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29 avr. 2012

Actualité santé - Nouvelles sur la santé

* Une seule gélule contre les maladies cardiaques et cérébrales

Une seule gélule, le Polypill, contre les maladies cardiaques et cérébrales. Une sorte de super-pilule, la pilule unique Polypill, qui combine trois médicaments contre l'hypertension, une statine (anticholestérol) et de l'aspirine, a en effet réduit de 50 à 60% les risques de maladies cardiovasculaires au sein d'une population en bonne santé.

Une gélule qui contient un anticholestérol, de l'aspirine ainsi que trois médicaments contre la tension pourrait réduire de 50% le risque d'attaques cardiaques et cérébrales.
Une sorte de super-pilule, la pilule unique Polypill, qui combine trois médicaments contre l'hypertension, une statine (anticholestérol) et de l'aspirine, a en effet réduit de 50 à 60% les risques de maladies cardiovasculaires, sans effet secondaire, chez des sujets en bonne santé selon un essai mené par des chercheurs indiens et canadiens du « Population Health Research Institute » de l'Université McMaster (Ontario, Canada).


Cette étude, publiée dans la revue médicale britannique The Lancet, a été conduite en Inde auprès de 2.053 participants âgés de 45 à 80 ans, issus de 50 villes différentes, les données ayant été agrégées via un site Internet sécurisé.
Une sorte de super-pilule, la pilule unique Polypill, qui combine trois médicaments contre l'hypertension, une statine (anticholestérol) et de l'aspirine, a en effet réduit de 50 à 60% les risques de maladies cardiovasculaires au sein d'une population en bonne santé.
Pour les auteurs, « Cette formulation pourrait être utilisé pour réduire les multiples facteurs de risque et le risque cardiovasculaire. » La question est donc désormais de savoir si le Polypill pourra sauver le monde des maladies cardiaques.
Le concept est de plus assez simple. Plusieurs médicaments sont disponibles (de manière générique et donc peu coûteuse) afin de traiter un grand nombre de facteurs de risque de maladie cardiaque.
Ainsi, les regroupant dans une seule pilule, on pourrait réduire les maladies cardiaques de 80%. Cette approche pourrait avoir de vastes implications pour la santé mondiale, d’autant que les maladies cardiaques sont la principale cause de décès dans le monde.
L’étude de cette gélule contre les maladies cardiaques et cérébrales a été financée par le laboratoire indien Cadilla Pharmaceuticals.


* Un médicament contre le diabète préviendrait les maladies du coeur

Des chercheurs ont découvert qu’un médicament utilisé contre le diabète serait également efficace pour prévenir certaines maladies du coeur et la haute pression chez les individus qui sont très à risque de développer ces maladies.


L’an dernier, des chercheurs avaient démontré qu’un traitement avec l’acarbose pouvait prévenir le diabète de type 2 chez les patients qui ont un risque élevé de développer cette maladie. Ils ont utilisé le même groupe de 1368 patients pour déterminer si l’acarbose pouvait aussi les protéger contre certaines maladies du coeur et la haute pression.

Plusieurs scientifiques croient que des niveaux élevés de sucre dans le sang contribuent au développement de certaines maladies cardiaques et de l’hypertension. L’acarbose étant reconnue efficace pour abaisser les taux de sucre dans le sang après les repas, les chercheurs ont pensé que le médicament pourrait protéger contre les maladies cardiovasculaires et l’hypertension.

Après trois ans, les chercheurs ont découvert que les patients qui prenaient de l’acarbose coupaient de moitié leurs risques de développer une maladie cardiaque. De plus, ces patients étaient 34% moins susceptibles de développer de la haute pression.

Ces résultats supportent ainsi l’idée selon laquelle les taux de sucre sanguins influenceraient les risques de développer des maladies cardiaques ou de la haute pression. Les chercheurs soulignent ainsi l’importance d’identifier et de traiter les gens qui présentent un risque élevé de diabète de type 2 puisqu’en abaissant leurs niveaux de sucre dans le sang, on les protégerait contre ces maladies. Rappelons que beaucoup de gens qui souffrent du diabète de type 2 l’ignorent et ne sont donc pas traités.


* Le cœur des femmes plus sensible au stress

L'irrigation cardiaque reste stable après une forte émotion, augmentant le risque d'infarctus.

Cause importante de décès en France, les maladies coronariennes ne frappent pas de la même manière selon le sexe. Alors que la fréquence des accidents cardiaques reste plus importante chez les hommes que chez les femmes, ces dernières ont plus de risque d'avoir des symptômes de malaise cardiaque après une forte émotion.
Tentant de comprendre les raisons de cet écart, des chercheurs de la faculté de médecine de Pennsylvanie (États-Unis) ont découvert que le débit sanguin dans les artères coronaires augmente chez les hommes soumis à un stress, mais reste stable chez les femmes - ce qui pourrait expliquer la plus grande fragilité de leur cœur lors d'une émotion intense.

Conductance des artères

L'expérience a été menée auprès de 17 hommes et femmes en bonne santé. Le rythme cardiaque et la tension artérielle de chaque volontaire ont d'abord été mesurés, ainsi que la «conductance» des artères coronaires, qui alimentent le cœur en sang oxygéné, au moyen d'un Doppler. Les «cobayes» se sont ensuite livrés à des exercices de calcul mental pendant trois minutes - une suite de soustractions de 7 à partir d'un nombre choisi au hasard. Pour aggraver le stress, les scientifiques ont harcelé les candidats, leur demandant de répondre plus vite ou prétendant, à tort, que leur calcul était faux.
À l'issue de l'examen, les trois mesures ont été renouvelées. Résultat: au repos, hommes et femmes avaient des résultats quasiment similaires. Après le test, leur rythme cardiaque et leur pression sanguine avaient augmenté dans les mêmes proportions. Mais alors que les hommes avaient bénéficié d'une meilleure irrigation cardiaque, la conductance des artères féminines était restée inchangée.
«Cela permet de comprendre pourquoi les femmes réagissent moins bien, sur le plan cardiaque, à des événements stressants comme la perte d'un époux», remarque le responsable de ce travail présenté au Congrès de biologie expérimentale, organisé cette semaine à San Diego (Californie) par la Société américaine de physiologie.
«Même si l'étude porte sur un faible échantillon, elle constitue une piste de réflexion très intéressante, commente de son côté le Pr Claire Mounier-Vehier, vice-présidente de la Fédération française de cardiologie. Un problème structurel est probablement à l'origine de cette différence de réaction au stress. Les variations hormonales, que connaissent les femmes au cours de leur vie, sont peut-être une des explications. Leurs artères vieillissent plus vite que celles des hommes: à la ménopause, leurs vaisseaux se rigidifient et s'épaississent.»
De manière plus générale, l'étude remet également l'accent sur les effets négatifs du stress pour la santé.

20 avr. 2012

Système cardio-vasculaire

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19 avr. 2012

A propos de notre bébé...

Combiner le sein et le biberon
L’allaitement

L'allaitement maternel est idéal pour votre enfant. Demandez conseil auprès du personnel qualifié des services de santé si votre enfant a besoin d’un aliment complémentaire ou si vous n’allaitez pas.

L'alimentation au biberon : quelles sont mes options ?

Si vous décidez d'introduire le biberon, la meilleure option est d'utiliser du lait maternel que vous aurez tiré au préalable. Ainsi, vous offrez à votre bébé des avantages nutritionnels similaires au lait maternel pris directement au sein. Idéalement, il vaut mieux attendre que la lactation soit bien installée avant de tirer votre lait et d'introduire le biberon. Si vous ne tirez pas votre lait, vous devrez choisir un lait infantile : parlez-en à votre professionnel de santé qui saura vous conseiller au mieux selon les besoins individuels de votre enfant.

Comment introduire un biberon de lait maternel ?

La lactation est entretenue par la quantité de lait extraite de vos seins. Plus un sein est vide, plus votre corps produira de lait. À l'inverse, si le lait reste dans un sein et n'est pas extrait dans les 3 à 4 heures, cela peut affecter votre lactation car votre corps commencera à produire moins de lait. Si vous décidez d'introduire un biberon de lait maternel, il est conseillé de tirer votre lait au moment où vous auriez normalement allaité, ou dans un proche délai. En effet, il est important, en particulier au cours des premiers mois d'allaitement, d'extraire suffisamment de lait de votre sein dans les délais mentionnés ci-dessus afin de maintenir la lactation. En général le meilleur moyen d’extraire ce lait est votre bébé lui-même ! C’est pourquoi il est conseillé de n'introduire aucun biberon pendant au moins 6 semaines, jusqu'à ce que votre lactation soit bien établie.
Il est important de garder ceci en tête lorsque vous déterminez la tétée que vous voudriez remplacer par un biberon. Il est préférable de ne remplacer qu'une tétée à la fois.

Comment puis-je introduire un biberon de lait infantile ?

Que vous souhaitiez passer à un allaitement mixte ou du sein au biberon, faites-le progressivement. Si vous introduisez un biberon de lait infantile, vos seins peuvent devenir lourds et inconfortables à l’heure de la tétée remplacée. Il est conseillé d'extraire manuellement ou à l'aide d'un tire-lait juste assez de lait pour soulager l'inconfort. Extraire trop de lait maintiendra le niveau de lactation (or si vous voulez remplacer une tétée, le but est que votre lactation diminue) et ne pas en extraire du tout peut entraîner une gêne très importante. La plupart des mamans proposent un biberon en remplacement d’une tétée. Il est recommandé de conserver les tétées du matin et du soir et de ne les remplacer qu’en dernier.
Avant de préparer un biberon, assurez-vous d'avoir tout l'équipement nécessaire : biberons, tétines, stérilisateur, etc. et préparez le biberon avec soin.


L'allaitement mixte

On appelle allaitement mixte un régime de deux laits que l'on donne, à titre transitoire ou définitif, au nourrisson s’il ne reçoit pas assez de lait de sa maman.

On pratique l'allaitement combiné de deux manières :

Soit en complétant chaque tétée
-La maman donne le sein
-Puis elle propose à l'enfant un biberon
-L'enfant boira ce dont il a besoin
Soit en alternant tétées et biberons
-On remplace complètement une ou plusieurs tétées par un biberon.
-Il ne faut pas supprimer la première tétée ni la dernière, pour que l'intervalle entre les tétées ne soit pas trop long.

Avec l'allaitement combiné, les selles ressemblent alternativement à celles de l'enfant nourri au sein et à celles de l'enfant nourri au lait infantile ; c'est tout à fait normal.
Cet allaitement constitue le plus souvent la première étape d'un sevrage progressif.
Si la maman doit s'absenter, sachez que le lait maternel se congèle parfaitement. Dans ce cas, il faut utiliser un tire-lait.

Allaitement au biberon

Si vous décidez d’arrêter l’allaitement au sein, l’allaitement au biberon est une excellente alternative. Prenez votre temps et profitez bien du moment d’intimité avec votre bébé quand vous lui donnez le biberon.

Quand passer de l'allaitement au sein à l'allaitement au biberon?

Vous pouvez envisager de passer de l’allaitement au sein à l’allaitement au biberon au moment où vous ne pouvez plus et/ou ne voulez plus nourrir votre bébé au sein. Parlez-en à votre médecin (pédiatre) ou à l’infirmière. La transition va au-delà d’un changement de mode d’alimentation. L’allaitement au sein crée un lien intime entre la mère et le bébé. L'allaitement au biberon signifie que papa peut également jouer un rôle actif et construire un lien comparable pendant que maman peut précisément souffler un peu.

