissait des traumatismes physiques irréversibles»

    Dès 1938, cette technique fut appliquée à tout-va, et ce, pour bon nombre de pathologies sans grande restriction. Bien plus qu’un souvenir pénible, l’extrême violence des crises convulsives musculaires induites par les électrochocs, réalisés à l’époque sans anesthésie et sans relaxant musculaire, laissait des traumatismes physiques irréversibles : fractures, luxations, tassements de vertèbres et arrachements ligamentaires ou tendineux. Que l’évocation des électrochocs, symbole d’une technique inhumaine et barbare, frappe encore l’imaginaire, n’est pas étonnant! Surtout que plusieurs films (Vol au-dessus d’un nid de coucou, Alys Robi : Ma vie en cinémascope, etc.) ont témoigné de cette réalité d’antan.
    Comment se fait-il alors qu’une telle thérapie soit encore utilisée? « Parce que, aujourd’hui, l’électroconvulsivothérapie (ECT) est très différente, et c’est ce que je voulais montrer dans ma vidéo », explique Monsieur Z. De fait, puisqu’une image vaut mille mots, Monsieur Z. a demandé que soit filmée l’une de ses séances d’ECT.
    Donnons au moins le choix
    Une fois par mois, Monsieur Z. se présente à l’hôpital, au petit matin, pour faire traiter sa dépression bipolaire par l’ECT. Installé au bloc opératoire, le psychiatre qui lui administrera l’ECT vient le voir avant que les infirmières ne placent des capteurs sur son corps. Ses signes vitaux seront enregistrés pendant l’intervention : son cerveau, son cœur et sa tension artérielle. Très vite, il s’endort sous l’effet de l’anesthésie générale. Un relaxant détend ses muscles et la stimulation électrique est lancée par deux électrodes positionnées sur son crâne. La convulsion ne dure que quelques secondes et seuls de faibles spasmes musculaires sont visibles. Monsieur Z. se réveille 5 minutes plus tard, encore un peu dans les nuages de l’anesthésie. La séance est terminée. Dans une heure, il sera assez alerte pour aller suivre ses cours à l’université. « Parfois, avant mes séances, je me sens comme un vieux char sans gaz avec un moteur qui tousse. J’ai hâte d’aller au garage pour un entretien “ électrique ”. Sorti du garage, je suis à nouveau un char neuf », confie-t-il.

    «La pratique de l’ECT a beaucoup évolué, favorisant davantage le confort et la sécurité des usagers, mais son efficacité aussi a changé.»

    La pratique de l’ECT a beaucoup évolué, favorisant davantage le confort et la sécurité des usagers, mais son efficacité aussi a changé. « En 1950, l’ECT modifiée apparaît : anesthésie générale de courte durée (en moyenne 15 minutes), administration d’un relaxant musculaire, oxygénation et surveillance constante des signes vitaux. Tout est différent! L’ECT est de nos jours extrêmement sécuritaire, non invasive et indolore », explique Simon Patry, psychiatre à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec (IUSMQ) et directeur du Centre d’excellence en ECT du Québec. Les paramètres de stimulation électrique eux-mêmes ont été optimisés dans les années 2000, ce qui diminua considérablement les effets secondaires :
    • i) L’intensité du courant employée étant plus faible, la convulsion est courte et contrôlée (20-25 secondes);
    • ii) l’onde électrique sinusoïdale a été remplacée par une onde carrée, souvent ultrabrève;
    • iii) les techniques unilatérale (stimulation au niveau d’une seule tempe) et frontale (stimulation au niveau du front) ont été ajoutées à la méthode bitemporale (stimulation au niveau des tempes droite et gauche). 
    Au vu des recherches effectuées, l’innocuité de l’ECT devrait augmenter davantage dans les années à venir. À suivre, par exemple, les travaux réalisés à l’IUSMQ par Simon Patry sur la titration, qui permet de mesurer le seuil convulsif (charge électrique requise pour induire une convulsion cérébrale) propre à chaque individu. Actuellement, l’énergie électrique nécessaire est déterminée en fonction de l’âge de l’individu sans prendre en compte les autres facteurs (genre, médicaments, etc.) qui font varier le seuil convulsif. « Sachant que la charge électrique employée influe sur l'efficacité et les effets secondaires de l'ECT, la titration est une méthode très prometteuse », s'enthousiasme le Dr Patry.
    Ainsi décrite, l’ECT semble un traitement banal. Pourtant, elle reste une thérapie de dernier recours administrée selon des indications bien précises. « Aujourd’hui, elle est proposée uniquement aux patients souffrant de dépression majeure, de certaines formes de maladie bipolaire ou de schizophrénie lorsque les traitements habituels, comme la médication et la psychothérapie, ont échoué ou sont contre-indiqués, ou encore, lorsque la vie des patients est fortement menacée à court terme », précise le Dr Patry. Comme toutes les médications psychiatriques existantes, l’ECT ne fonctionne que chez certaines personnes. « Les antidépresseurs aident 60 à 70 % des patients tandis que l’ECT soulage 60 % des personnes qui n’ont pas eu de résultats avec les médicaments. Elle semble donc constituer le traitement antidépresseur le plus efficace.

    «Son seul regret est de ne pas avoir essayé ce traitement quand il avait 20 ans.»

    Parallèlement, on note un taux d’efficacité de 80-90 % dans d’autres pathologies telles que la catatonie. Elle pourra également avoir certaines conséquences négatives bénignes : confusion et maux de tête le jour du traitement, voire perte de mémoire. « À noter qu’une dépression non soignée provoque aussi des troubles de la mémoire », ajoute le Dr Patry. Généralement, les souvenirs reviennent quelques jours ou plusieurs mois après le traitement; rarement, l’oubli perdure. « Je suis l’un de ceux ayant subi les plus grosses pertes de mémoire. C’est une partie de mon disque dur qui est effacée à jamais », avoue Monsieur  Z. Alors, pourquoi avoir opté pour cette thérapie? La réponse est une évidence pour lui : le choix entre vivre ou mourir : « Mes épisodes dépressifs surviennent sans préavis en 24-48 h. Après, c’est l’enfer. J’ai un ralentissement psychomoteur très important et une fatigue extrême, comme si je devais tirer un train sans locomotive. Les traitements réguliers d’ECT demeurent le moyen le plus efficace pour me permettre de vaquer sans problèmes à mes activités quotidiennes sans craindre la survenue d’un nouvel épisode dépressif bipolaire. » Son seul regret est de ne pas avoir essayé ce traitement quand il avait 20 ans.
    La prise de décision appartient à chacun et se fait en comparant les risques (effets secondaires possibles) et les bénéfices du traitement sur sa vie. Encore faut-il pouvoir faire librement son choix sans que le regard des autres pèse plus lourdement que les effets assumés de la thérapie!

