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23 juin 2015

Réanimation cardio-pulmonaire


La réanimation cardio-pulmonaire (RCP), ou réanimation cardio-respiratoire (RCR) — en anglais : Cardio-pulmonary resuscitation (CPR) — est un ensemble de manœuvres destinées à assurer une oxygénation des organes lorsque la victime a cessé de respirer, est en arrêt circulatoire, et est en état d'inconscience.

En effet, lorsque la circulation du sang s'arrête, les organes, dont le cerveau et le cœur lui-même, ne sont plus alimentés en oxygène et commencent à mourir: des lésions cérébrales apparaissent dès la troisième minute, et les chances de survie deviennent quasiment nulles après huit minutes d'arrêt circulatoire[1]. Le fait d'oxygéner artificiellement le sang et de le faire circuler permet d'éviter ou de ralentir cette dégradation, et donc d'accroître les chances de survie.

Description sommaire

La réanimation cardio-pulmonaire est l'association de

la ventilation artificielle
et de compressions thoraciques ou « massage cardiaque externe » (MCE).
Le concept a été inventé par Peter Safar, à qui l'on doit l'acronyme en anglais ABC :

A pour airway, libération des voies aériennes ;
B pour breathing, ventilation artificielle ;
C pour circulation, assurer la circulation du sang par le massage cardiaque externe.
La réanimation cardio-pulmonaire doit se pratiquer sur toute personne en état de mort apparente, c'est-à-dire :

inconsciente : la personne ne bouge pas spontanément, elle ne réagit pas au toucher ni à la parole ;
et qui ne respire pas : après libération des voies aériennes ainsi que l'élévation du menton (dégrafage des vêtements pouvant gêner la respiration, mise en bascule prudente de la tête), on ne voit aucun mouvement respiratoire et on ne sent pas d'air sortir par le nez ou la bouche.
À moins d'y avoir été formé, il ne faut pas chercher à prendre le pouls de la victime[2]. Cette opération n'est fiable que si elle est réalisée par une personne entraînée et retarde d'autant la réanimation. Les cas d'arrêt respiratoire sans arrêt cardiaque sont rares et ne sont que temporaires. La conduite à adopter, pour le grand public, est la réanimation.

Les cas typiques de mort apparente sont la mort subite (la personne s'écroule sans raison apparente), la noyade et le choc électrique. Il peut aussi y avoir une origine traumatique autre, comme une asphyxie, une chute de hauteur ou un accident de la circulation. La mort apparente peut être aussi due à une perte de sang importante (il faut alors d'abord stopper l'hémorragie).

Dans tous les cas, la priorité reste la protection. Le sauveteur doit repérer et éliminer tout danger, par exemple l'appareil électrique dans le cas de la victime électrocutée.

Dans le cas d'un adulte qui s'effondre sans raison, et lorsqu'on est seul (sauveteur isolé), la priorité est l'arrivée des secours, il faut donc alerter les secours avant de commencer la RCP. Celle-ci améliore les chances de survie en attendant les secours.

Lorsque la victime est un enfant de moins de huit ans, si aucun témoin n'est disponible, on pratique la RCP deux minutes avant d'aller alerter les secours car l'apport rapide d'oxygène aux cellules peut améliorer l'état de la personne. Au contraire, dans la cas de l'arrêt spontané chez l'adulte, seule une défibrillation rapide et une intervention rapide des secours permet de sauver la personne.

Si un témoin est présent, le sauveteur lui demande d'alerter les secours et d'apporter un défibrillateur (DSA), puis commence immédiatement la réanimation.

Principes de la réanimation cardio-respiratoireModifier

La réanimation cardio-respiratoire fait intervenir deux mécanismes.

Oxygénation du sangModifier
Le sang sert entre autres à transporter l'oxygène vers les organes, leur permettant de fonctionner (la respiration cellulaire leur fournit de l'énergie). La respiration s'étant arrêtée, il faut la suppléer par la ventilation artificielle.

La ventilation artificielle consiste à envoyer de l'air dans les poumons de la victime. On pratique une ventilation dite « à pression positive »  : on souffle (avec sa bouche ou avec un dispositif) de l'air, la pression de l'air fait gonfler les poumons. Là, les échanges gazeux se produisent, et la victime expire passivement (le poids de la poitrine et des viscères appuient sur les poumons, qui se dégonflent).