Réduire progressivement le nombre de tétées au sein

Si vous décidez de ne plus nourrir votre bébé au sein, prévoyez une période de transition. Il faut compter entre 15 jours et 3 semaines. Cette période peut se découper en 5 ou 6 étapes, en fonction du nombre de tétées que vous donnez par jour. Chaque étape prend environ 3 jours : cela permet au bébé de s'habituer. Les schémas ci-dessous peuvent servir de guide mais vous devez également tester vous-même si ce rythme vous convient. Schéma pour 6 tétées par jour:

Schéma pour 6 tétées par jour:


Tétée
1
2
3
4
5
6
Étape 1
Sein
Sein
Sein
Biberon
Sein
Sein
Étape 2
Sein
Biberon
Sein
Biberon
Sein
Sein
Étape 3
Sein
Biberon
Sein
Biberon
Biberon
Sein
Étape 4
Sein
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon
Sein
Étape 5
Sein
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon
Étape 6
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon

Schéma pour 5 tétées par jour:

Tétée
1
2
3
4
5

Étape 1
Sein
Sein
Sein
Biberon
Sein

Étape 2
Sein
Biberon
Biberon
Biberon
Sein

Étape 3
Sein
Biberon
Biberon
Biberon
Sein

Étape 4
Sein
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon

Étape 5
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon


Combiner l'allaitement au sein et l'allaitement au biberon

Vous pouvez très bien décider également de passer à une combinaison d’allaitement au sein et au biberon. La production de lait maternel s’adaptera très facilement aux besoins de votre enfant. Vous produirez donc moins de lait au moment où vous allaiterez plus au biberon. La transition s'applique aussi bien à votre enfant qu'à vous-même. Parlez-en à votre médecin (pédiatre) ou à l’infirmière. La transition va au-delà d’un changement de mode. Faites bien attention aux réactions de votre bébé et tenez-en compte. Si votre bébé semble ne pas apprécier, ne continuez pas à réduire l’allaitement au sein. Vous pouvez éventuellement réduire la tension mammaire en extrayant un peu de lait de vos seins.

Allaitement exclusif au biberon

Une fois que vous serez passée complètement à l’allaitement au biberon, vous remarquerez que la lactation s’arrêtera progressivement.

Allaitement au biberon en guise d’alternative

L’allaitement au biberon est l’alternative quand vous ne pouvez ou ne voulez plus nourrir votre bébé au sein. Une fois que vous êtes passée à l'allaitement au biberon, vous pourrez davantage vous reposer et mieux profiter de votre vie de famille. À présent, le bébé peut également être nourri par son papa et ce nouveau mode d’alimentation est parfois positif pour tout le monde : le bébé, la maman et le papa.

Quel type d’allaitement au biberon et dans quelle quantité?

Cela dépend de l’âge et du poids du bébé. Vous pouvez lire sur les emballages Kruidvat (ou sur ce site à la section : descriptions des produits) les directives du schéma d'allaitement pour chaque catégorie d'âge et de poids des bébés. Consultez également votre médecin (pédiatre) ou l'infirmière pour savoir quels sont les besoins de votre enfant.

Préparer

Des conseils relatifs à la préparation du lait figurent sur chaque emballage de Kruidvat. Suivez-les toujours. Une préparation non appropriée de l'alimentation s'accompagne de risques.
1. Lavez-vous bien les mains. Faites bouillir le biberon et la tétine 1 x par jour pendant 3 minutes.
2. Faites chauffer la quantité nécessaire d’eau et refroidissez jusqu’à la température de 37 °C.
3. Versez la quantité d’eau prescrite dans le biberon.
4. Utilisez le doseur joint et remplissez-le de poudre. Égalisez avec le dos d'un couteau propre.
5. Versez le nombre de doses prescrites dans l’eau du biberon
6. Fermez le bouchon du biberon. Secouez jusqu’à ce que la poudre soit bien dissoute.
7. Important! Contrôlez la température du lait en posant le biberon sur la face intérieur de votre poignet.
8. Ouvrez le paquet de poudre et conservez-le dans un récipient en plastique. Après usage, fermez bien le récipient en plastique (il doit être hermétique).


Chauffer

Veillez tout d’abord à utiliser de l’eau propre (précuite). Versez la quantité d’eau prescrite et la poudre dans le biberon. L'eau doit être à environ 40 °C. Vous pouvez arriver à cette température en chauffant un peu dans le four à micro-ondes ou dans un chauffe-biberon. Il se peut que vous préfériez le chauffe-biberon parce qu’il est automatiquement réglé à la bonne température. Prenez l’habitude, juste avant de donner le biberon, de contrôler la température du lait en apposant le biberon sur la face intérieure de votre poignet. Vous éviterez ainsi de donner accidentellement un lait trop chaud à votre bébé.

Conserver

Le lait préparé a une durée de conservation de maximum 2 heures hors du frigo. S'il reste du lait, jetez-le, ne le conservez pas. Séchez bien le doseur. Ne remettez en aucun cas un doseur humide dans la poudre. Conservez l'emballage qui a été ouvert dans un endroit sec et frais. Ne conservez pas la poudre dont l’emballage est ouvert depuis plus de 4 semaines.

Profiter de ce moment d’intimité

Donner le biberon est un moment d’intimité que vous devez savourer tous les deux. Cherchez toujours un endroit calme et paisible et prenez le temps qu'il faut.

Bébé à moitié couché

Mettez le bébé dans une position confortable, posez sa tête dans le creux de votre bras et posez votre bras sur l'accoudoir ou un coussin.

Desserrer l’anneau du biberon

Desserrez l’anneau du biberon. Pour aider le bébé, frottez doucement la tétine sur ses lèvres. Votre bébé ouvrira de lui-même la bouche et commencera à boire.

Ne pas forcer

Ne forcez jamais. Regardez et écoutez bien votre bébé et réagissez en conséquence. Si votre bébé éprouve la moindre difficulté, faites preuve de patience et essayez de l'aider. Quand votre bébé aura faim, il boira, c'est certain.

15/20 minutes, des intermèdes de 2 heures : prendre le temps

Prenez le temps qu’il faut pour une tétée. La plupart du temps, cela vous occupera de 15 à 20 minutes mais cela peut différer d’une fois à l’autre. Prévoyez des intermèdes d’environ 2 heures.

Si votre enfant en veut plus, donnez-le-lui

Dans la très grande majorité des cas, votre bébé s’en tiendra aux quantités prescrites. S’il vous fait comprendre occasionnellement qu’il en veut plus, soyez souple et donnez-lui-en un peu plus. Si cette demande supplémentaire revient régulièrement, contrôlez si vous suivez bien le schéma d’allaitement approprié ou consultez votre cabinet médical ou votre médecin de famille.

Le laisser bien assimiler

Après la tétée, laissez à votre bébé le temps de bien assimiler ce qu'il vient de boire. Si vous bougez le bébé juste après la tétée, il risque de tout remettre. Et ni vous, ni votre bébé ne l'appréciera.

Éviter l'ingestion d’air

Veillez à ce que l’ouverture de la tétine ne soit pas trop grande et que la tétine soit bien remplie avant de commencer l'allaitement. Préférez donner plus souvent de petites quantités que tout en 1 fois.

Faire bouillir les biberons

Faites bouillir les biberons et les tétines au moins une fois par jour. Entre-temps, vous pouvez rincer le biberon utilisé et le nettoyer à l'eau chaude. Faire bouillir le biberon signifie le mettre dans une casserole pendant environ 3 minutes dans de l'eau portée à ébullition. Ajoutez ensuite les tétines, les anneaux de réglage et les bouchons et faites bouillir le tout encore 2 minutes. Déversez l'eau de la casserole et essuyez les biberons, les anneaux et les bouchons dans une serviette propre. Après, il vaut mieux conserver les biberons au frigo.

Stériliser au lave-vaisselle est impossible

Il est impossible de stériliser les biberons au lave-vaisselle. La température y atteint au maximum 65 °C et ce n'est pas suffisant.

Stériliser au four à micro-ondes n’est pas indiqué

Vous ne pouvez pas stériliser les biberons au four à micro-ondes. La stérilisation n’a lieu qu’à l’intérieur du biberon et prend beaucoup de temps. L'extérieur du biberon, le bord et le pas de vis, par contre, ne sont jamais chauffés suffisamment pour être stérilisés.

Comment prendre le bébé

L'essentiel est que le nouveau-né éprouve le plus grand bien-être possible car si ses 1ères expériences corporelles s'avèrent positives, il envisagera les suivantes en toute confiance. En ce qui concerne la manière de le prendre proprement dite, la maman doit absolument éviter que la tête de son bébé ne parte en arrière, ce qui lui permettra de se sentir en sécurité.

Comment faire ?

Avant de débuter, il faut savoir que le mouvement des mains est très important. Soulever sa tête de la main droite, glisser ensuite la main gauche sous sa tête, ce qui permet à la maman de libérer son bras droit pour le glisser le long du dos. De la sorte, la tête de Bébé se positionne dans le creux du coude, la colonne vertébrale le long de l'avant-bras et les fesses aux environs du creux de la main. La maman constatera rapidement qu'il est très agréable de porter son enfant de cette façon car elle le sent détendu. Par ailleurs, elle l'est également puisque ainsi porté, il ne risque pas de glisser.
Son visage est également proche de celui de la maman, ce qui permet à celle-ci de lui sourire et de lui parler.
Cette position, contrairement à la position verticale, fait en sorte que sa colonne vertébrale soit étirée et non tassée et que sa respiration puisse être plus profonde. Cette façon de le prendre et de le porter convient à tous les déplacements à effectuer avec lui. Il faut donc que la maman veille toujours à ce que la tête de son bébé soit correctement soutenue par sa main car la tête d'un tout petit est très lourde par rapport au poids de l'ensemble de son corps.Et vu qu'il n'a encore que très peu de force et que ses capacités de coordination sont insuffisantes, le fait de devoir tenir sa tête pendant un long moment lui demande un effort important, ce qui le fatigue. En balade, de la manière expliquée ci-dessus, en lui montrant un tas de choses, la maman s'apercevra que c'est un véritable plaisir. Il se peut que Bébé préfère une autre position. Alors, ne pas l'en priver mais être toujours attentive au poids de sa tête et au bien-être que lui procure un dos étiré.

Choix des couches

Choix et entretien

Le choix des couches pour bébé contribue à la qualité de vie de la famille. Les parents choisissent les couches pour leur bébé en se basant sur un certain nombre de critères :

-> La meilleure hygiène possible à leurs yeux
-> L’efficacité du produit, la bonne tenue de la couche
-> Le confort de bébé, sa liberté de mouvement et son habillement
-> La praticité : rapidité, simplicité de la pose et du retrait de la couche, utilisation en toutes circonstances
-> La nécessité ou non de tâches complémentaires (lavage, séchage,..)

-> Le coût.
Utiliser des couches bébés à usage unique permet alors un gain de temps précieux sur les tâches quotidiennes. C'est du temps en plus consacré à bébé ! Car l'important, et les parents sont unanimes, c'est de pouvoir passer du temps en famille, suivre l'évolution de leurs enfants, assurer leur activité professionnelle mais aussi continuer à partager des moments avec leurs proches.

Si la couche bébé à usage unique a contribué à améliorer la vie de la famille et de la maman en particulier, elle a d’abord permis d’améliorer la vie de bébé lui-même.
Outre les avancées que la couche bébé jetable a apportées dans le domaine de l'hygiène et de la santé, la couche bébé jetable présente d'autres avantages :

-> Elle est conçue pour s’adapter à la morphologie de chaque bébé : élastiques à l’entre-jambes, adaptation à son tour de taille grâce aux attaches repositionnables sur la bande spécifique…
-> Elle est adaptée aux différents stades de développement de bébé, de sa naissance à l’apprentissage de la propreté et le laisse libre de ses mouvements.
-> Elle est pratique et peut être utilisée partout, à la maison comme en voyage, avec un minimum de contraintes. Elle s’emporte facilement. Une fois souillée, elle se jette aussitôt, sans devoir être rapportée à la maison pour être lavée.
-> Elle est compatible avec tous les modes de garde : baby-sitters, nourrices, crèches, grands-parents… tant en termes d’hygiène que de praticité.
-> Sa finesse et ses performances lui permettent d’être utilisée également en toute discrétion par des enfants connaissant des problèmes d’énurésie.