    En parler et faire voir 

    Avant qu'il n'ait recours à l’ECT, l’histoire de Monsieur Z. était faite d’une succession d’épisodes dépressifs, de rémissions, d’études, puis de congés forcés; d’espoir, puis de découragement. Si beaucoup de gens le qualifient encore, je cite, d’« instable, de fucké ou de crisse de fou », il est quant à moi un homme qui a su déplacer des montagnes grâce à une motivation et un courage peu égalés.
    L’écrivain Henry David Thoreau constatait que « nous n’avons rien à craindre sauf la peur elle-même ». Dans le contexte de la santé mentale, cette phrase prend tout son sens. La peur associée au manque de connaissances engendre des jugements erronés qui provoquent rejet et discrimination. « On tourne le dos aux fous, on évite leur regard par peur d’être entraînés dans leur folie. Cette indifférence et ce jugement nous culpabilisent et nous isolent », témoigne Monsieur Z. La stigmatisation se répercute sur chaque sphère de sa vie : rapport à soi, relations familiales, travail et accès aux soins. Doublement étiqueté par son trouble mental et son traitement d’ECT, deux fois coupable, Monsieur Z. en a largement payé les frais.
    Pour changer les mentalités, Monsieur Z. raconte son histoire, ses traitements et ses défis par écrit, par l’image ou par la parole (conférences). Mais les préjugés ont la vie dure et il faut s’en protéger. Les répercussions des préjugés sociaux l’ont contraint à retirer son blogue sur l’ECT et à rendre sa vidéo anonyme.
     
    Ironiquement, bien que tout le monde s’accorde pour dire qu’informer est le seul moyen de lutter contre la stigmatisation en santé mentale, ceux qui ont le plus de choses à nous apprendre, les patients eux-mêmes, ne sont pas entendus. À la lumière de ces faits, je m’interroge sur les actions possibles. Peut-être suivre l’exemple de Monsieur Z. et avoir le courage de persister! Favoriser l’accès à l’information, sans diaboliser ni banaliser l’ECT, pour donner au moins le choix!