Lorsque l'on pratique la ventilation artificielle sans matériel (bouche-à-bouche, bouche-à-nez, bouche-à-bouche-et-nez sur le nourrisson), on envoie un air qui, bien qu'étant expiré après respiration du sauveteur, est encore assez proche de l'air que l'on respire (il contient 16 % de dioxygène) : en effet, une partie de l'air provient de la « tuyauterie » (bronches, trachée, bouche) et est similaire à l'air respiré, et l'air provenant des poumons, s'il est appauvri en dioxygène, en contient encore. Mais le fait de pratiquer des compressions thoraciques permet de mettre en mouvement la colonne d'air de la trachée et de ventiler un air à 21 % d'O2, ce qui pourrait suffire.

Lorsque l'on utilise un ballon insufflateur (avec un masque ou un embout buccal), on envoie de l'air pur (21 % de dioxygène). Si on branche une bouteille de dioxygène médical, on augmente encore la fraction inspirée de dioxygène (FiO2), et l'on peut aller jusqu'à insuffler du dioxygène pur lorsque l'on utilise un ballon de réserve.

L'air que l'on insuffle passe vers les poumons, mais aussi vers l'estomac. Celui-ci se gonfle au fur-et-à-mesure, et si jamais il se dégonfle, il risque d'entraîner avec lui son contenu acide (suc gastrique) qui vont venir détériorer les poumons (syndrome de Mendelson) et compromettre gravement la survie de la victime. Il faut donc souffler sans excès, régulièrement sur deux secondes, et s'arrêter dès que l'on voit la poitrine se soulever.

Il n'est pas certain que la mise en route d'une ventilation artificielle, du moins en dehors d'un milieu de réanimation, soit totalement profitable au patient en arrêt cardio-circulatoire, car la réalisation de celle-ci se fait parfois aux dépens du temps consacré au massage cardiaque. Les méthodes de réanimation par massage seul (sans ventilation) semblent avoir au moins d'aussi bons résultats que la technique habituelle associant massage et ventilation[3], et apparaissent dans les recommandations américaines publiées en 2008[4]. Cependant, chez le sujet jeune (moins de 20 ans) ou lorsque la prise en charge de l'arrêt est tardive, la mise en route d'une ventilation pourrait conserver des bénéfices[5].

Circulation sanguineModifier
Le sang au niveau des poumons ayant été oxygéné, il faut ensuite le faire circuler dans le reste du corps. Ceci se fait grâce aux compressions thoraciques, appelées aussi massage cardiaque externe. Cela consiste à appuyer sur le milieu du thorax afin de comprimer la poitrine :

sur l'adulte et l'enfant de plus de huit ans, le sternum doit descendre de 4 à 5 cm ;
sur l'enfant entre un et huit ans, le sternum doit descendre de 1/3 à 1/2 de l'épaisseur du thorax (la R.C.P. se fait avec une main) ;
sur le nourrisson de moins d'un an, le sternum doit descendre de 1/3 à 1/2 de l'épaisseur du thorax (la R.C.P. se fait avec deux doigts).
En comprimant la poitrine, on comprime les vaisseaux sanguins ce qui chasse le sang vers le reste du corps (comme une éponge). On a longtemps cru que l'on comprimait le cœur ; il semble qu'il soit situé trop profondément, et qu'il ne joue qu'un rôle de régulation du sens de circulation par ses valves.

Pour que la compression thoracique soit efficace, il faut que la victime soit sur un plan dur ; en particulier, si la victime est allongée sur un lit, il faut la déposer à terre avant de commencer les manœuvres de réanimation.

La position des mains est importante si l'on veut avoir des compressions efficaces en minimisant les risques de fracture des côtes (notez que ce risque de fracture est négligeable par rapport au risque de décès si l'on ne fait rien).

Il faut aussi s'attacher à faire des compressions régulières, à laisser la poitrine reprendre sa forme initiale entre deux compressions, et à ce que le temps de relâchement soit égal au temps de compression. En effet, le relâchement de la poitrine permet le retour veineux, capital pour la bonne circulation.