Les changements de couche : simples comme bonjour...

Tout comme l'allaitement ou la préparation des repas, les changements de couche font partie intégrante du métier de parent... mais ils prennent parfois des allures de corvée infinie. Quelques connaissances de base vous aideront à garder Bébé au sec sans trop de difficultés.
À la base...

 Changer la couche d'un nourrisson, c'est avant tout une affaire de bon sens. Votre objectif doit être d'assurer à Bébé des fesses au sec et un bien-être général maximal. Tout d'abord, rassemblez tout ce dont vous aurez besoin :
• Une couche propre;
• Un onguent contre l'érythème fessier ou de la vaseline;
• Une débarbouillette en tissu doux et une petite bassine d'eau tiède ou une débarbouillette jetable.
Attention ! — Ne laissez jamais votre enfant sans surveillance sur sa table à langer. Même les nouveaux-nés peuvent rouler, tomber de la table et se blesser.
Tout d'abord, retirez la couche souillée. Si elle est seulement mouillée, remettez-en une propre tout de suite sans laver les fesses de Bébé ou alors, essuyez-les simplement avec une débarbouillette jetable ou une débarbouillette en tissu humidifiée à l'eau tiède. Pour en savoir plus sur l'hygiène du cordon ombilical, il y  aura des  détails plus bas.
Si la couche contient des matières fécales, lavez les fesses de l'enfant avec une débarbouillette jetable ou une débarbouillette en tissu humidifiée à l'eau tiède, puis séchez en tapotant la peau sans frotter. Passez toujours la débarbouillette de l'avant vers l'arrière pour éviter d'introduire des bactéries dans les voies urinaires. Il est inutile de laver les fesses de Bébé au savon, sauf si l'eau ne suffit pas pour éliminer les traces de selles. Utilisez alors un savon doux. Rappelez-vous que tous les savons privent la peau de Bébé de ses huiles protectrices naturelles.
Appliquez ensuite la pommade calmante ou la vaseline et mettez une couche propre à l'enfant. Évitez la poudre pour bébés— il ne prévient pas l'érythème fessier ni ne l'apaise, et peut s'avérer dangereux si le bébé l'inhale.
En grandissant, Bébé gigote de plus en plus au moment des changements de couche. Gardez quelques jouets à proximité de la table à langer pour capter son attention et le calmer.
Si c'est une fille
• Il se peut que vous constatiez un léger saignement ou des pertes dans les quelques jours suivant la naissance. Ce phénomène est tout à fait normal et témoigne du fait que l'organisme de la fillette s'ajuste aux changements hormonaux postnataux.
Si c'est un garçon
• S'il n'est pas circoncis, ne tirez pas le prépuce vers la base pour mieux nettoyer cette zone. Il se desserrera avec le temps, et peut en général se rétracter complètement vers les trois ans.
• Les mamans expérimentées couvrent parfois le pénis de leur enfant d'une débarbouillette pendant qu'elles le changent... Cela leur évite d'être arrosées !
L'érythème fessier L'érythème fessier touche les bébés qui portent des couches— autrement dit, tous les bébés ! Il prend plusieurs formes mais se manifeste en général par une éruption rouge dans la zone couverte par la couche.
Quelles sont les causes de l'érythème fessier ? Plusieurs facteurs en sont responsables :
• L'humidité contre la peau de Bébé;
• Les enzymes intestinales dans les selles de l'enfant;
• L'ammoniaque qui se forme quand l'urine et les selles se mélangent;
• Les couches trop raides ou l'irritation causée par les nettoyages trop vigoureux de la peau.
Heureusement, il existe plusieurs méthodes pour prévenir l'érythème fessier. Les plus courantes sont les suivantes :
• Changer souvent la couche;
• Utiliser des couches jetables super absorbantes;
• Appliquer un peu de pommade à l'oxyde de zinc ou de vaseline pour protéger la peau de Bébé de l'humidité. On trouve maintenant dans le commerce des couches contenant un produit qui apaise l'érythème fessier. Laissez aussi l'enfant aller fesses nues un peu chaque jour. L'air permet à la peau de sécher... et Bébé est enchanté de bénéficier d'une telle liberté de mouvements !
Quand faut-il changer la couche ?
Les parents sont les mieux placés pour savoir quand changer leur enfant. Les nouveaux-nés peuvent avoir besoin d'une couche propre une dizaine de fois par période de 24 heures. Cela paraît beaucoup, mais c'est bon signe : si l'enfant doit être changé souvent, c'est qu'il mange suffisamment et que son organisme traite correctement les aliments ingérés. Les couches en tissu sont moins absorbantes que les jetables. Si vous optez pour le coton, veillez donc à changer Bébé encore plus souvent.
L'enfant doit être changé moins souvent à mesure qu'il grandit, mais toujours aux mêmes moments de la journée : quand il se lève, avant ou après chaque repas, après la sieste, avant d'aller se coucher pour la nuit. Rappelez-vous qu'en gardant Bébé constamment au sec, vous l'aidez à éviter le désagréable érythème fessier.
L'urine

Les bébés ne font pas pipi à heures fixes ! Les muscles vésicaux (de la vessie) sont encore immatures chez le nouveau-né, ce qui l'empêche de retenir l'urine. L'enfant mouille sa couche à fréquence très variable : les normales vont d'une fois par heure à quatre fois par jour ! Cette variabilité s'observe aussi chez les bébés plus âgés. En général, toutefois, l'enfant doit être changé pour l'urine environ six fois par jour (quatre à six fois avec les couches jetables et six à huit avec les couches en tissu).
L'urine des bébés est très pâle dans les quelques jours qui suivent la naissance mais elle fonce graduellement à mesure qu'elle devient plus concentrée. Il est possible aussi que vous constatiez des taches rosâtres dans la couche. C'est en général de l'urine concentrée; tant que l'enfant mouille au moins quatre couches par jour, vous n'avez pas à vous inquiéter. Si ces taches persistent plus de quelques jours ou si vous relevez de véritables traces sanguines dans l'urine ou dans les selles, appelez votre professionnel de la santé sans tarder.
Les selles

Les premières selles du nouveau-né sont épaisses et vert foncé ou noires : elles sont constituées du méconium, les matières accumulées dans les intestins de l'enfant avant la naissance. Une fois que l'enfant les a expulsées, la digestion normale commence et les selles deviennent plus molles et plus claires.
La consistance et la couleur des matières fécales sont fonction des aliments ingérés. Les bébés nourris au sein ont des selles très molles, presque liquides, qui ressemblent à de la moutarde granuleuse. Les bébés nourris à la préparation pour nourrissons produisent des selles plus fermes jaunes à marron clair. Par la suite, l'enfant expulse des matières de couleur et de consistance variables selon la composition de ses repas.
La fréquence des déjections fluctue d'un enfant à l'autre. Certains éliminent après chacun de leurs repas. D'autres, en particulier les bébés nourris au sein, ne produisent des excréments qu'une fois par semaine. Communiquez avec votre professionnel de la santé si les selles de votre enfant sont dures ou très sèches, s'il semble souffrir au moment de la défécation ou si ses matières fécales contiennent beaucoup de sang, de mucus ou d'eau.
Les selles des nouveaux-nés étant souvent assez liquides, il est difficile de déterminer s'ils ont ou non la diarrhée. Pour le savoir, observez si la fréquence des déjections augmente soudainement, si les matières fécales sont plus liquides que d'habitude ou simplement différentes : ces signes peuvent indiquer un trouble intestinal, diarrhée ou autre.

Soins du cordon ombilical :

Tout ce que vous devez savoir sur le nombril

Tous les parents d'un nouveau-né s'interrogent sur les précautions et soins entourant le cordon ombilical. Ce lien qui a servi à nourrir Bébé dans votre ventre a maintenant des allures de chicot. En séchant, il deviendra brun, se ratatinera et durcira. Puis il tombera, dans les deux à trois semaines suivant la naissance.
Ce texte vous indique comment prendre soin du morceau de cordon qui est encore attaché au ventre de Bébé — les mesures à prendre pour qu'il cicatrise, sèche et tombe sans problème. Elle décrit aussi les signes d'infection à surveiller et les cas dans lesquels vous devez appeler votre professionnel de la santé pour plus de sûreté.

L'hygiène ombilicale

Ces conseils vous permettront de protéger le morceau de cordon qui reste attaché au nouveau-né.
• Quand vous changez l'enfant, faites bien attention à la base du cordon, le point d'attache qui le relie au nombril. Essuyez-la précautionneusement mais à fond pour ôter les débris humides qui pourraient s'y être agglutinés. Un coton-tige fera parfaitement l'affaire. Ne craignez pas de faire mal à Bébé — le morceau de cordon ne contient aucune terminaison nerveuse.
• Veillez à ce que le cordon soit exposé à l'air. Ainsi, il cicatrisera et séchera plus vite.
• Évitez que la couche ne frotte contre le cordon. Vous pourrez par exemple la replier sous le nombril. Vous pouvez aussi utiliser des couches jetables échancrées au sommet.
• Laissez le morceau de cordon tomber de lui-même. Autrefois, les médecins conseillaient aux mères de nettoyer le cordon à l'alcool à friction. Les recherches les plus récentes montrent toutefois que le séchage naturel le fait tomber plus rapidement. Rappelez-vous enfin que les bébés naissent avec un nombril formant une petite cavité ou une saillie. N'essayez pas de couvrir la zone ombilicale de pansements, bandes ou autres sparadraps pour modifier l'anatomie naturelle de Bébé — cela ne servirait à rien et pourrait avoir des conséquences fâcheuses.


Le bain

Tant que le cordon ombilical n'est pas tombé, mieux vaut laver Bébé à l'éponge plutôt que de l'immerger dans l'eau. Dès que le cordon est tombé, vous pouvez sans hésitation baigner Bébé dans un grand lavabo ou une petite baignoire d'enfant.
Les complications à surveiller

1. Si le cordon se met à sécréter du pus jaune ou à sentir mauvais, ou si la base rougit ou enflé, c'est peut-être qu'une infection s'est développée. Vous devez alors communiquer immédiatement avec votre professionnel de la santé.
2. La rougeur peut également être causée par le frottement du cordon sec sur la peau. Pour déterminer la cause de l'irritation, écartez doucement le cordon de la zone rouge et marquez-en les contours au stylo. Vérifiez son évolution 30 à 60 minutes plus tard. Si la rougeur persiste, surtout si elle s'est étendue et déborde maintenant de votre trait de stylo, appelez votre professionnel de la santé sans tarder. Si elle est causée simplement par le frottement du cordon, elle disparaîtra d'elle-même très vite.
3. Vous constaterez de temps à autre un petit écoulement de sang au nombril — il est tout à fait normal et s'explique par la séparation des vaisseaux sanguins. En cas de saignement, commencez par exercer une petite pression sur la zone. Si le sang continue de couler au bout de cinq à sept minutes malgré votre pression constante, appelez votre professionnel de la santé.
4. Il arrive que le nombril de Bébé enfle un peu et continue de suinter légèrement après que le cordon est tombé. C'est ce que l'on appelle un granulome ombilical. Votre professionnel de la santé pourra le traiter au nitrate d'argent pour l'assécher.