    Jambes lourdes : un symptôme à ne pas prendre à la légère

    L'impression de traîner des boulets, la sensation de chaleur et surtout les douleurs... Près de 15 millions de Français, dont 70% des femmes, souffrent des jambes lourdes. Signe d'une mauvaise circulation du sang, les jambes lourdes peuvent devenir très handicapantes et donner des complexes quand elles enflent beaucoup et font apparaître des petites veines qui marbrent la peau. Le plus souvent, les symptômes apparaissent progressivement : après une journée chaude ou une journée très fatigante. Les sensations reviennent alors plus fréquemment, et deviennent plus douloureuses. Quelles sont les causes des jambes lourdes ? Quelles techniques ou traitements utiliser pour apaiser les symptômes ? 
    Les jambes lourdes sont un symptôme répandu puisqu'en France près de quinze millions de personnes, dont 70% de femmes, en souffrent. Cette sensation de jambes lourdes est souvent liée à un problème de circulation sanguine au niveau des veines.
    Le sang circule dans le corps en empruntant des vaisseaux : les artères et les veines. Les artères transportent le sang à partir du coeur vers l'ensemble des organes et tissus. C'est un sang dit artériel, riche en oxygène et en nutriments. Une fois qu'il a tout distribué, le sang revient vers le coeur en empruntant les veines. Ce sang veineux est chargé en gaz carbonique et en déchets qui seront éliminés en cours de route.
    C'est le retour veineux qui est important dans les jambes lourdes. Contrairement aux artères, la paroi des veines est dépourvue de fibre musculaire. Elles ne peuvent donc pas se contracter pour aider le sang à remonter vers le coeur. Mais heureusement, les veines sont munies d'un système de clapet. Des valvules s'ouvrent sous l'effet de la pression sanguine et se referment mécaniquement pour éviter au sang de revenir en arrière. Le sang est aussi chassé vers le haut, grâce à la pression de la plante des pieds et à la contraction des muscles des mollets. Autrement dit, la marche et l'exercice aident le retour veineux.
    Quand ce système est fragilisé, que l'on est plutôt sédentaire ou que le métier exercé nécessite de rester longtemps debout, le retour veineux devient plus difficile. Ce qui déclenche des sensations de lourdeur dans les jambes. Progressivement une insuffisance veineuse se développe.
    Avoir les jambes lourdes, c'est douloureux et gênant. Mais ces symptômes peuvent aussi s'accompagner de problèmes veineux plus conséquents, à risques. Ces pathologies nécessitent un suivi régulier et des examens réguliers comme le doppler.
    Les phlébites, la formation de caillot dans les veines ne sont pas le résultat des jambes lourdes. En revanche, elles laissent des séquelles qui peuvent aggraver l'insuffisance veineuse et ses sensations de lourdeur. Il est donc important de surveiller le réseau veineux.
    L'écho-doppler permet d'établir une cartographie précise de l'ensemble des artères et des veines. Cet examen réunit deux techniques : l'échographie qui permet de faire des images et ainsi de voir comment sont les vaisseaux, dans quel état sont les parois… Et le doppler qui permet d'enregistrer des flux dans les vaisseaux.
    Si on remarque durant l'examen que le sang stagne ou redescend au lieu de remonter vers le cœur, on peut vérifier si la cause est un mauvais fonctionnement des valvules. Les valvules sont des clapets qui empêchent le sang de redescendre. Cela peut également venir de varices ou d'un caillot qui bloque la circulation. L'écho-doppler doit aussi se faire jambe pendante, puis debout.
    Attention les jambes lourdes ne nécessitent pas forcément un écho-doppler, il faut passer en premier chez un généraliste. Seules des circonstances particulières comme des varices importantes ou un soupçon de phlébite justifient cet examen.
    Pour prendre soin de vos jambes et tenter de diminuer les symptômes de lourdeur, de chaleur... il existe beaucoup de solutions différentes. Pour éviter que les signes ne s'aggravent, il y a les conseils pratiques de la vie quotidienne, comme éviter les vêtements serrés, éviter le chauffage par le sol… Mais il y a aussi les produits de parapharmacie. Les rayons regorgent de produits aux promesses presque miraculeuses.
    Que faire pour soulager les jambes lourdes ? La solution se trouve dans les pharmacies. On pourrait classer les remèdes en trois catégories : la première étant les gélules phlébotoniques ou veinotoniques.
    Les phlébotoniques ou veinotoniques ont comme vertus d'améliorer la tonicité des vaisseaux, ce qui fait que le sang remonte mieux. Du coup, l'impression d'insuffisance veineuse et de lourdeur de jambes est diminuée chez la patiente.
    Mis à part les veinotoniques, il y a les crèmes et les gels qui donnent une sensation de fraîcheur. Les gels sont à appliquer en général en fin de journée. Ils permettent d'avoir un principe actif au niveau de la micro-circulation et donc d'améliorer le retour veineux, ce qui va soulager rapidement le patient. Les patients doivent masser du bout du pied en remontant le long de la jambe.
    Pour prévenir les effets de l'insuffisance veineuse comme le gonflement et la lourdeur, il y a les chaussettes et les bas de contention. Les seuls dont l'effet est prouvé sur le plan anatomique. Par leur tissage particulier, ils exercent une force mécanique. Une pression s'exerce du bout de la jambe, tout le long de la jambe parce que la maille est serrée. Il y a donc une compression veineuse ce qui améliore le retour du sang.
    Les bas de contention se sont beaucoup améliorés, mais la maille reste serrée. Il faut faire attention à les enfiler correctement pour que la contention soit homogène. Il est conseillé de les porter toute la journée. Ces chaussettes et bas de contention amènent un confort et une amélioration immédiats chez le patient.
    En résumé, on peut stimuler la circulation sanguine avec des gélules, soulager la chaleur et la lourdeur avec des gels effet frais et tonifiant, mais le plus efficace reste le bas de contention. Le seul qui soit partiellement pris en charge par la Sécurité sociale.
    Pour certaines professions, le fait d'être debout de manière prolongée accroît le risque de jambes lourdes. Pour retrouver de la légèreté, on peut avoir recours au drainage lymphatique manuel.
    Une bonne circulation est indispensable pour éviter les jambes lourdes. Car c'est l'encombrement des ganglions qui entraîne les jambes lourdes. Une fois les ganglions stimulés et désengorgés, le kinésithérapeute procède au massage drainant des vaisseaux lymphatiques.
    "Ces techniques doivent se faire dans le calme. On demande au patient de respirer profondément pendant les techniques de massage. Et le fait respirer amplement permet d'améliorer le passage des liquides en direction du coeur", explique Jérôme Auger, kinésithérapeute.
    Le massage s'effectue par de légères pressions et dure en moyenne trente minutes sur chaque jambe. Un massage qui a l'air simple mais que les patients ne peuvent pas faire eux-mêmes. Ce massage drainant n'est pas efficace en prévention mais dès que les symptômes apparaissent, les bénéfices sont immédiats.
    Pour garder les jambes légères, plusieurs séances de massages sont nécessaires.
    Quand on souffre de jambes lourdes, certains sports comme le vélo, ou la marche sont à privilégier car ils améliorent la circulation sanguine. C'est aussi le cas des sports aquatiques comme l'aquabiking, c'est-à-dire de vélo dans l'eau. 
    L'aquabiking est une pratique sportive qui remporte de plus en plus de succès. Mehdi Tétard, coach sportif, explique les raisons de ce succès : "On travaille surtout les membres inférieurs. Mais il y a aussi des exercices de bras, on se retrouve en position debout, en position haute, en danseuse… Et l'effet de la pression de l'eau plus le massage fait que l'on élimine plus facilement la cellulite et l'aspect peau d'orange".
    Des bénéfices pour les jambes qui ne s'arrêtent pas à l'esthétique. En pédalant, la résistance à l'eau entraîne un massage et la contraction des muscles des jambes : "Le fait de contracter les muscles des jambes et des mollets notamment va permettre de favoriser le retour sanguin vers le coeur et donc d'améliorer les jambes lourdes puisque les jambes lourdes, c'est tout simplement du sang qui stagne de façon trop importante dans les jambes. Et le sang remontant moins facilement vers le coeur, les jambes vont gonfler et seront d'autant plus lourdes", note le Dr Linh Vu Ngoc, médecin du sport.
    Que ce soit en cours collectif ou en cabine, pour garder les jambes légères, il faut pratiquer l'aquabiking au moins deux fois par semaine.

    LES ONGLES

    Maladies, problèmes et pathologies des ongles
    Les grands ennemis des ongles des mais et des pieds sont l'eau, le froid, manucures agressives ou l'utilisation de produits chimiques comme les détergents alcalins,mauvais cosmétiques, durcisseurs pour ongles excessivement chargés de formol ou dissolvants mal formulés et abrasifs. Ils peuvent aussi souffrir des infections de champignons, (dermatophytes) bactéries, ou refléter des maladies systémiques. Les processus traumatiques, les mordillements répétés par des habitudes de grignotages onychophagiques intempestifs, substances allergiques entre autres.

    Les causes des maladies des ongles peuvent être multiples mais on les doit principalement à une alimentation inadéquate et l’absence ou insuffisance de vitamines et minéraux dans de nombreux des aliments que nous ingérons, indispensables à l’équilibre ou au développement de notre organisme. À cela il faut ajouter l'ingestion de nutriments dénaturés par les méthodes industrielles de préparation, élaboration et conservation. Sans oublier l'accumulation dans l'organisme de toxines et produits chimiques résultant de la contamination et pollution que d’une manière importante se trouvent dans ces nutriments. En définitive, le stress, la pollution et une nutrition inadéquate sont les principales causes de la plupart des maladies des ongles.