Le rythme de massage doit être suffisant pour faire circuler le sang, mais pas trop rapide sinon la circulation n'est pas efficace (on crée des turbulences qui s'opposent à l'écoulement du sang). Le rapport compressions/insufflations a changé au fur et à mesure des études. Depuis 2005, il est recommandé à tout sauveteur seul d'alterner 30 compressions et 2 insufflations. Le rythme des compressions doit être comprise entre 100 et 120 par minute.

Afin d'adopter un rythme régulier et de respecter l'égalité temps de compression/temps de relâchement, et pour être sûr de bien faire le bon nombre de compressions successives, il est conseillé de compter à voix haute, sous la forme

chiffre (durant la compression) - et (durant le relâchement)
ainsi, on comptera à voix haute

« un-et-deux-et-trois-…–et–vingt-neuf–et–trente »
Cas particulier : femme enceinteModifier
Dans le cas d'une femme visiblement enceinte, il convient de surélever le flanc ou la fesse droite pour améliorer le retour veineux, en libérant la veine cave inférieure du poids du fœtus[6]. Cela peut se faire en mettant un linge plié sous la fesse droite. On peut aussi laisser la victime strictement plat-dos et demander à une personne de pousser le fœtus vers la gauche.

DéfibrillationModifier
Article détaillé : Défibrillateur automatique.
Lorsque l'arrêt cardiaque est dû à une fibrillation ventriculaire (le cœur bat de manière désorganisée), cas majoritaire de la mort subite de l'adulte, le seul espoir de sauver la victime consiste à défibriller le cœur, c'est-à-dire à resynchroniser le cœur par un choc électrique. Ceci peut se faire par un non-médecin avec un défibrillateur automatique externe, ou par un médecin avec un défibrillateur manuel.

Pratique de la RCPModifier

Chronologie : la chronologie suivante part du principe que la personne est en arrêt circulatoire. Si ce n'est pas le cas, un des éléments du bilan nous le dira, il ne faut alors pas faire de réanimation cardio-pulmonaire.

protection
bilan : reconnaître l'arrêt cardio-circulatoire ; appeler « À l'aide ! » dès la constatation de l'inconscience, et à chaque étape du bilan ;
alerte : envoyer quelqu'un prévenir les secours, où si l'on est isolé, aller prévenir soi-même les secours
envoyer quelqu'un chercher un défibrillateur automatique externe s'il y en a un de disponible (ne pas y aller soi-même car la réanimation est prioritaire sauf si l'accès si un DEA est à moins 10 minutes de vous) ; le mettre en œuvre dès que possible ;
réanimation cardio-pulmonaire
faire 30 compressions thoraciques en comptant à voix haute « un–et–deux–et–...–et–vingt-neuf–et–trente » (ce qui permet de donner un rythme efficace de 100 à 120 compressions par minute) ;
Si le sauveteur sait réaliser le bouche à bouche[2], faire 2 insufflations de 2 à 3 secondes stoppées dès que la poitrine se soulève. Ne pas oublier que seul, le fait de changer de position fatigue et ne permet pas d'assurer un massage cardiaque efficace très longtemps, or c'est bien les compressions thoraciques qu'il faut privilégier afin de permettre une perfusion des tissus nobles avec l'oxygène qui reste dissous dans le sang (en attendant les secours).
continuer l'alternance de compressions thoraciques et d'insufflations jusqu'à l'arrivée des secours.
dès qu'un défibrillateur est disponible, il faut le mettre en place sur la victime (soit par vous même, soit par l'autre sauveteur dans ce dernier cas n’arrêtez pas la RCP), en suivant les instructions vocales. Le défibrillateur donne en effet des instructions à haute voix - mais uniquement si ses électrodes ont été posées sur le thorax dénudé de la victime : il demande alors de pratiquer la réanimation lorsque c'est utile. Il est fait pour être très simple d'emploi, il ne faut donc pas hésiter à le mettre en place sur la victime même si l'on n'y a pas été formé.
On effectue ainsi un cycle de RCP en environ 24 secondes, soit cinq cycles en 2 minutes (donc 75 compressions et 5 ventilations artificielles par minute en moyenne).

Tous les 5 cycles (donc toutes les 2 minutes) ou après chaque "Choc non recommandé" du DSA les secouristes contrôlent l'absence de pouls. Si la victime a un pouls, le secouriste contrôle la reprise d'une respiration spontanée supérieure à 6 respirations/minute. Si elle respire, la victime est tournée en position latérale de sécurité. Si elle ne respire pas les secouristes effectuent 10 insufflations avant de refaire un contrôle du pouls et de la respiration. Après un choc effectué par le DSA, les secouristes effectuent 5 cycles de RCP avant de contrôler le pouls.