Les premiers jours / semaines avec bébé
L’allaitement dans les jours suivant la naissance se caractérise par des tétées fréquentes (souvent aux 1-2 heures). Ceci est absolument normal et désirable. Voici pourquoi:
Le lait maternel se digère très rapidement.
De la naissance jusqu’à 5 ou 6 jours, l’estomac du bébé ne peut contenir que 5-7 ml de lait à la fois (taille d’une bille). La mère, en parfaite harmonie avec les besoins de son bébé, produit environ 30-100 ml de colostrum par 24 heures. Il est donc parfaitement normal au point de vue physiologique que le bébé boive de petites quantités à des intervalles rapprochés.
Une stimulation efficace et fréquente des seins contribue à une montée laiteuse qui se produit dans un délai normal et qui est confortable pour la mère.
Lorsque l’allaitement se déroule bien (bébé tète de façon efficace et fréquente), la “montée de lait” se produit entre le 3e et 5e jour après la naissance. La mère sent ses seins devenir “chauds” au toucher, et parfois distendus, mais ceci est tolérable et diminue après chaque tétée. C’est ce qu’on appelle “l’engorgement physiologique”, qui ne dure généralement pas plus de 48 heures.
“Combien pèse-t-il?”
Une perte de poids correspondant jusqu’à 7 à 10% du poids de naissance se produit dans les premiers jours suivant la naissance. Ceci est normal, et il n’y a pas lieu de s’inquiéter ni de supplémenter le bébé. Une professionnelle compétente devrait évaluer la situation générale et l’allaitement, surveiller le bébé et intervenir seulement si la perte de poids est importante ou se poursuit durant plusieurs jours. Continuez d’allaiter fréquemment.
Attention! Certains bébés nés par induction, par césarienne ou dont la mère a reçu des médicaments par intraveineuse (peut importe le type) durant le travail naissent souvent avec un certain degré de rétention d’eau et semblent donc perdre beaucoup de poids, rapidement, après la naissance. Cependant, c’est probablement en grande partie une perte de liquide et il n’y a pas lieu de s’inquiéter si le bébé va bien.
N’oubliez pas que chaque bébé (comme chaque adulte) est unique et que le poids n’est qu’un de plusieurs paramètres dans l’évaluation de son état.
Le comportement du bébé: normal ou pas?
Dans les heures qui suivent la naissance, le bébé est généralement éveillé, alerte et disposé à des tétées précoces. Dans les 24 à 48 heures qui suivent, le contraire peut se produire et le bébé peut être très endormi et montrer peu ou pas d’intérêt à téter. Ne vous inquiétez pas. Cohabitez 24 heures sur 24. Restez peau à peau avec bébé, et offrez-lui quand même fréquemment le sein, en profitant des instants d’éveil (même s’ils sont parfois très courts et passagers). Les réserves qu’il a accumulées durant la gestation lui permettront de traverser cette période de transition sans problème. Cependant, il peut être plus sujet à une jaunisse plus prononcée ou encore à l’hypoglycémie (particulièrement s’il a d’autres facteurs de risque). Surveiller le bébé et intervenir seulement si nécessaire. Dans la majorité des cas, tout rentre dans l’ordre dans les 24-48 heures, lorsque le bébé commence à s’éveiller et à mesure que la sécrétion lactée augmente naturellement.
Jaunisse (ictère physiologique)
La jaunisse est le produit du processus normal d’élimination d’un surplus de bilirubine dans le sang du bébé. C’est pourquoi on l’appelle jaunisse physiologique (à ne pas confondre avec la jaunisse pathologique, qui est un problème médical sérieux). Elle apparaît entre les 3e et 5e jours de vie. Elle se manifeste par une pigmentation jaunâtre de la peau du bébé. Étant donné que la bilirubine est éliminée principalement dans les selles, le meilleur “remède” pour faire baisser le taux de bilirubine est d’augmenter le volume de lait ingéré par le bébé. Le lait maternel est un laxatif naturel, alors il est tout particulièrement efficace pour accomplir ceci. Lorsque la jaunisse est gérée de façon appropriée, elle atteint rarement des niveaux toxiques pour le bébé. Les suppléments d’eau ou de lait artificiel ne sont pas indiqués dans cette situation.
Voir l’article du Dr. Jack Newman Allaitement et jaunisse (ictère)
5 jours à 6 mois
À partir de l’âge de 5 ou 6 jours, et jusqu’à l’âge de 6 mois, l’estomac du bébé peut contenir de 50-60 ml de lait à la fois (taille d’une balle de golf), et la mère produit entre 500-750 ml de lait par 24 heures. Au fur et à mesure que l’allaitement s’établit, les tétées sont donc relativement plus longues et plus espacées que durant les premiers jours (aux 1½-3 heures).
Les “poussées de croissance”
À certaines périodes, le bébé peut sembler faire des tétées regroupées 24 heures sur 24. À mesure que ses besoins augmentent, ces « poussées de croissance » sont une façon naturelle d’augmenter la production de lait. Ceci peut durer 2 à 3 jours, et ne signifie aucunement que votre production lactée est insuffisante, bien au contraire. La solution n’est pas de supplémenter le bébé, mais de le mettre au sein plus souvent. Plus le bébé boit, plus vous fabriquez du lait.
Les "poussées de croissance" coïncident aussi avec des périodes de développement neurologique important, ce qui porte à croire qu'elles sont probablement une manifestation de plusieurs changements importants chez votre bébé et non uniquement une question d'alimentation, ou de croissance pondérale. C'est bon signe! Votre bébé se développe rapidement!
Extraire le lait maternel
Durant les premiers jours, s’il y a lieu d’extraire du lait maternel, la façon la plus simple et efficace est l’expression manuelle. C’est une habileté facile à maîtriser, gratuite, accessible en tout temps et qui entraîne moins de perte du précieux colostrum qu’un tire-lait.
Si vous devez utiliser un tire-lait à n’importe quel moment durant la période d’allaitement, assurez-vous d’en choisir un qui convient à vos besoins. Les tire-lait ne sont pas tous égaux, et le type d’appareil choisi varie selon l’usage qu’on en fait.
Soyez vigilante! Voici certains facteurs de risque (certains que l'on peut éviter, d'autres pas) et les problèmes d'allaitement qui peuvent y être associés:
Il a été démontré que les analgésiques ou épidurales administrés pendant le travail peuvent avoir un impact sur le début de l’allaitement, et cet effet indésirable peut durer de quelques heures à quelques semaines (retard de la première tétée, bébé somnolent, succion désorganisée, supplémentation, refus de téter...)
Si vous avez des antécédents de mycoses (infections vaginales, etc.) et/ou si l'on vous a administré des antibiotiques durant la période périnatale, ceci peut constituer un facteur de risque additionnel pour les mycoses des mamelons et/ou chez le bébé. Il existe plusieurs mesures pour les prévenir les mycoses. Demandez à votre consultante certifiée en lactation.
L’usage de tétines artificielles (suces, biberons) peut interférer avec l'établissement et/ou le maintien de la production lactée, la succion et la prise du sein.
La supplémentation non indiquée (il existe très peu de raisons médicales pour supplémenter un bébé avec du lait artificiel) peut interférer avec l'établissement et/ou le maintien de la production lactée, déranger le rythme des tétées et affecter l'appétit du bébé. La supplémentation non indiquée cause plus de problèmes qu'elle n'en règle.
La mauvaise prise du sein causant douleur et drainage inefficace des seins (peut entraîner gerçures, crevasses, engorgement, canaux bloqués, mastites, mycoses, production lactée insuffisante, gain de poids lent...)
Des tétées infréquentes ou selon un horaire prédéterminé, ou encore limiter la durée des tétées. Regardez le bébé et non l’horloge.
La séparation mère-enfant affecte l’attachement, empêche la mère de répondre rapidement aux besoins de son bébé et d’apprendre à reconnaître les signes que son bébé est prêt à boire. Lorsque la mère et le bébé vont bien, ils doivent cohabiter 24 heures sur 24.
VOICI LES SIGNES FACILES À RECONNAÎTRE QUI VOUS ASSURENT QUE TOUT VA BIEN:
Un bébé allaité se nourrit souvent: au moins 8-12 fois par 24 heures, à des intervalles de 1½ à 3 heures entre le début d’une tétée et le début de la prochaine tétée. Durant les premières semaines, les tétées (incluant rots, changement de couche, etc.) peuvent durer jusqu’à 1 heure. La plupart des bébés font des tétées regroupées dans une période de la journée (ou de la nuit), souvent avant de dormir un plus long intervalle.
Jour 1: 1 selle, 1 urine minimum
Jour 2: 2 selles, 2 urines minimum
Les cristaux d’urate (traces d’urine rouge brique) ne sont pas une cause d’inquiétude à ce stade.
A partir du 4e jour, le bébé ne doit plus avoir de selles méconiales. Du 4e jour de vie jusqu’environ 4 à 6 semaines, il fait au moins 2-3 selles liquides et jaunâtres, ou plus, par 24 heures. Il urine au moins 6 fois par jour (attention aux couches de papier qui peuvent donner l’impression que le bébé n’a pas uriné tellement elles sont absorbantes. Notez qu’elles sont alors plus lourdes.) Son urine est pâle et sans odeur.
Après 6 semaines, certains bébés allaités réduisent la fréquence de leurs selles, au point où ils n’en font qu’une à tous les 10 jours. Si le bébé va bien, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
Le bébé a une succion régulière et soutenue au sein: on l’entend ou on le voit avaler. (Succion-pause-avale)
Le bébé a repris son poids de naissance à 2 semaines, 3 semaines au maximum. Par contre, si la perte de poids initiale a été plus importante, ou si l'allaitement a été plus lent à démarrer, le bébé peut mettre un peu plus de temps à reprendre son poids de naissance. Son rythme de croissance correspond à un gain de poids d’environ 15 à 30 gr (½ à 1 once) par jour, ou 105 à 210 gr (3.5 à 7 onces) par semaine jusqu’à l’âge d’environ 4 mois, en calculant à partir du poids le plus bas, et non le poids de naissance. Des pesées hebdomadaires suffisent. Des pesées trop fréquentes sont imprécises, offrent rarement d'indication fiable sur le bien-être du bébé, en plus de causer beaucoup d'anxiété pour tous concernés. Il faut avoir recours à l'aide d'une professionnelle compétente dans l'allaitement pour suivre le bébé de près et intervenir seulement si nécessaire.
Le bébé est actif, alerte, a des belles couleurs et semble en santé.



Comment donner le bain à un nourrisson ?

Bébé est né et vous voici de retour à la maison. Vous allez devoir faire face à une avalanche de nouvelles tâches... et le bain quotidien en fait partie. Un moment de complicité privilégié à condition de bien respecter les consignes de sécurité élémentaires.



En toute sécurité
Un impératif : préparer à l'avance tout le matériel nécessaire au bain de bébé. L'idéal est d'avoir une petite baignoire en plastique à la taille de l'enfant, pourvue d'un transat plastique qui se fixe dans la baignoire, à l'aide d'une ventouse. Elle permet d'allonger l'enfant dans l'eau en toute sécurité grâce à sa coque qui épouse les formes du corps. Il ne faut jamais laisser un bébé seul dans son bain pour aller chercher un jouet ou un savon oublié dans une autre pièce : il peut se noyer dans 15 cm d'eau et en quelques secondes ! Lorsque vous faites couler l'eau, maintenez sa température à 37°C. Pour vous y aider, pensez au "thermomètre jouet" que vous trouverez en pharmacie. Veillez enfin à ce que la température de la salle de bains atteigne au moins 20°C.

Les bons gestes
Une fois l'eau du bain coulée, vous pouvez tremper bébé. Une main sous la nuque et l'autre sous les cuisses, déposez doucement le nourrisson. Savonnez sous les plis de sa peau et lavez-lui la tête à chaque bain car, jusqu'à 3 ou 4 mois, un petit transpire beaucoup. Ne maintenez pas systématiquement sa tête hors de l'eau mais habituez-le progressivement à tremper l'arrière de sa nuque. Et ne craignez rien pour la fontanelle (cet espace membraneux entre les os du crâne qui ne s'ossifie que progressivement avec la croissance) qui est bien plus robuste qu'il n'y paraît ! Plus qu'une simple toilette, le bain constitue pour l'enfant et l'adulte un moment de complicité unique. Le petit s'étire, se déplie, gesticule, en retrouvant sans doute les sensations agréables de ses 9 mois de vie aquatique.