    Il faut aussi rappeler que cette alimentation inappropiée unie au même rythme de vie peut révéler un état anémique. Ces carences nutritionnelles se reflètent aussi sur l'état de santé de nos ongles; celles-ci redeviennent friables, se ramollissent, perdent leur épaisseur et texture, se dédoublent et se cassent facilement, apparaissent des stries, sillons, rainures, cannelures et taches de différentes couleurs.

    Important: Utilisez des mots clefs sur notre moteur de recherche en haut de la page pour trouver rapidement votre sujet.

    Les altérations et pathologies des ongles les plus communes sont les suivantes:
    Par ordre alphabétique. 
    Altérations cosmétiques des ongles

    Les altérations les plus communes dues à des causes cosmétiques sont les suivantes :

    Paronychie : Manucures agressives, équipements de manucure irritants et insuffisamment stérilisés, réactions allergiques à des cosmétiques unguéales. Dissolvants agressifs ou durcisseurs chargés avec trop de formol.

    Agressions physiques : Procédure traumatiques autour de la marge de la cuticule en repoussant la peau de l’ongle avec un instrument métallique .

    Cannelures : Souvent les lésions prédominent au sillon périunguéal lorsque la plaque est friable, l’humidification liée à l’imperméabilité du plastique des gants de ménage est la cause principale.

    Diminution de la résistance physique : au moindre accroc, le bord libre se déchire en un fragment qui reste lié à l’ongle.

    Décoloration unguéale : Des colorants unguéales, peuvent être évités par l'utilisation de bases incolores.

    Granulation : L'aspect granulaire et rugueux de la surface unguéale est imputable aux nombreuses couches de vernis à ongles applicables de façon intermittente sans élimination des couches de vernis préalables et sans laisser respirer les ongles un jour ou deux entre manucure et manucure.

    Onycholyse : Tout processus destiné à élargir l'ongle peut donner lieu à une onycholyse par augmentation du levage mécanique. La manucure de sous l'ongle peut donner lieu à une dysfonction de la bande onychocornéal. La sensibilisation allergique à certain cosmétique peut se manifester au moyen d'une onycholyse.

    Dermatite de contact : les faux ongles et les gels peuvent contenir divers composés de méthacrylate potentiellement sensibilisateurs. Le méthyle méthacrylate n'est plus utilisé précisément pour cette raison. Les faux ongles ont été associés à davantage d'effets défavorables que tout autre technique cosmétique unguéale.

    Bibliographie



    Agression pour manucure trop enthousiaste

    Aspect rugeux de l'ongle pour abus de vernis

    Décoloration de l'ongle par des colorants inappropriés



    ALLERGIES COSMETIQUES DES ONGLES


    Allergies cosmétiques: Les allergies cosmétiques peuvent se manifester à travers les ongles après avoir appliqué sur les ongles très sensibles quelques produits qui contiennent des substances allergiques. Ces réactions peuvent se manifester de manières très diverses. Le plus souvent resentir des douleurs des ongles sans effets apparents, dans quelques cas les ongles se dédoublent en couches, dans d'autres elles peuvent présenter des stries ou cannelures, mais il peut aussi arriver qu'apparaissent des taches blanches, noires, marronnes, etc. De même, elles peuvent présenter des taches dans le lit unguéal et inflammations des cuticules.

    Nous ne nous fatiguerons pas d'informer aux parents que les cosmétiques doivent être utilisés avec beaucoup de vigilance chez les enfants, surtout dans des âges très précoces. Les facteurs significatifs de toxicité de ces produits sont bien connus et par conséquent il serait une erreur de maquiller les ongles aux enfants, puisqu'à ces âges, les enfants ne sont pas conscients et portent souvent les doigts à la bouche, grignotent le vernis avec les dents et l’avalent, oubliant le dangereux pour la santé de ce qui peut être avalé.
    Malheureusement il n’existe aucune étude fiable de l’influence des produits cosmétiques sur les femmes enceintes et le fœtus.

    Les altérations les plus communes des allergies cosmétiques sont les suivantes :
    Paronychie : Mauvaise manicure, équipements de manicure irritants, réactions allergiques à des cosmétiques unguéaux.

    Striations transversales :
    Procédure traumatiques autour de la marge cuticuleuse.

    Décoloration unguéale :
    Coloration unguéale au moyen des couleurs de vernis, ils peuvent être évitées par l'utilisation de bases incolores.

    Granulation :
    L'aspect granulaire et rugueux de la surface unguéale est imputable aux nombreuses couches de vernis á ongles appliquées de manière intermittente sans élimination des couches préalables.

    Onycholyse :
    Tout processus destiné à élargir l'ongle peut donner lieu à une Onycholyse par augmentation du levage mécanique. L’insouciance de l’utilisateur négligeant de protéger le sillon péri-unguéal lors d’une manicure peut donner lieu à une disruption de la bande onychocornéale. La sensibilisation allergique à un certain cosmétique unguéal peut aussi se manifester au moyen d'une Onycholyse.

    Dermatite de contact Les ongles artificiels, et les gels peuvent contenir diverses compositions potentiellement sensibilisatrices. Le méthyle méta acrylate n'est plus utilisé précisément pour cette raison. Les ongles artificiels ont été associés á davantages effets défavorables que tout autre technique cosmétique unguéale. On croit que cela arrive en extrayant les ongles et de l'occlusion prolongée par cette prothèse. Les ongles peuvent aussi offrir un habitat idéal pour agents infectieux si on ne suit pas une hygiène stricte et adéquate de ces ongles artificiels. (Consultez toujours un bon professionnel)

    Allergies alimentaires et médicamenteuses : Elles peuvent se manifester dans les ongles après avoir pris des boissons, aliments, médicaments ou drogues qui contiennent des substances allergiques. Les ongles changent de couleur, redeviennent noires, blanches, d’autres marrons, verts, etc. Ne pas confondre avec les taches de différentes couleurs provoqués par des traumatismes, champignons, ou maladies systémiques.

    Soins et traitements
    Dans la plus part des cas, ces anomalies provoquées par des allergies peuvent disparaître en très peu de temps, après avoir cessé de consommer, utiliser ou appliquer les produits responsables. Avec l’aide d’un spécialiste et des analyses adéquates, on peut résoudre facilement ces problèmes.