Cas particuliers
Dans le cas d'un enfant (c'est-à-dire avant le début de la puberté), comme la cause de l'arrêt est probablement respiratoire, on pratique 5 insufflations avant de commencer les compressions thoraciques.
Les compressions thoraciques pratiquées lors de la réanimation cardio-pulmonaire, de par leur effet mécanique sur les poumons, assurent une ventilation minimale. Le massage cardiaque, sans bouche-à-bouche, semble aussi efficace, si ce n'est plus efficace que le massage cardiaque avec bouche-à-bouche, du moins chez l'adulte[7]. Ce dernier n'est donc plus enseigné dans les formations courtes à destination du grand public [2].

L'arrivée de la défibrillation en pré-hospitalier a ajouté un D à l'acronyme mnémotechnique de Safar qui devient donc ABCD : airways, breath, circulation, defibrillation.

Il existe une technique de réanimation à un seul secouriste en utilisant le ballon insufflateur, ce qui permet de bénéficier de l'apport en oxygène et de libérer un secouriste. Dans ce cas, le secouriste se place à la tête et effectue les compressions de cette position, en se penchant au-dessus du visage[8]. L'efficacité de cette manœuvre est cependant sujette à caution[9].

Planches descriptivesModifier

Vérification des fonctions respiratoires : le secouriste écoute la respiration, essaye de sentir l'air sur sa joue, regarde si la poitrine monte et descend, et sent les mouvements de la poitrine.

Insufflation au bouche-à-bouche La tête du patient est rejetée en arrière. Le secouriste ferme le nez du patient d'une main, tout en maintenant la bouche du patient ouverte en lui tenant le menton.

Placement de la main avant la CPR La main se place, chez un adulte à deux doigts en haut du plexus solaire.

Position pour la CPR Les bras sont maintenus tendus, les compressions viennent du mouvement des épaules.

Contrôle du pouls carotidien (n'est plus enseigné dans les formations courtes à destination du grand public[2] ; remplacé par l'appréciation du souffle respiratoire de la poitrine et de la bouche en 8-10 secondes)

Vue de l'opérateur du défibrillateur Un secouriste est à genoux à la tête de la victime et lui administre de l'oxygène. Si la tête de la victime est entre ses genoux, elle n'est pas serrée. Les électrodes de défibrillation sont collées.

Historique des procéduresModifier

Les procédures ont varié au cours du temps, en raison des progrès de la médecine (évolution des connaissances, évolution du traitement médical). Elles ont fait l'objet de recommandations faite par des sociétés savantes internationales :

entre 1991 et 2000 :
un sauveteur seul alternait 15 compressions thoraciques et 2 insufflations sur un adulte ou un enfant de plus de 8 ans ; les compressions se faisaient au rythme de 60 par minute,
pour un nourrisson, il effectuait 4 insufflations initiales (2 lors du bilan, puis 2 après le passage de l'alerte) et alternait 5 compressions thoraciques et 1 insufflation,
un sauveteur isolé et sans moyen d'appel pratiquait la RCP durant une minute avant d'appeler les secours,
deux sauveteurs ou secouristes alternaient 5 compressions et 1 insufflation, sur un adulte comme sur un nourrisson,
en 2000 :
on abandonne le terme « massage cardiaque » pour « compression thoracique »,
les rythmes de compression sont unifiés, 100 par minute quel que soit l'âge,
on ne fait plus que 2 insufflations initiales sur le nourrisson,
un sauveteur isolé et sans moyen d'appel passe désormais l'alerte immédiatement, sauf dans le cas d'un enfant de moins de huit ans, ou dans le cas d'une noyade ou d'une intoxication où l'alerte est passée après une minute de RCP,
à deux secouristes, on garde l'alternance 15:2,
en 2005 :
on abandonne la distinction entre un et plusieurs secouristes pour la RCP de l'adulte,
on passe à 30 compressions thoraciques alternées avec 2 insufflations en commençant par les compressions thoraciques,
on admet que le défibrillateur est un maillon indispensable de la chaîne de survie[10],
en 2010[11],[12] :
les insufflations ne sont plus systématiquement recommandées.
La RCP médicaleModifier

La réanimation cardiopulmonaire spécialisée (RCPS) par une équipe médicale ou paramédicale est le dernier maillon de la chaîne de survie avant admission à l'hôpital. Dans le cas idéal, les gestes spécialisés sont pratiqués dans les dix minutes qui suivent l'arrêt cardiaque, après la défibrillation.