Bonner le bain à bébé


Actualité santé - Nouvelles sur la santé

* Une seule gélule contre les maladies cardiaques et cérébrales

Une seule gélule, le Polypill, contre les maladies cardiaques et cérébrales. Une sorte de super-pilule, la pilule unique Polypill, qui combine trois médicaments contre l'hypertension, une statine (anticholestérol) et de l'aspirine, a en effet réduit de 50 à 60% les risques de maladies cardiovasculaires au sein d'une population en bonne santé.

Une gélule qui contient un anticholestérol, de l'aspirine ainsi que trois médicaments contre la tension pourrait réduire de 50% le risque d'attaques cardiaques et cérébrales.
Une sorte de super-pilule, la pilule unique Polypill, qui combine trois médicaments contre l'hypertension, une statine (anticholestérol) et de l'aspirine, a en effet réduit de 50 à 60% les risques de maladies cardiovasculaires, sans effet secondaire, chez des sujets en bonne santé selon un essai mené par des chercheurs indiens et canadiens du « Population Health Research Institute » de l'Université McMaster (Ontario, Canada).


Cette étude, publiée dans la revue médicale britannique The Lancet, a été conduite en Inde auprès de 2.053 participants âgés de 45 à 80 ans, issus de 50 villes différentes, les données ayant été agrégées via un site Internet sécurisé.
Une sorte de super-pilule, la pilule unique Polypill, qui combine trois médicaments contre l'hypertension, une statine (anticholestérol) et de l'aspirine, a en effet réduit de 50 à 60% les risques de maladies cardiovasculaires au sein d'une population en bonne santé.
Pour les auteurs, « Cette formulation pourrait être utilisé pour réduire les multiples facteurs de risque et le risque cardiovasculaire. » La question est donc désormais de savoir si le Polypill pourra sauver le monde des maladies cardiaques.
Le concept est de plus assez simple. Plusieurs médicaments sont disponibles (de manière générique et donc peu coûteuse) afin de traiter un grand nombre de facteurs de risque de maladie cardiaque.
Ainsi, les regroupant dans une seule pilule, on pourrait réduire les maladies cardiaques de 80%. Cette approche pourrait avoir de vastes implications pour la santé mondiale, d’autant que les maladies cardiaques sont la principale cause de décès dans le monde.
L’étude de cette gélule contre les maladies cardiaques et cérébrales a été financée par le laboratoire indien Cadilla Pharmaceuticals.


* Un médicament contre le diabète préviendrait les maladies du coeur

Des chercheurs ont découvert qu’un médicament utilisé contre le diabète serait également efficace pour prévenir certaines maladies du coeur et la haute pression chez les individus qui sont très à risque de développer ces maladies.


L’an dernier, des chercheurs avaient démontré qu’un traitement avec l’acarbose pouvait prévenir le diabète de type 2 chez les patients qui ont un risque élevé de développer cette maladie. Ils ont utilisé le même groupe de 1368 patients pour déterminer si l’acarbose pouvait aussi les protéger contre certaines maladies du coeur et la haute pression.

Plusieurs scientifiques croient que des niveaux élevés de sucre dans le sang contribuent au développement de certaines maladies cardiaques et de l’hypertension. L’acarbose étant reconnue efficace pour abaisser les taux de sucre dans le sang après les repas, les chercheurs ont pensé que le médicament pourrait protéger contre les maladies cardiovasculaires et l’hypertension.

Après trois ans, les chercheurs ont découvert que les patients qui prenaient de l’acarbose coupaient de moitié leurs risques de développer une maladie cardiaque. De plus, ces patients étaient 34% moins susceptibles de développer de la haute pression.

Ces résultats supportent ainsi l’idée selon laquelle les taux de sucre sanguins influenceraient les risques de développer des maladies cardiaques ou de la haute pression. Les chercheurs soulignent ainsi l’importance d’identifier et de traiter les gens qui présentent un risque élevé de diabète de type 2 puisqu’en abaissant leurs niveaux de sucre dans le sang, on les protégerait contre ces maladies. Rappelons que beaucoup de gens qui souffrent du diabète de type 2 l’ignorent et ne sont donc pas traités.


* Le cœur des femmes plus sensible au stress

L'irrigation cardiaque reste stable après une forte émotion, augmentant le risque d'infarctus.

Cause importante de décès en France, les maladies coronariennes ne frappent pas de la même manière selon le sexe. Alors que la fréquence des accidents cardiaques reste plus importante chez les hommes que chez les femmes, ces dernières ont plus de risque d'avoir des symptômes de malaise cardiaque après une forte émotion.
Tentant de comprendre les raisons de cet écart, des chercheurs de la faculté de médecine de Pennsylvanie (États-Unis) ont découvert que le débit sanguin dans les artères coronaires augmente chez les hommes soumis à un stress, mais reste stable chez les femmes - ce qui pourrait expliquer la plus grande fragilité de leur cœur lors d'une émotion intense.

Conductance des artères

L'expérience a été menée auprès de 17 hommes et femmes en bonne santé. Le rythme cardiaque et la tension artérielle de chaque volontaire ont d'abord été mesurés, ainsi que la «conductance» des artères coronaires, qui alimentent le cœur en sang oxygéné, au moyen d'un Doppler. Les «cobayes» se sont ensuite livrés à des exercices de calcul mental pendant trois minutes - une suite de soustractions de 7 à partir d'un nombre choisi au hasard. Pour aggraver le stress, les scientifiques ont harcelé les candidats, leur demandant de répondre plus vite ou prétendant, à tort, que leur calcul était faux.
À l'issue de l'examen, les trois mesures ont été renouvelées. Résultat: au repos, hommes et femmes avaient des résultats quasiment similaires. Après le test, leur rythme cardiaque et leur pression sanguine avaient augmenté dans les mêmes proportions. Mais alors que les hommes avaient bénéficié d'une meilleure irrigation cardiaque, la conductance des artères féminines était restée inchangée.
«Cela permet de comprendre pourquoi les femmes réagissent moins bien, sur le plan cardiaque, à des événements stressants comme la perte d'un époux», remarque le responsable de ce travail présenté au Congrès de biologie expérimentale, organisé cette semaine à San Diego (Californie) par la Société américaine de physiologie.
«Même si l'étude porte sur un faible échantillon, elle constitue une piste de réflexion très intéressante, commente de son côté le Pr Claire Mounier-Vehier, vice-présidente de la Fédération française de cardiologie. Un problème structurel est probablement à l'origine de cette différence de réaction au stress. Les variations hormonales, que connaissent les femmes au cours de leur vie, sont peut-être une des explications. Leurs artères vieillissent plus vite que celles des hommes: à la ménopause, leurs vaisseaux se rigidifient et s'épaississent.»
De manière plus générale, l'étude remet également l'accent sur les effets négatifs du stress pour la santé.

Système cardio-vasculaire

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A propos de notre bébé...

Combiner le sein et le biberon
L’allaitement

L'allaitement maternel est idéal pour votre enfant. Demandez conseil auprès du personnel qualifié des services de santé si votre enfant a besoin d’un aliment complémentaire ou si vous n’allaitez pas.

L'alimentation au biberon : quelles sont mes options ?

Si vous décidez d'introduire le biberon, la meilleure option est d'utiliser du lait maternel que vous aurez tiré au préalable. Ainsi, vous offrez à votre bébé des avantages nutritionnels similaires au lait maternel pris directement au sein. Idéalement, il vaut mieux attendre que la lactation soit bien installée avant de tirer votre lait et d'introduire le biberon. Si vous ne tirez pas votre lait, vous devrez choisir un lait infantile : parlez-en à votre professionnel de santé qui saura vous conseiller au mieux selon les besoins individuels de votre enfant.

Comment introduire un biberon de lait maternel ?

La lactation est entretenue par la quantité de lait extraite de vos seins. Plus un sein est vide, plus votre corps produira de lait. À l'inverse, si le lait reste dans un sein et n'est pas extrait dans les 3 à 4 heures, cela peut affecter votre lactation car votre corps commencera à produire moins de lait. Si vous décidez d'introduire un biberon de lait maternel, il est conseillé de tirer votre lait au moment où vous auriez normalement allaité, ou dans un proche délai. En effet, il est important, en particulier au cours des premiers mois d'allaitement, d'extraire suffisamment de lait de votre sein dans les délais mentionnés ci-dessus afin de maintenir la lactation. En général le meilleur moyen d’extraire ce lait est votre bébé lui-même ! C’est pourquoi il est conseillé de n'introduire aucun biberon pendant au moins 6 semaines, jusqu'à ce que votre lactation soit bien établie.
Il est important de garder ceci en tête lorsque vous déterminez la tétée que vous voudriez remplacer par un biberon. Il est préférable de ne remplacer qu'une tétée à la fois.

Comment puis-je introduire un biberon de lait infantile ?

Que vous souhaitiez passer à un allaitement mixte ou du sein au biberon, faites-le progressivement. Si vous introduisez un biberon de lait infantile, vos seins peuvent devenir lourds et inconfortables à l’heure de la tétée remplacée. Il est conseillé d'extraire manuellement ou à l'aide d'un tire-lait juste assez de lait pour soulager l'inconfort. Extraire trop de lait maintiendra le niveau de lactation (or si vous voulez remplacer une tétée, le but est que votre lactation diminue) et ne pas en extraire du tout peut entraîner une gêne très importante. La plupart des mamans proposent un biberon en remplacement d’une tétée. Il est recommandé de conserver les tétées du matin et du soir et de ne les remplacer qu’en dernier.
Avant de préparer un biberon, assurez-vous d'avoir tout l'équipement nécessaire : biberons, tétines, stérilisateur, etc. et préparez le biberon avec soin.


L'allaitement mixte

On appelle allaitement mixte un régime de deux laits que l'on donne, à titre transitoire ou définitif, au nourrisson s’il ne reçoit pas assez de lait de sa maman.

On pratique l'allaitement combiné de deux manières :

Soit en complétant chaque tétée
-La maman donne le sein
-Puis elle propose à l'enfant un biberon
-L'enfant boira ce dont il a besoin
Soit en alternant tétées et biberons
-On remplace complètement une ou plusieurs tétées par un biberon.
-Il ne faut pas supprimer la première tétée ni la dernière, pour que l'intervalle entre les tétées ne soit pas trop long.

Avec l'allaitement combiné, les selles ressemblent alternativement à celles de l'enfant nourri au sein et à celles de l'enfant nourri au lait infantile ; c'est tout à fait normal.
Cet allaitement constitue le plus souvent la première étape d'un sevrage progressif.
Si la maman doit s'absenter, sachez que le lait maternel se congèle parfaitement. Dans ce cas, il faut utiliser un tire-lait.

Allaitement au biberon

Si vous décidez d’arrêter l’allaitement au sein, l’allaitement au biberon est une excellente alternative. Prenez votre temps et profitez bien du moment d’intimité avec votre bébé quand vous lui donnez le biberon.

Quand passer de l'allaitement au sein à l'allaitement au biberon?

Vous pouvez envisager de passer de l’allaitement au sein à l’allaitement au biberon au moment où vous ne pouvez plus et/ou ne voulez plus nourrir votre bébé au sein. Parlez-en à votre médecin (pédiatre) ou à l’infirmière. La transition va au-delà d’un changement de mode d’alimentation. L’allaitement au sein crée un lien intime entre la mère et le bébé. L'allaitement au biberon signifie que papa peut également jouer un rôle actif et construire un lien comparable pendant que maman peut précisément souffler un peu.