    Bibliographie

    ALERGIES COSMÉTIQUES

    Paronychie
    pour manucures agressives

    Granulation
    Pour multiples couches de vernis

    Décoloration
    unguéale pour vernis á ongles


    Dermatite de contact
    due à des allergies aux ongles artificiels


    ALLERGIES CHIMIQUES DES ONGLES
    Causes dans la modification de la couleur unguéale
    Agent chimique modificateur Couleur ou situation Agent chimique modificateur Couleur ou situation
    Acétanilide
    Acide acetilsalicílique
    Acide pyrique
    Acide sulfhydrilique
    Antimoine
    Argent
    Arsénique

    Brome
    Benoxaproféne

    Cantaxantia
    Carbonate de lithium
    Chlorpromacine
    Chloroquine
    Camoquine
    Quinacrine
    Cyanose
    Poupre
    Jaune
    Cyanose
    Leuchonychie
    Ardoise-bleu
    Brunâtre

    Hémorragie
    Blanc

    Jaune
    Doré
    Brillant
    Bleu-poupre
    Gris.bleu
    Vert -bleu
    Dérivés de la acridine
    Dinitrofenol
    Diurétiques tiacídiques

    Fenindione
    Fenitoine
    Fenolftaleine

    Fluorure
    Phosphore
    Heparine
    Hormones
    Ketoconazol

    Maléate de timolol
    Monoxyde de carbone
    Metoxipsoraléne
    Marron
    Blanchâtre
    Jaune

    Blanchâtre
    Orange
    Gris obscur

    Taches blanches
    Hémorragies
    Bande rouge
    Marron
    Marrons

    Marron
    Rouge cerise
    Marron
    Cette liste n'est pas exhaustive et pourra être complétée ultérieurement 
     
     Bandes longitudinales pigmentées
    Mélanonychie longitudinale

    Définition :
    Bandes longitudinales pigmentées de l'ongle, aussi appelées mélanonychie longitudinale (M.L). C'est souvent un dilemme de diagnostique pour les dermatologues. Les causes potentielles de M.L sont beaucoup, et on a besoin de nombreux efforts pour chercher un diagnostique précis. Une biopsie de la matrice unguéale doit être effectuée dans toute bande pigmentée longitudinale de l'ongle pour écarter le mélanome , disent les spécialistes des ongles.

    Causes :
    La cause la plus importante de M.L est le mélanome, ils ne sont pas trés fréquents. Dans la majorité des cas ils sont dus à l'activation des melanocitos bénins, qui sont normalement inactifs dans la matrice unguéale. Les bandes peuvent être de multiples digits isolés et peuvent être impliqués. Les bandes pigmentées dans plusieurs digits sont généralement un signe encourageant, à moins qu'une des bandes ne soit différente de toutes les autres, il existe beaucoup d'autres causes de bandes pigmentées bénignes de l'ongle, y compris celles qui doivent être dues à des médicaments, la friction, le traumatisme, corps étranger, ongles rongés, et la radiothérapie. Des facteurs endogènes qui ont été divulgués peuvent être associés avec des bandes d'ongles pigmentés bénins, inclue l'insuffisance en vitamine B12, la grossesse, la maladie d'Addison, le SIDA, la malnutrition, le syndrome de Laugier-Hunziker et le syndrome de Peutz-Jeghers. En outre, les causes dermatologiques pour mélanonychie longitudinale pourrait inclure le lichen plan, la sclérodermie, le lupus érythémateux systémique, le carcinome de cellules basales, la maladie de Bowen, le Lichen strié, et les infections, comme Aspergillus, scopulariopsosis, candide et blastomicetos.

    Clinique :
    La mélanonychie longitudinale requiert biopsie pour le diagnostique de la matrice et pour écarter le mélanome, qui peut être fait au punch, scission longitudinale latérale ou scission tangentielle. La technique la plus simple pour la biopsie de la matrice est une biopsie avec des poinçons (à travers la plaque ou après l'élimination de la plaque), elle peut être effectuée dans l'ongle tout comme dans la peau. La technique de la biopsie tangentielle implique visualiser l'analyse du pigment dans la matrice, et la retirer tangentiellement, en laissant la plus grande partie de l'ongle lourd de tissu connectif de la matrice en arrière. Au lieu de laisser un échantillonnage d'une partie de la lésion de la matrice, la majorité des experts recommande l'élimination des ongles et le nid total de pigmentation dans la matrice si cela est possible. Ceci aide à diminuer la probabilité de récurrence des bandes de pigmentation, qui peuvent donner lieu à un aspect confus après le traitement clinique.

    Recommandation Consulter son dermatologue 
    Pigmented Bands revious12Next
    Pigmented Bands
    Pigmented Bands

    Coloration des ongles - Chromonychie

    Definition:
    Chromonychie ou ongles jaunes. Modification de la couleur unguéale, qui apparaît suite à la combinaison entre le brillant de l'ongle et le rose de la vascularisation du lit unguéal, cette altération est due principalement:

  • A la nicotine en particulier.
  • À l'existence d'une glycoprotéine sérique. L'ongle devient opaque, perd son brillant avec un tact rugueux et plus mou
  • Décolorations jaunâtres ou marrons, émergent de sous la cuticule et progressent au même rythme que la croissance unguéale.
  • La surexposition aux savons acides, les produits chimiques, cosmétiques ou quelques médicaments, peuvent faire que les ongles acquièrent des tonalités noires, grises, jaunes ou marrons.
  • Les infections par des champignons Onycomicose peuvent aussi changer la couleur des ongles.
  • Les Ongles artificiels peuvent cacher des infections et prendre des colorations différentes.

    Clinique
    Les doigts doivent se trouver en état de relaxation et a température ambiante au moment de l’examen, pour permettre un flux sanguin correct. Après une valorisation initiale, on doit apprêter le doigt a fin de vider les vaisseaux du lit unguéal et déterminer ainsi son importance en la coloration de l’ongle. Le changement se produit dans la couleur de l’ongle et on ajuste les patrons suivants pour nous indiquer l’origine du pigment ungueal.

  • Changement dans l’ongle entier.
  • Changement dans une partie de l’ongle
  • Changement dans l’origine de la matrice et au niveau de la lunule
  • Bande longitudinale de pigmentation et replis supra -unguéal
  • Bibliographie
    FRAGILITÉ DES ONGLES
    Definition: elle se manifeste sur les ongles par leur tendance à êtres friables, mous, cassants, se décollent et se dédoublent facilement.