La victime est intubée (connexion d'un respirateur artificiel aux voies respiratoires du patient par l'intermédiaire d'un tuyau que l'on glisse dans la trachée). Une voie d'abord veineuse est mise en place, soit périphérique (veines du bras) soit centrale (veine jugulaire, sous-clavière ou fémorale en cas d'impossibilité d'abord périphérique), tout en poursuivant les compressions thoraciques, y compris lors des insufflations : l'étanchéité du ballonnet de la sonde d'intubation empêche le dioxygène de ressortir lors des compressions.

Un capnomètre est mis en place : il mesure la quantité de dioxyde de carbone expiré, c'est-à-dire l'efficacité de la réanimation. En effet, si le patient expire du CO2, c'est que le dioxygène est bien arrivé aux cellules, et que les cellules l'ont consommé, donc qu'elles vivent.

On lui associe également l'administration de médicaments : adrénaline ou équivalents, isoprénaline si le cœur est trop lent, liquides de remplissage vasculaire ou d'alcalinisation suivant les cas. L'intérêt de l'administration systématique de médicaments reste cependant discuté : à très court terme, ils semblent améliorer la survie mais ce n'est plus apparent à moyen terme, tant en termes de survie que de séquelles[13]. Le défibrillateur du Samu peut être couplé à un stimulateur cardiaque externe si le cœur est trop lent.

Sur une femme manifestement enceinte, si le fœtus est potentiellement viable mais que la réanimation est inefficace, il faut envisager une césarienne d'urgence[6]

Par ailleurs, des études évaluent l'intérêt d'appliquer d'autres traitements préhospitaliers, sans que ces traitements constituent pour l'instant des standards :

injection de vasopressine[14] : les muscles qui contrôlent l'ouverture des vaisseaux sanguins n'étant plus oxygénés, ils se relâchent (vasodilatation), ce qui augmente le volume du système vasculaire et gêne la bonne circulation du sang lors des manœuvres de réanimation et en cas de reprise de l'activité cardiaque (collapsus cardiovasculaire) ; l'utilisation de médicaments vasopresseurs (c'est-à-dire faisant remonter la pression du sang) permet d'améliorer la circulation du sang et donc d'augmenter les chances de survie sans séquelle. Les résultats avec la vasopressine se sont révélés être décevants[15] ;
massage cardiaque interne (MCI) par mini-thoracotomie[16] : cette technique consiste à pratiquer une incision sur la poitrine, au 4e espace intercostal gauche, et à y introduire un dispositif qui se déploie à l'intérieur comme un parapluie contre le péricarde ; il permet de presser directement sur le cœur, et pour certains modèles de pratiquer une défibrillation interne ; ce système permet d'avoir une meilleure efficacité circulatoire, mais présente des risques d'hémorragie et d'infection.
La pratique française veut que le patient ne soit transporté qu'à partir du moment où la situation hémodynamique est à peu près stable (pouls présent avec une pression artérielle existante). La réanimation cardio-pulmonaire est donc poursuivie sur place jusqu'à échec (on n'arrive pas à réanimer le patient et celui-ci est déclaré décédé) ou succès. C'est la méthode dite du stay and play (« rester et jouer », c'est-à-dire agir sur place). Cela diffère avec les pratiques américaines qui préconisent le transport le plus rapidement possible vers un centre spécialisé, quel que soit l'état du patient. C'est la méthode du scoop and run (charger et courir). Cette différence s'explique en partie par l'absence de médicalisation des premiers secours, fonctionnant sur des paramedics, des secouristes paramédicaux pouvant faire des gestes infirmiers et médicaux (intubation, pose d'une voie veineuse et administration de médicaments) sur protocole.