Réduire progressivement le nombre de tétées au sein

Si vous décidez de ne plus nourrir votre bébé au sein, prévoyez une période de transition. Il faut compter entre 15 jours et 3 semaines. Cette période peut se découper en 5 ou 6 étapes, en fonction du nombre de tétées que vous donnez par jour. Chaque étape prend environ 3 jours : cela permet au bébé de s'habituer. Les schémas ci-dessous peuvent servir de guide mais vous devez également tester vous-même si ce rythme vous convient. Schéma pour 6 tétées par jour:

Schéma pour 6 tétées par jour:


Tétée
1
2
3
4
5
6
Étape 1
Sein
Sein
Sein
Biberon
Sein
Sein
Étape 2
Sein
Biberon
Sein
Biberon
Sein
Sein
Étape 3
Sein
Biberon
Sein
Biberon
Biberon
Sein
Étape 4
Sein
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon
Sein
Étape 5
Sein
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon
Étape 6
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon

Schéma pour 5 tétées par jour:

Tétée
1
2
3
4
5

Étape 1
Sein
Sein
Sein
Biberon
Sein

Étape 2
Sein
Biberon
Biberon
Biberon
Sein

Étape 3
Sein
Biberon
Biberon
Biberon
Sein

Étape 4
Sein
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon

Étape 5
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon
Biberon


Combiner l'allaitement au sein et l'allaitement au biberon

Vous pouvez très bien décider également de passer à une combinaison d’allaitement au sein et au biberon. La production de lait maternel s’adaptera très facilement aux besoins de votre enfant. Vous produirez donc moins de lait au moment où vous allaiterez plus au biberon. La transition s'applique aussi bien à votre enfant qu'à vous-même. Parlez-en à votre médecin (pédiatre) ou à l’infirmière. La transition va au-delà d’un changement de mode. Faites bien attention aux réactions de votre bébé et tenez-en compte. Si votre bébé semble ne pas apprécier, ne continuez pas à réduire l’allaitement au sein. Vous pouvez éventuellement réduire la tension mammaire en extrayant un peu de lait de vos seins.

Allaitement exclusif au biberon

Une fois que vous serez passée complètement à l’allaitement au biberon, vous remarquerez que la lactation s’arrêtera progressivement.

Allaitement au biberon en guise d’alternative

L’allaitement au biberon est l’alternative quand vous ne pouvez ou ne voulez plus nourrir votre bébé au sein. Une fois que vous êtes passée à l'allaitement au biberon, vous pourrez davantage vous reposer et mieux profiter de votre vie de famille. À présent, le bébé peut également être nourri par son papa et ce nouveau mode d’alimentation est parfois positif pour tout le monde : le bébé, la maman et le papa.

Quel type d’allaitement au biberon et dans quelle quantité?

Cela dépend de l’âge et du poids du bébé. Vous pouvez lire sur les emballages Kruidvat (ou sur ce site à la section : descriptions des produits) les directives du schéma d'allaitement pour chaque catégorie d'âge et de poids des bébés. Consultez également votre médecin (pédiatre) ou l'infirmière pour savoir quels sont les besoins de votre enfant.

Préparer

Des conseils relatifs à la préparation du lait figurent sur chaque emballage de Kruidvat. Suivez-les toujours. Une préparation non appropriée de l'alimentation s'accompagne de risques.
1. Lavez-vous bien les mains. Faites bouillir le biberon et la tétine 1 x par jour pendant 3 minutes.
2. Faites chauffer la quantité nécessaire d’eau et refroidissez jusqu’à la température de 37 °C.
3. Versez la quantité d’eau prescrite dans le biberon.
4. Utilisez le doseur joint et remplissez-le de poudre. Égalisez avec le dos d'un couteau propre.
5. Versez le nombre de doses prescrites dans l’eau du biberon
6. Fermez le bouchon du biberon. Secouez jusqu’à ce que la poudre soit bien dissoute.
7. Important! Contrôlez la température du lait en posant le biberon sur la face intérieur de votre poignet.
8. Ouvrez le paquet de poudre et conservez-le dans un récipient en plastique. Après usage, fermez bien le récipient en plastique (il doit être hermétique).


Chauffer

Veillez tout d’abord à utiliser de l’eau propre (précuite). Versez la quantité d’eau prescrite et la poudre dans le biberon. L'eau doit être à environ 40 °C. Vous pouvez arriver à cette température en chauffant un peu dans le four à micro-ondes ou dans un chauffe-biberon. Il se peut que vous préfériez le chauffe-biberon parce qu’il est automatiquement réglé à la bonne température. Prenez l’habitude, juste avant de donner le biberon, de contrôler la température du lait en apposant le biberon sur la face intérieure de votre poignet. Vous éviterez ainsi de donner accidentellement un lait trop chaud à votre bébé.

Conserver

Le lait préparé a une durée de conservation de maximum 2 heures hors du frigo. S'il reste du lait, jetez-le, ne le conservez pas. Séchez bien le doseur. Ne remettez en aucun cas un doseur humide dans la poudre. Conservez l'emballage qui a été ouvert dans un endroit sec et frais. Ne conservez pas la poudre dont l’emballage est ouvert depuis plus de 4 semaines.

Profiter de ce moment d’intimité

Donner le biberon est un moment d’intimité que vous devez savourer tous les deux. Cherchez toujours un endroit calme et paisible et prenez le temps qu'il faut.

Bébé à moitié couché

Mettez le bébé dans une position confortable, posez sa tête dans le creux de votre bras et posez votre bras sur l'accoudoir ou un coussin.

Desserrer l’anneau du biberon

Desserrez l’anneau du biberon. Pour aider le bébé, frottez doucement la tétine sur ses lèvres. Votre bébé ouvrira de lui-même la bouche et commencera à boire.

Ne pas forcer

Ne forcez jamais. Regardez et écoutez bien votre bébé et réagissez en conséquence. Si votre bébé éprouve la moindre difficulté, faites preuve de patience et essayez de l'aider. Quand votre bébé aura faim, il boira, c'est certain.

15/20 minutes, des intermèdes de 2 heures : prendre le temps

Prenez le temps qu’il faut pour une tétée. La plupart du temps, cela vous occupera de 15 à 20 minutes mais cela peut différer d’une fois à l’autre. Prévoyez des intermèdes d’environ 2 heures.

Si votre enfant en veut plus, donnez-le-lui

Dans la très grande majorité des cas, votre bébé s’en tiendra aux quantités prescrites. S’il vous fait comprendre occasionnellement qu’il en veut plus, soyez souple et donnez-lui-en un peu plus. Si cette demande supplémentaire revient régulièrement, contrôlez si vous suivez bien le schéma d’allaitement approprié ou consultez votre cabinet médical ou votre médecin de famille.

Le laisser bien assimiler

Après la tétée, laissez à votre bébé le temps de bien assimiler ce qu'il vient de boire. Si vous bougez le bébé juste après la tétée, il risque de tout remettre. Et ni vous, ni votre bébé ne l'appréciera.

Éviter l'ingestion d’air

Veillez à ce que l’ouverture de la tétine ne soit pas trop grande et que la tétine soit bien remplie avant de commencer l'allaitement. Préférez donner plus souvent de petites quantités que tout en 1 fois.

Faire bouillir les biberons

Faites bouillir les biberons et les tétines au moins une fois par jour. Entre-temps, vous pouvez rincer le biberon utilisé et le nettoyer à l'eau chaude. Faire bouillir le biberon signifie le mettre dans une casserole pendant environ 3 minutes dans de l'eau portée à ébullition. Ajoutez ensuite les tétines, les anneaux de réglage et les bouchons et faites bouillir le tout encore 2 minutes. Déversez l'eau de la casserole et essuyez les biberons, les anneaux et les bouchons dans une serviette propre. Après, il vaut mieux conserver les biberons au frigo.

Stériliser au lave-vaisselle est impossible

Il est impossible de stériliser les biberons au lave-vaisselle. La température y atteint au maximum 65 °C et ce n'est pas suffisant.

Stériliser au four à micro-ondes n’est pas indiqué

Vous ne pouvez pas stériliser les biberons au four à micro-ondes. La stérilisation n’a lieu qu’à l’intérieur du biberon et prend beaucoup de temps. L'extérieur du biberon, le bord et le pas de vis, par contre, ne sont jamais chauffés suffisamment pour être stérilisés.

Comment prendre le bébé

L'essentiel est que le nouveau-né éprouve le plus grand bien-être possible car si ses 1ères expériences corporelles s'avèrent positives, il envisagera les suivantes en toute confiance. En ce qui concerne la manière de le prendre proprement dite, la maman doit absolument éviter que la tête de son bébé ne parte en arrière, ce qui lui permettra de se sentir en sécurité.

Comment faire ?

Avant de débuter, il faut savoir que le mouvement des mains est très important. Soulever sa tête de la main droite, glisser ensuite la main gauche sous sa tête, ce qui permet à la maman de libérer son bras droit pour le glisser le long du dos. De la sorte, la tête de Bébé se positionne dans le creux du coude, la colonne vertébrale le long de l'avant-bras et les fesses aux environs du creux de la main. La maman constatera rapidement qu'il est très agréable de porter son enfant de cette façon car elle le sent détendu. Par ailleurs, elle l'est également puisque ainsi porté, il ne risque pas de glisser.
Son visage est également proche de celui de la maman, ce qui permet à celle-ci de lui sourire et de lui parler.
Cette position, contrairement à la position verticale, fait en sorte que sa colonne vertébrale soit étirée et non tassée et que sa respiration puisse être plus profonde. Cette façon de le prendre et de le porter convient à tous les déplacements à effectuer avec lui. Il faut donc que la maman veille toujours à ce que la tête de son bébé soit correctement soutenue par sa main car la tête d'un tout petit est très lourde par rapport au poids de l'ensemble de son corps.Et vu qu'il n'a encore que très peu de force et que ses capacités de coordination sont insuffisantes, le fait de devoir tenir sa tête pendant un long moment lui demande un effort important, ce qui le fatigue. En balade, de la manière expliquée ci-dessus, en lui montrant un tas de choses, la maman s'apercevra que c'est un véritable plaisir. Il se peut que Bébé préfère une autre position. Alors, ne pas l'en priver mais être toujours attentive au poids de sa tête et au bien-être que lui procure un dos étiré.

Choix des couches

Choix et entretien

Le choix des couches pour bébé contribue à la qualité de vie de la famille. Les parents choisissent les couches pour leur bébé en se basant sur un certain nombre de critères :

-> La meilleure hygiène possible à leurs yeux
-> L’efficacité du produit, la bonne tenue de la couche
-> Le confort de bébé, sa liberté de mouvement et son habillement
-> La praticité : rapidité, simplicité de la pose et du retrait de la couche, utilisation en toutes circonstances
-> La nécessité ou non de tâches complémentaires (lavage, séchage,..)

-> Le coût.
Utiliser des couches bébés à usage unique permet alors un gain de temps précieux sur les tâches quotidiennes. C'est du temps en plus consacré à bébé ! Car l'important, et les parents sont unanimes, c'est de pouvoir passer du temps en famille, suivre l'évolution de leurs enfants, assurer leur activité professionnelle mais aussi continuer à partager des moments avec leurs proches.

Si la couche bébé à usage unique a contribué à améliorer la vie de la famille et de la maman en particulier, elle a d’abord permis d’améliorer la vie de bébé lui-même.
Outre les avancées que la couche bébé jetable a apportées dans le domaine de l'hygiène et de la santé, la couche bébé jetable présente d'autres avantages :

-> Elle est conçue pour s’adapter à la morphologie de chaque bébé : élastiques à l’entre-jambes, adaptation à son tour de taille grâce aux attaches repositionnables sur la bande spécifique…
-> Elle est adaptée aux différents stades de développement de bébé, de sa naissance à l’apprentissage de la propreté et le laisse libre de ses mouvements.
-> Elle est pratique et peut être utilisée partout, à la maison comme en voyage, avec un minimum de contraintes. Elle s’emporte facilement. Une fois souillée, elle se jette aussitôt, sans devoir être rapportée à la maison pour être lavée.
-> Elle est compatible avec tous les modes de garde : baby-sitters, nourrices, crèches, grands-parents… tant en termes d’hygiène que de praticité.
-> Sa finesse et ses performances lui permettent d’être utilisée également en toute discrétion par des enfants connaissant des problèmes d’énurésie.