    Causes
    Les processus traumatiques ou l'utilisation de produits chimiques comme détergents alcalins, manucures agressives, limages abrasifs pour fixer les ongles artificiels, abus de vernis et durcisseurs excessivement chargés de formol ou dissolvants mal formulés entre autres, sont les principales causes.

    Il faut rappeler aussi, qu'une alimentation inadéquate unie au même rythme de vie, peut révéler un état anémique par manque de vitamines et minéraux, ces manques nutritionnels se reflètent sur la santé des ongles, ceux-ci tendent aussi à devenir faibles, fragiles,laissent apparaitre des stries, fissures, cannelures, taches de différentes couleurs et sont plus sensibles à contracter diverses altérations et anomalies, le plus souvent des mycoses des ongles. Les ongles peuvent également contracter diverses alterations et maladies, dans les travaux des champs et la manipulation avec des animaux domestiques de la ferme.

    Traitements et soins
    Dans l'étiologie unguéale, la croissance d'un ongle naturel implique qu'il sera inévitablement poussé vers le bord libre, et on admet que l’ongle ancien avec ou sans anomalie va disparaître complètement pendant cette progression en laissant apparaître un nouvel ongle.

    Podium Serum réparateur pour ongles est une réponse trés appréciable pour des soins topiques et aider à la régénération rapide du nouvel ongle naissant, il est trés important que les soins doivent se poursuivre chaque jour, jusqu'à remplacement dans sa totalité la plaque unguéale affectée et qu'il ne reste aucune trace de l'altération. Il faut pacienter le temps nécessaire qu'a besoin un ongle pour être régénéré complètement, lorsque toute la plaque unguéale a été altérée. (il y a suffisamment de produit dans le flacon pour compléter tous les soins)

    l'ongle devra être limé souvent, et le bord libre ne devra jamais dépasser 2 mm de la ligne rose pendant les soins. Toutefois, pour les ongles trés endommagés et qui ont besoin des soins intensifs, il est déconseillé de les maquiller avec les vernis, afin de laisser agir favorablement l’absorption du produit par la plaque unguéale et tant que l'ongle n'aura pas retrouvé son aspect et équilibre naturel en toute sécurité.

    Bibliographie
    LEUCHONYCHIE ou LEUCONYCHIE
    Leuconychie transversale

    Leuconychie vraie
    Definición:
    Plus fréquemment modification de la couleur des ongles. Elle présente généralement des taches blanches transversales provoquées par de petits traumatismes dans la matrice. Peut affecter tous les doigts. La pâleur du lit unguéal peut être un signe de anémie, oedème o problèmes vasculaires. Il existe des variantes :
  • Leuchonychie vraie ou totale: Décoloration blanche de l'ongle.
  • Leuchonychie apparente : Aspect blanc de l'ongle étant donné des changements dans le lit unguéal subjacent.
  • Leuchonychie transversale : bande transversale pliée ou striée. elle reflète des bouleversements dans la matrice unguéal.
  • Leuchonychie en points : Taches blanches attribuées à des traumatismes de la matrice par des manucures agressives, mordillements intempestifs et arrachement de faux-ongles.
  • Leuchonychie longitudinale : parfois imputable à de petites tumeurs.
  • Leuchonychie congénitale peut être associée a pathologies systémiques.
  • Clinique
  • Dans certaines Leuchonychies, l'histologie de la plaque de l'ongle révèle la présence de cellules parakératosiques et des altérations de l'observation en lumière polarisée. On pense que cela reflète les bases chromatiques de la leuchonychie. La microscopie électronique à transmission suggère un changement dans l'organisation des fibres de collagène, qui serviraient de base pour expliquer des altérations intracellulaires dans les propriétés de diffraction.
  • Ongles de terry, Porción proximale blanche et distale normale, on l'atribue à cirrhose, insuffisance cardiaque congestive et diabéte.
  • Ongles moitié-moitié. Portion proximale blanche et distale brune, on l'atribue à insuffisance rénale chronique

    Autres associations systémiques
    Anémie, hipoalbuminemie, Problème rénal, cirrhose, diabète, metllitus et chimiothérapie.

    Recommandation: Une consultation médicale pour une analyse sanguine et pour écarter ou confirmer une mycose des ongles
  • Les onychomycoses des ongles

    Considérations générales : Selon une étude récemment divulguée, l'Onychomycose est une des infections fongique de majeure incidence dans le monde, affectant environ de 3% à 4% de la population. aux États-Unis et en Amérique Latine, les dermatophytes causent la majeure partie des maladies fongiques superficielles. À ces données il faut ajouter les générés par les infections cutanés et muqueuses causées par des levures du genre Candida, les Onychomycoses par champignons filamenteux non dermatophytes, les mycoses superficielles par levures lipophiliques du genre Pittosporum, et autres dermatomycoses.

    Définition : Les mycoses que plus fréquemment affectent les ongles des mains et des pieds sont provoquées par des levures ou champinions appelées dermatophytes, il existe cinq catégories:

  • 1.- La mycose subunguéale distale y laterale: Voir photos

  • Causes les plus communes: Trichphyton rubrum, T interdigitale, T.schoenleinii, Candida albicans, C.parapsilosis, Scopulaiopsis brevicaulis y Hendersonula toruloidea
  • 2.- La mycose superficielle blanche: Voir photos

  • Causes les plus communes : T.interdigitale, C albicans, Acremonium Y Fusarium spp.
  • 3.- La mycose subunguéale proximale blanche: Voir photos

  • Causes les plus communes : T rubrum, T.megnini, T.scholeinii y E. floccosum.
  • 4.- La mycose superficielle noire :

  • Causes les plus communes : Scytalidium dimidiatum, T.rubrum.
  • 5.- La mycose avec dystrophie totale :
  • Les symptômes : Infection généralement des ongles des mains et pieds, l'invasion fongique se confirme dans la portion proximale de la matrice unguéal ou à travers de la cutícule, l'ongle peut être spécialement infecté en combinaison avec des microtraumatismes ou des traumatismes à répétition. Les microbes et détritus sous les replies ungueales favorisent l'infection et l'inflammation. Dans un premier temps apparaissent d'abord des taches jaunes blanchâtres, l'ongle est plus sensible au toucher, en appuyant sur la plaque unguéal, il peut s'écouler un liquide d'aspect crémeux jaune ou transparent, il peut apparaître aussi un pigment verdâtre fruit d'une colonisation bactérienne. Au fur et à mesure que le champignon envahit la matrice unguéal, l'infection est étendue à des couches plus profondes. La base de l'ongle est rougie et la douleur est parfois péniblement supportable. L'infection peut apparaître effectivement d'abord dans un ongle et s'étend ensuite aux autres ongles. Avec le temps l'ongle se détache de son lit, dans d'autres situations grossissement de tout l'ongle en prenant des couleurs mélangées et une surface rugueuse. L'immunodéficience et la fréquentation dans des atmosphères humides peuvent favoriser la cronificación du processus. Les ongles peuvent également contracter cette infection dans les travaux des champs et la manipulation avec les animaux domestiques de la ferme. .
    Les maladies et anomalies suivantes peuvent simuler ou dissimuler une onychomycose :
  • Psoriasis

  • Sindrome des ongles jaunes

  • Onychogriphose

  • Paronychie

  • Exostose

  • Pseudomona aeruginosa

  • Traumatismes

  • Ongles artificiels


  • Conseils et prévention : Avant tout maintenir une hygiène rigoureuse afin d'éviter la prolifération des champignons et bactéries. Laver les mains et les pieds au moins 2 fois par jour et les sécher convenablement. Il est nécessaire d'utiliser des chaussures et des chaussettes appropriées qui facilitent la transpiration et la ventilation adéquate. On doit les changer souvent afin d'éviter ainsi des excès de transpiration et l'humidité des pieds. Effectuer une manicure au moins une fois par semaine, celle-ci, fournira une surveillance adéquate des ongles en permettant de corriger des déformations et d'améliorer leur aspect. Il faut couper la partie de l’ongle abîmé ou infecté, mais pas trop court, laissez pousser 1 ou 2mm maximum le bord libre, afin d’éviter l’incarnation.

    Attention : Les instruments de manucure ne doivent jamais être utilisés pour des ongles sains, avant de les avoir préalablement stérilisés, en cas contraire, il y a risque de contagion et probabilités d'étendre l'infection des champignons à d'autres ongles. Ne pas coller sous aucun prétexte des ongles artificiels sur les ongles infectés par des champignons, on a décrit des effets secondaires du type de réactions allergiques par contact, infections, hémorragies, paresthésies et douleur grave.

    Un remède efficace pour éviter la prolifération du champignon et calmer les démangeaisons et surtout pour éviter qu'ils s'étendent à d'autres ongles, consiste à railler une dent d'ail pour deux cuillerées à soupe de jus de citron, laisser macérer une semaine ou deux. Au moyen d'un coton imbibé avec le mélange, mouiller les ongles et laisser sécher. (Ce remède est inefficace si la maladie est rentrée dans sa phase chronique)
    Diagnostique : La méthode diagnostique employée la plus fiable, est la culture de la poussière qui est extraite après avoir coupé une vaste section de l'ongle, cette méthode permet de connaître avec exactitude le type de champignon et à quel traitement est le plus sensible, le seul inconvénient c'est qu'on tarde 1 mois à connaître le résultat. Rappelez vous que pour obtenir un bon traitement un diagnostique correct est indispensable. Toutefois, la culture est positive seulement entre 50 et 55% des ongles dans lesquels on a observé des champignons par microscopie. L'histologie peut être très utile pour démontrer l'infection par des champignons dans les cas où les cultures ont été négatives.
    Traitement : Le traitement serait composé de plusieurs lignes. La première est composée de la combinaison d'un traitement topique et un traitement oral antifongique de longue durée, quelques 2 mois au moins pour un traitement oral. Le traitement topique peut durer de 15 à 18 mois pour ongles des pieds et de 6 à 8 mois pour les ongles des mains. C’est le temps nécessaire dont aura besoin un ongle pour être régénéré dans sa totalité, lorsque l'infection aura colonisé tout le lit ungueal.
    Il faut tenir compte que la patience est la mère du traitement de la onychomycose.
    La stratégie la plus efficace pour le traitement topique de la mycose unguéale est de traiter d'abord avec des azoles ou acide undécénoique et d'utiliser des alilamines seulement si les premiers manquent d'éffet. Après avoir seulement fait ce traitement et le plus important l'accomplir, il existe encore une seconde ligne. Celle-ci se base sur l'extirpation chirurgicale de l'ongle. elle est seulement réservée pour des cas très rebelles et elle est pratiquée selon le dermatologue qui suit le patient et sous anesthésie locale. Quand on a extirpé la totalité de l'ongle, il y a peu de probabilités pour récupérer l'ongle. Seulement si on conserve la matrice unguéale l'ongle poussera à nouveau en un processus lent de plusieurs mois d'évolution.
    En conclusions : Selon des études qui seraient menées dans des services de dermatologie dans des hôpitaux de divers pays, il résulte que le traitement chirurgical ajouté á l'application topique de zéolithe stérilisée à 100 % utilisée sur des patients, offre un plus grand pourcentage de guérisons, diminue considérablement le temps de traitement ainsi que le coût moyen par patient que d'autres traitements employés jusqu'à présent, et on a pas signalé de rechutes.

    Chez des personnes qui souffrent de diabète, ceux-ci doivent contrôler et réviser quotidiennement leurs ongles, pour que ces champignons ne se transforment pas en infections très graves. Consultez à votre médecin si vous remarquez toute anomalie. Grossissement de l'ongle, changement dans sa couleur ou bien des douleurs insupportables.
    Important: La automédication est totalement déconseillé sans une préalable analyse antifongique, et dans le cas où celle-ci sera positive, il faut absolument faire appel à un antibiogramme antifongique afin de déterminer la sensibilité des levures ou champignons les plus fréquemment rencontrés à l’égard aux nombreux produits antifongiques commercialisés, et ainsi, définir la thérapeutique en fonction des résultats. Si l’antifongique employé arbitrairement pour le traitement ne peut pas agir efficacement sur les levures pathogènes, ce dernier ne fera qu’augmenter d`avantage la résistance au traitement. Consultez avec votre dermatologue, différentes méthodes d’antibiogrammes antifongiques sont proposées.