Les changements de couche : simples comme bonjour...

Tout comme l'allaitement ou la préparation des repas, les changements de couche font partie intégrante du métier de parent... mais ils prennent parfois des allures de corvée infinie. Quelques connaissances de base vous aideront à garder Bébé au sec sans trop de difficultés.
À la base...

 Changer la couche d'un nourrisson, c'est avant tout une affaire de bon sens. Votre objectif doit être d'assurer à Bébé des fesses au sec et un bien-être général maximal. Tout d'abord, rassemblez tout ce dont vous aurez besoin :
• Une couche propre;
• Un onguent contre l'érythème fessier ou de la vaseline;
• Une débarbouillette en tissu doux et une petite bassine d'eau tiède ou une débarbouillette jetable.
Attention ! — Ne laissez jamais votre enfant sans surveillance sur sa table à langer. Même les nouveaux-nés peuvent rouler, tomber de la table et se blesser.
Tout d'abord, retirez la couche souillée. Si elle est seulement mouillée, remettez-en une propre tout de suite sans laver les fesses de Bébé ou alors, essuyez-les simplement avec une débarbouillette jetable ou une débarbouillette en tissu humidifiée à l'eau tiède. Pour en savoir plus sur l'hygiène du cordon ombilical, il y  aura des  détails plus bas.
Si la couche contient des matières fécales, lavez les fesses de l'enfant avec une débarbouillette jetable ou une débarbouillette en tissu humidifiée à l'eau tiède, puis séchez en tapotant la peau sans frotter. Passez toujours la débarbouillette de l'avant vers l'arrière pour éviter d'introduire des bactéries dans les voies urinaires. Il est inutile de laver les fesses de Bébé au savon, sauf si l'eau ne suffit pas pour éliminer les traces de selles. Utilisez alors un savon doux. Rappelez-vous que tous les savons privent la peau de Bébé de ses huiles protectrices naturelles.
Appliquez ensuite la pommade calmante ou la vaseline et mettez une couche propre à l'enfant. Évitez la poudre pour bébés— il ne prévient pas l'érythème fessier ni ne l'apaise, et peut s'avérer dangereux si le bébé l'inhale.
En grandissant, Bébé gigote de plus en plus au moment des changements de couche. Gardez quelques jouets à proximité de la table à langer pour capter son attention et le calmer.
Si c'est une fille
• Il se peut que vous constatiez un léger saignement ou des pertes dans les quelques jours suivant la naissance. Ce phénomène est tout à fait normal et témoigne du fait que l'organisme de la fillette s'ajuste aux changements hormonaux postnataux.
Si c'est un garçon
• S'il n'est pas circoncis, ne tirez pas le prépuce vers la base pour mieux nettoyer cette zone. Il se desserrera avec le temps, et peut en général se rétracter complètement vers les trois ans.
• Les mamans expérimentées couvrent parfois le pénis de leur enfant d'une débarbouillette pendant qu'elles le changent... Cela leur évite d'être arrosées !
L'érythème fessier L'érythème fessier touche les bébés qui portent des couches— autrement dit, tous les bébés ! Il prend plusieurs formes mais se manifeste en général par une éruption rouge dans la zone couverte par la couche.
Quelles sont les causes de l'érythème fessier ? Plusieurs facteurs en sont responsables :
• L'humidité contre la peau de Bébé;
• Les enzymes intestinales dans les selles de l'enfant;
• L'ammoniaque qui se forme quand l'urine et les selles se mélangent;
• Les couches trop raides ou l'irritation causée par les nettoyages trop vigoureux de la peau.
Heureusement, il existe plusieurs méthodes pour prévenir l'érythème fessier. Les plus courantes sont les suivantes :
• Changer souvent la couche;
• Utiliser des couches jetables super absorbantes;
• Appliquer un peu de pommade à l'oxyde de zinc ou de vaseline pour protéger la peau de Bébé de l'humidité. On trouve maintenant dans le commerce des couches contenant un produit qui apaise l'érythème fessier. Laissez aussi l'enfant aller fesses nues un peu chaque jour. L'air permet à la peau de sécher... et Bébé est enchanté de bénéficier d'une telle liberté de mouvements !
Quand faut-il changer la couche ?
Les parents sont les mieux placés pour savoir quand changer leur enfant. Les nouveaux-nés peuvent avoir besoin d'une couche propre une dizaine de fois par période de 24 heures. Cela paraît beaucoup, mais c'est bon signe : si l'enfant doit être changé souvent, c'est qu'il mange suffisamment et que son organisme traite correctement les aliments ingérés. Les couches en tissu sont moins absorbantes que les jetables. Si vous optez pour le coton, veillez donc à changer Bébé encore plus souvent.
L'enfant doit être changé moins souvent à mesure qu'il grandit, mais toujours aux mêmes moments de la journée : quand il se lève, avant ou après chaque repas, après la sieste, avant d'aller se coucher pour la nuit. Rappelez-vous qu'en gardant Bébé constamment au sec, vous l'aidez à éviter le désagréable érythème fessier.
L'urine

Les bébés ne font pas pipi à heures fixes ! Les muscles vésicaux (de la vessie) sont encore immatures chez le nouveau-né, ce qui l'empêche de retenir l'urine. L'enfant mouille sa couche à fréquence très variable : les normales vont d'une fois par heure à quatre fois par jour ! Cette variabilité s'observe aussi chez les bébés plus âgés. En général, toutefois, l'enfant doit être changé pour l'urine environ six fois par jour (quatre à six fois avec les couches jetables et six à huit avec les couches en tissu).
L'urine des bébés est très pâle dans les quelques jours qui suivent la naissance mais elle fonce graduellement à mesure qu'elle devient plus concentrée. Il est possible aussi que vous constatiez des taches rosâtres dans la couche. C'est en général de l'urine concentrée; tant que l'enfant mouille au moins quatre couches par jour, vous n'avez pas à vous inquiéter. Si ces taches persistent plus de quelques jours ou si vous relevez de véritables traces sanguines dans l'urine ou dans les selles, appelez votre professionnel de la santé sans tarder.
Les selles

Les premières selles du nouveau-né sont épaisses et vert foncé ou noires : elles sont constituées du méconium, les matières accumulées dans les intestins de l'enfant avant la naissance. Une fois que l'enfant les a expulsées, la digestion normale commence et les selles deviennent plus molles et plus claires.
La consistance et la couleur des matières fécales sont fonction des aliments ingérés. Les bébés nourris au sein ont des selles très molles, presque liquides, qui ressemblent à de la moutarde granuleuse. Les bébés nourris à la préparation pour nourrissons produisent des selles plus fermes jaunes à marron clair. Par la suite, l'enfant expulse des matières de couleur et de consistance variables selon la composition de ses repas.
La fréquence des déjections fluctue d'un enfant à l'autre. Certains éliminent après chacun de leurs repas. D'autres, en particulier les bébés nourris au sein, ne produisent des excréments qu'une fois par semaine. Communiquez avec votre professionnel de la santé si les selles de votre enfant sont dures ou très sèches, s'il semble souffrir au moment de la défécation ou si ses matières fécales contiennent beaucoup de sang, de mucus ou d'eau.
Les selles des nouveaux-nés étant souvent assez liquides, il est difficile de déterminer s'ils ont ou non la diarrhée. Pour le savoir, observez si la fréquence des déjections augmente soudainement, si les matières fécales sont plus liquides que d'habitude ou simplement différentes : ces signes peuvent indiquer un trouble intestinal, diarrhée ou autre.

Soins du cordon ombilical :

Tout ce que vous devez savoir sur le nombril

Tous les parents d'un nouveau-né s'interrogent sur les précautions et soins entourant le cordon ombilical. Ce lien qui a servi à nourrir Bébé dans votre ventre a maintenant des allures de chicot. En séchant, il deviendra brun, se ratatinera et durcira. Puis il tombera, dans les deux à trois semaines suivant la naissance.
Ce texte vous indique comment prendre soin du morceau de cordon qui est encore attaché au ventre de Bébé — les mesures à prendre pour qu'il cicatrise, sèche et tombe sans problème. Elle décrit aussi les signes d'infection à surveiller et les cas dans lesquels vous devez appeler votre professionnel de la santé pour plus de sûreté.

L'hygiène ombilicale

Ces conseils vous permettront de protéger le morceau de cordon qui reste attaché au nouveau-né.
• Quand vous changez l'enfant, faites bien attention à la base du cordon, le point d'attache qui le relie au nombril. Essuyez-la précautionneusement mais à fond pour ôter les débris humides qui pourraient s'y être agglutinés. Un coton-tige fera parfaitement l'affaire. Ne craignez pas de faire mal à Bébé — le morceau de cordon ne contient aucune terminaison nerveuse.
• Veillez à ce que le cordon soit exposé à l'air. Ainsi, il cicatrisera et séchera plus vite.
• Évitez que la couche ne frotte contre le cordon. Vous pourrez par exemple la replier sous le nombril. Vous pouvez aussi utiliser des couches jetables échancrées au sommet.
• Laissez le morceau de cordon tomber de lui-même. Autrefois, les médecins conseillaient aux mères de nettoyer le cordon à l'alcool à friction. Les recherches les plus récentes montrent toutefois que le séchage naturel le fait tomber plus rapidement. Rappelez-vous enfin que les bébés naissent avec un nombril formant une petite cavité ou une saillie. N'essayez pas de couvrir la zone ombilicale de pansements, bandes ou autres sparadraps pour modifier l'anatomie naturelle de Bébé — cela ne servirait à rien et pourrait avoir des conséquences fâcheuses.


Le bain

Tant que le cordon ombilical n'est pas tombé, mieux vaut laver Bébé à l'éponge plutôt que de l'immerger dans l'eau. Dès que le cordon est tombé, vous pouvez sans hésitation baigner Bébé dans un grand lavabo ou une petite baignoire d'enfant.
Les complications à surveiller

1. Si le cordon se met à sécréter du pus jaune ou à sentir mauvais, ou si la base rougit ou enflé, c'est peut-être qu'une infection s'est développée. Vous devez alors communiquer immédiatement avec votre professionnel de la santé.
2. La rougeur peut également être causée par le frottement du cordon sec sur la peau. Pour déterminer la cause de l'irritation, écartez doucement le cordon de la zone rouge et marquez-en les contours au stylo. Vérifiez son évolution 30 à 60 minutes plus tard. Si la rougeur persiste, surtout si elle s'est étendue et déborde maintenant de votre trait de stylo, appelez votre professionnel de la santé sans tarder. Si elle est causée simplement par le frottement du cordon, elle disparaîtra d'elle-même très vite.
3. Vous constaterez de temps à autre un petit écoulement de sang au nombril — il est tout à fait normal et s'explique par la séparation des vaisseaux sanguins. En cas de saignement, commencez par exercer une petite pression sur la zone. Si le sang continue de couler au bout de cinq à sept minutes malgré votre pression constante, appelez votre professionnel de la santé.
4. Il arrive que le nombril de Bébé enfle un peu et continue de suinter légèrement après que le cordon est tombé. C'est ce que l'on appelle un granulome ombilical. Votre professionnel de la santé pourra le traiter au nitrate d'argent pour l'assécher.