    Bibliographie
    Altérations cosmétiques:
    Las alterations les plus comunes dues á des causes cosmétiques sont les suivantes:
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    Allergies des ongles:
    Les allergies peuvent se manifester à travers les ongles après avoir appliqué des produits qui contiennent des substances allergiques.
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    Anonychie:
    elle se manifeste par l'absence d'une partie ou la totalité d’un ou plusieurs ongles.
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    Bandes longitudinales pigmentées de l'ongle:
    Aussi appelées mélanonychie longitudinale (M.L). C'est souvent un dilemme de diagnostique pour les dermatologues
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    Chromonychie, ongles jaunes:
    Modification de la couleur unguéale, qui apparaît suite à la combinaison entre le brillant de l'ongle et le rose de la vascularisation du lit unguéal
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    Dystrophie des 20 ongles:
    La dystrophie des 20 ongles est une maladie inflammatoire bénigne acquise de la matrice unguéale.
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    Exostoses subunguéales:
    Elles apparaissent dans la phalange distale et sont composées d'os mûr avec une couverture fibrocartilageuse
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    Fragilité des ongles:
    Les ongles ont tendance à perdre leur résistance, deviennent mous se dédoublent et se cassent facilement. les principales causes sont:
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    Hemorragies en éclats:
    Une hémorragie en éclats, aussi connue sous le nom d'une hémorragie de l’ongle, ressemble effectivement à une écharde sous l'ongle. ou hémorragie sous les ongles:
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    koïlonychie:
    Inversement dans la courbure des axes longitudinal et transversal de l'ongle, qui lui confère un aspect concave dorsal.
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    Kyste muqueux:
    Les kystes muqueux sont des sacs de petites tailles, remplis de liquide qui se forment sur les doigts.
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    Leuconychie:
    Fréquemment des modifications de la couleur de la plaque unguéale. Elle présente généralement des taches blanches transversales provoquées par de petits traumatismes dans la matrice unguéale
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    Lichen plan:
    Le lichen plan est une maladie qui affecte la peau et les muqueuses. Il peut durer entre des mois et une année, en plus il peut même affecter les ongles ce qui paraît indiquer que le processus commence s’autolimiter.
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    Nutriments pour ongles:
    Les suppléments et complèments nutritionnels doivent répondre aux besoins de nos ongles, en leur apportant les vitamines et minéraux les plus indispensables pour solutionner les problèmes unguéales concrets.
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    Ongles artificiels
    avantages et inconvénients :
    Les ongles artificiels, ongles de gels, ongles sculptés, capsules plastiques, peuvent êtres hautement toxiques et très agressifs pour les ongles.
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    Ongles atrophiques :
    Plus petit développement des ongles et diminution de leur épaisseur et texture, par des altérations endocriniennes ou par des causes traumatiques ou infections des ongles
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    Ongles en verre de montre :
    Ongles bombés noirs ou gris avec des doigts hippocratiques avec déformation caractéristique en "baguette de tambour".
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    Ongles encarnés:
    L'ongle incarné est la conséquence d'un fragment d'ongle qui pénètre dans la chair et provoque inflammation et douleur. Il existe 2 types :
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    Ongles en bec de perroquet:
    Courbures exagérées longitudinales, elles sont aussi appelés ongles en bec de perroquet, quand elles ne présentent aucune autre malformation associée.
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    Ongles du guitariste:
    Des microtraumatismes produits par les cordes de la guitare, les rendent plus vulnérables aux déformations et á des ruptures.
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    Ongles striés longitudinales:
    S'ils sont régulieres et non très prononcées, ne sont pas d'importantes altérations
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    Ongles striés transversales :
    Sillons, cannelures ou dépressions transversales de la lame unguéale, appelés aussi des lignes de Beau. On les retrouve après une modification dans la croissance de l'ongle.
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    Ongles striés en formes de bosses:
    Les grignotages onychophagiques, les ongles artificiels et les traumatismes à répétitions, peuvent provoquer aussi des modifications de la plaque unguéale
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    Ongles striés, piquetages et dépressions:
    Il s'agit de dépressions et piquetages sur la surface unguéale, elles peuvent être plus ou moins profondes et en découpes régulières ou irrégulières.
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    Onychomycose:
    Les mycoses que plus fréquemment affectent les ongles des mains et des pieds sont provoquées par des levures, ou champinions appelées dermatophytes, il existe cinq catégories:
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    Onychophagie, se manger les ongles:
    Habitude compulsive de se ronger les ongles, les personnes nerveuses sont plus prédisposées á manger ou ronger leurs ongles. Sa réitération dans le temps provoque des lésions variées.
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    Onychorrhexis:
    Fissure ou rupture longitudinale des ongles. Nous la trouvons dans des modifications nutritionnelles comme déficit de minéraux
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    Onycholyse :
    Décollement de l'ongle de son lit de son côté distal ou latéral, avec persistance de l'union avec la matrice unguéale.
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    Onychochizia:
    Desquamation ou dédoublement des lames des ongles en provoquant une séparation de ses couches
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    Paronychie:
    Se caractérise par une Inflammation des replis situés autour des ongles.
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    Pachyonychie congénitale:
    La Pachyonychie congénitale est une maladie transmise héréditairement, peu fréquente, caractérisé par dystrophie unguéale
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    Pseudomona aeruginosa: L’infection par Pseudomonas ou bacille pyocyanique, est toujours la conséquence d'une complication de la onycholyse et la paronychie chronique,
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    Psoriasis unguéal:
    Le Psoriasis peut aussi affecter les ongles.
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    Traumatismes des ongles:
    Fréquemment des ongles des pieds, dues á des lésions accidentelles, des chaussures trop étroites et inadéquates ou des activités sportives entre autres.
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    Tumeur glomique:
    La tumeur glomique est une affection de l’ongle liée à l'augmentation du volume des glomus neuro-mio-arterial.
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    Verrues péri-unguéales:
    Les verrues péri-unguéales apparaissent sous ou autour des ongles des pieds et des mains.
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    Onychomadèse:
    cette altération des ongles produit une séparation unguéale proximale qui est distalement étendue ver le bord libre de l'ongle.
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    Bibliographie
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