Les premiers jours / semaines avec bébé
L’allaitement dans les jours suivant la naissance se caractérise par des tétées fréquentes (souvent aux 1-2 heures). Ceci est absolument normal et désirable. Voici pourquoi:
Le lait maternel se digère très rapidement.
De la naissance jusqu’à 5 ou 6 jours, l’estomac du bébé ne peut contenir que 5-7 ml de lait à la fois (taille d’une bille). La mère, en parfaite harmonie avec les besoins de son bébé, produit environ 30-100 ml de colostrum par 24 heures. Il est donc parfaitement normal au point de vue physiologique que le bébé boive de petites quantités à des intervalles rapprochés.
Une stimulation efficace et fréquente des seins contribue à une montée laiteuse qui se produit dans un délai normal et qui est confortable pour la mère.
Lorsque l’allaitement se déroule bien (bébé tète de façon efficace et fréquente), la “montée de lait” se produit entre le 3e et 5e jour après la naissance. La mère sent ses seins devenir “chauds” au toucher, et parfois distendus, mais ceci est tolérable et diminue après chaque tétée. C’est ce qu’on appelle “l’engorgement physiologique”, qui ne dure généralement pas plus de 48 heures.
“Combien pèse-t-il?”
Une perte de poids correspondant jusqu’à 7 à 10% du poids de naissance se produit dans les premiers jours suivant la naissance. Ceci est normal, et il n’y a pas lieu de s’inquiéter ni de supplémenter le bébé. Une professionnelle compétente devrait évaluer la situation générale et l’allaitement, surveiller le bébé et intervenir seulement si la perte de poids est importante ou se poursuit durant plusieurs jours. Continuez d’allaiter fréquemment.
Attention! Certains bébés nés par induction, par césarienne ou dont la mère a reçu des médicaments par intraveineuse (peut importe le type) durant le travail naissent souvent avec un certain degré de rétention d’eau et semblent donc perdre beaucoup de poids, rapidement, après la naissance. Cependant, c’est probablement en grande partie une perte de liquide et il n’y a pas lieu de s’inquiéter si le bébé va bien.
N’oubliez pas que chaque bébé (comme chaque adulte) est unique et que le poids n’est qu’un de plusieurs paramètres dans l’évaluation de son état.
Le comportement du bébé: normal ou pas?
Dans les heures qui suivent la naissance, le bébé est généralement éveillé, alerte et disposé à des tétées précoces. Dans les 24 à 48 heures qui suivent, le contraire peut se produire et le bébé peut être très endormi et montrer peu ou pas d’intérêt à téter. Ne vous inquiétez pas. Cohabitez 24 heures sur 24. Restez peau à peau avec bébé, et offrez-lui quand même fréquemment le sein, en profitant des instants d’éveil (même s’ils sont parfois très courts et passagers). Les réserves qu’il a accumulées durant la gestation lui permettront de traverser cette période de transition sans problème. Cependant, il peut être plus sujet à une jaunisse plus prononcée ou encore à l’hypoglycémie (particulièrement s’il a d’autres facteurs de risque). Surveiller le bébé et intervenir seulement si nécessaire. Dans la majorité des cas, tout rentre dans l’ordre dans les 24-48 heures, lorsque le bébé commence à s’éveiller et à mesure que la sécrétion lactée augmente naturellement.
Jaunisse (ictère physiologique)
La jaunisse est le produit du processus normal d’élimination d’un surplus de bilirubine dans le sang du bébé. C’est pourquoi on l’appelle jaunisse physiologique (à ne pas confondre avec la jaunisse pathologique, qui est un problème médical sérieux). Elle apparaît entre les 3e et 5e jours de vie. Elle se manifeste par une pigmentation jaunâtre de la peau du bébé. Étant donné que la bilirubine est éliminée principalement dans les selles, le meilleur “remède” pour faire baisser le taux de bilirubine est d’augmenter le volume de lait ingéré par le bébé. Le lait maternel est un laxatif naturel, alors il est tout particulièrement efficace pour accomplir ceci. Lorsque la jaunisse est gérée de façon appropriée, elle atteint rarement des niveaux toxiques pour le bébé. Les suppléments d’eau ou de lait artificiel ne sont pas indiqués dans cette situation.
Voir l’article du Dr. Jack Newman Allaitement et jaunisse (ictère)
5 jours à 6 mois
À partir de l’âge de 5 ou 6 jours, et jusqu’à l’âge de 6 mois, l’estomac du bébé peut contenir de 50-60 ml de lait à la fois (taille d’une balle de golf), et la mère produit entre 500-750 ml de lait par 24 heures. Au fur et à mesure que l’allaitement s’établit, les tétées sont donc relativement plus longues et plus espacées que durant les premiers jours (aux 1½-3 heures).
Les “poussées de croissance”
À certaines périodes, le bébé peut sembler faire des tétées regroupées 24 heures sur 24. À mesure que ses besoins augmentent, ces « poussées de croissance » sont une façon naturelle d’augmenter la production de lait. Ceci peut durer 2 à 3 jours, et ne signifie aucunement que votre production lactée est insuffisante, bien au contraire. La solution n’est pas de supplémenter le bébé, mais de le mettre au sein plus souvent. Plus le bébé boit, plus vous fabriquez du lait.
Les "poussées de croissance" coïncident aussi avec des périodes de développement neurologique important, ce qui porte à croire qu'elles sont probablement une manifestation de plusieurs changements importants chez votre bébé et non uniquement une question d'alimentation, ou de croissance pondérale. C'est bon signe! Votre bébé se développe rapidement!
Extraire le lait maternel
Durant les premiers jours, s’il y a lieu d’extraire du lait maternel, la façon la plus simple et efficace est l’expression manuelle. C’est une habileté facile à maîtriser, gratuite, accessible en tout temps et qui entraîne moins de perte du précieux colostrum qu’un tire-lait.
Si vous devez utiliser un tire-lait à n’importe quel moment durant la période d’allaitement, assurez-vous d’en choisir un qui convient à vos besoins. Les tire-lait ne sont pas tous égaux, et le type d’appareil choisi varie selon l’usage qu’on en fait.
Soyez vigilante! Voici certains facteurs de risque (certains que l'on peut éviter, d'autres pas) et les problèmes d'allaitement qui peuvent y être associés:
Il a été démontré que les analgésiques ou épidurales administrés pendant le travail peuvent avoir un impact sur le début de l’allaitement, et cet effet indésirable peut durer de quelques heures à quelques semaines (retard de la première tétée, bébé somnolent, succion désorganisée, supplémentation, refus de téter...)
Si vous avez des antécédents de mycoses (infections vaginales, etc.) et/ou si l'on vous a administré des antibiotiques durant la période périnatale, ceci peut constituer un facteur de risque additionnel pour les mycoses des mamelons et/ou chez le bébé. Il existe plusieurs mesures pour les prévenir les mycoses. Demandez à votre consultante certifiée en lactation.
L’usage de tétines artificielles (suces, biberons) peut interférer avec l'établissement et/ou le maintien de la production lactée, la succion et la prise du sein.
La supplémentation non indiquée (il existe très peu de raisons médicales pour supplémenter un bébé avec du lait artificiel) peut interférer avec l'établissement et/ou le maintien de la production lactée, déranger le rythme des tétées et affecter l'appétit du bébé. La supplémentation non indiquée cause plus de problèmes qu'elle n'en règle.
La mauvaise prise du sein causant douleur et drainage inefficace des seins (peut entraîner gerçures, crevasses, engorgement, canaux bloqués, mastites, mycoses, production lactée insuffisante, gain de poids lent...)
Des tétées infréquentes ou selon un horaire prédéterminé, ou encore limiter la durée des tétées. Regardez le bébé et non l’horloge.
La séparation mère-enfant affecte l’attachement, empêche la mère de répondre rapidement aux besoins de son bébé et d’apprendre à reconnaître les signes que son bébé est prêt à boire. Lorsque la mère et le bébé vont bien, ils doivent cohabiter 24 heures sur 24.
VOICI LES SIGNES FACILES À RECONNAÎTRE QUI VOUS ASSURENT QUE TOUT VA BIEN:
Un bébé allaité se nourrit souvent: au moins 8-12 fois par 24 heures, à des intervalles de 1½ à 3 heures entre le début d’une tétée et le début de la prochaine tétée. Durant les premières semaines, les tétées (incluant rots, changement de couche, etc.) peuvent durer jusqu’à 1 heure. La plupart des bébés font des tétées regroupées dans une période de la journée (ou de la nuit), souvent avant de dormir un plus long intervalle.
Jour 1: 1 selle, 1 urine minimum
Jour 2: 2 selles, 2 urines minimum
Les cristaux d’urate (traces d’urine rouge brique) ne sont pas une cause d’inquiétude à ce stade.
A partir du 4e jour, le bébé ne doit plus avoir de selles méconiales. Du 4e jour de vie jusqu’environ 4 à 6 semaines, il fait au moins 2-3 selles liquides et jaunâtres, ou plus, par 24 heures. Il urine au moins 6 fois par jour (attention aux couches de papier qui peuvent donner l’impression que le bébé n’a pas uriné tellement elles sont absorbantes. Notez qu’elles sont alors plus lourdes.) Son urine est pâle et sans odeur.
Après 6 semaines, certains bébés allaités réduisent la fréquence de leurs selles, au point où ils n’en font qu’une à tous les 10 jours. Si le bébé va bien, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.
Le bébé a une succion régulière et soutenue au sein: on l’entend ou on le voit avaler. (Succion-pause-avale)
Le bébé a repris son poids de naissance à 2 semaines, 3 semaines au maximum. Par contre, si la perte de poids initiale a été plus importante, ou si l'allaitement a été plus lent à démarrer, le bébé peut mettre un peu plus de temps à reprendre son poids de naissance. Son rythme de croissance correspond à un gain de poids d’environ 15 à 30 gr (½ à 1 once) par jour, ou 105 à 210 gr (3.5 à 7 onces) par semaine jusqu’à l’âge d’environ 4 mois, en calculant à partir du poids le plus bas, et non le poids de naissance. Des pesées hebdomadaires suffisent. Des pesées trop fréquentes sont imprécises, offrent rarement d'indication fiable sur le bien-être du bébé, en plus de causer beaucoup d'anxiété pour tous concernés. Il faut avoir recours à l'aide d'une professionnelle compétente dans l'allaitement pour suivre le bébé de près et intervenir seulement si nécessaire.
Le bébé est actif, alerte, a des belles couleurs et semble en santé.



Comment donner le bain à un nourrisson ?

Bébé est né et vous voici de retour à la maison. Vous allez devoir faire face à une avalanche de nouvelles tâches... et le bain quotidien en fait partie. Un moment de complicité privilégié à condition de bien respecter les consignes de sécurité élémentaires.



En toute sécurité
Un impératif : préparer à l'avance tout le matériel nécessaire au bain de bébé. L'idéal est d'avoir une petite baignoire en plastique à la taille de l'enfant, pourvue d'un transat plastique qui se fixe dans la baignoire, à l'aide d'une ventouse. Elle permet d'allonger l'enfant dans l'eau en toute sécurité grâce à sa coque qui épouse les formes du corps. Il ne faut jamais laisser un bébé seul dans son bain pour aller chercher un jouet ou un savon oublié dans une autre pièce : il peut se noyer dans 15 cm d'eau et en quelques secondes ! Lorsque vous faites couler l'eau, maintenez sa température à 37°C. Pour vous y aider, pensez au "thermomètre jouet" que vous trouverez en pharmacie. Veillez enfin à ce que la température de la salle de bains atteigne au moins 20°C.

Les bons gestes
Une fois l'eau du bain coulée, vous pouvez tremper bébé. Une main sous la nuque et l'autre sous les cuisses, déposez doucement le nourrisson. Savonnez sous les plis de sa peau et lavez-lui la tête à chaque bain car, jusqu'à 3 ou 4 mois, un petit transpire beaucoup. Ne maintenez pas systématiquement sa tête hors de l'eau mais habituez-le progressivement à tremper l'arrière de sa nuque. Et ne craignez rien pour la fontanelle (cet espace membraneux entre les os du crâne qui ne s'ossifie que progressivement avec la croissance) qui est bien plus robuste qu'il n'y paraît ! Plus qu'une simple toilette, le bain constitue pour l'enfant et l'adulte un moment de complicité unique. Le petit s'étire, se déplie, gesticule, en retrouvant sans doute les sensations agréables de ses 9 mois de vie aquatique.

Bonner le bain à bébé


Concerts

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