Si de nombreuses études scientifiques ont montré l'intérêt de la RCP par un témoin et d'une défibrillation précoce (dans les 8 minutes suivant l'arrêt cardiaque) sur la survie, l'intérêt de la pratique de soins médicaux sur place est moins évident en ce qui concerne les taux de survie. Cependant, outre le fait que cela soulage les services d'urgence hospitaliers, les équipes médicales (ou paramédicales) formées aux soins pré-hospitaliers avancés de maintien des fonctions vitales (SAMFV), peuvent prendre en charge les infarctus en cours de formation, et l'on enregistre alors une nette amélioration en termes de survie[17].

La durée d'une réanimation, sans reprise d'un rythme cardiaque, est largement empirique. Elle ne dépasse cependant guère trente minutes[18].

La RCP en situation de combatModifier

Photo d'une séance d'entraînement à la réanimation cardiopulmonaire
Entraînement à la réanimation cardio-pulmonaire sur un mannequin.
La doctrine française, inspirée par le Tactical combat casualty care américain[19] (TCCC) et le Battlefield advanced trauma life support britannique (BATLS), est la suivante[20].

En situation de combat, on distingue typiquement trois lieux :

le lieu exposé au feu ;
le « nid de blessé », présentant une protection (par exemple un pan de mur) ;
le point de regroupement et d'évacuation ;
et trois types d'intervenants :

le combattant, ayant une formation minimale en secourisme ;
l'auxiliaire sanitaire ;
le professionnel de santé : infirmier ou médecin militaire.
On considère que sous le feu, il est dangereux pour le sauveteur, et inutile pour le blessé, de pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire. Au nid de blessé, on ne considère que les arrêts cardiaques survenus secondairement (la victime respire encore lorsqu'elle arrive) ; son traitement spécifique, hors compressions thoraciques et ventilation, est du ressort de l'auxiliaire de santé ou du professionnel de santé. En raison du contexte traumatique, l'arrêt cardiaque est souvent dû :

soit à une asphyxie, auquel cas la priorité est la libération des voies aériennes supérieures, ce qui peut inclure la pose d'une canule de Guedel, une intubation ou une coniotomie ;
soit à un pneumothorax compressif, qui impose une exsufflation voire un drainage de la plèvre ;
soit à une hypovolémie, ce qui impose un remplissage vasculaire (perfusion de liquide pour compenser la perte de sang) associé à un vasoconstricteur.
Là encore, on estime « [qu'en] fonction des circonstances et des délais d’évacuation, il faut savoir économiser ses moyens devant des situations désespérées. »

RésultatsModifier

Le but de la réanimation cardio-pulmonaire est de sauver des vies, mais aussi de réduire, autant que possible, les séquelles neurologiques.

Le temps écoulé entre la survenue de l'arrêt cardiaque et la prise en charge de celui-ci (massage cardiaque externe) est appelé communément « no-flow » (absence de débit). Celui entre le début de la prise en charge et le retour à une circulation sanguine spontanée (permettant l'arrêt du massage) est appelé « low flow » (débit faible). Le pronostic dépend naturellement de ces deux paramètres.

La proportion de personnes sortant vivantes de l'hôpital après un arrêt cardio-circulatoire n'excède pas 15% mais peut atteindre un tiers des patients si la cause de l'arrêt est un trouble du rythme ventriculaire[21]. Le pronostic, vital aussi bien que fonctionnel dépend également de la durée de la réanimation nécessaire pour retrouver un débit cardiaque spontané (« low flow ») : si, réalisée dans des conditions optimales, elle excède un quart d'heure, les chances de récupérations sont très faibles[22]. Chez l'enfant, la probabilité de récupération est cependant supérieure, même en cas de massage cardiaque prolongé[23].

Méthodes périmées ou discutéesModifier

Dans le cadre de la prise en charge médicale, il a été proposé de pratiquer une thrombolyse systématique[24],[25] : la présence d'un caillot de sang dans les artères est une des principales causes de l'arrêt cardiaque (infarctus du myocarde et embolie pulmonaire) et par ailleurs l'arrêt cardiaque s'accompagne de la formation de caillots minuscules dans le cerveau (microthrombi cérébraux), qui, en gênant une bonne oxygénation de certaines parties du cerveau lors des manœuvres de réanimation et en cas de reprise d'une activité cardiaque, vont entraîner des souffrances neurologiques. Le but de la thrombolyse (ou fibrinolyse) est de détruire ces caillots et donc d'améliorer les chances de survie sans séquelle.

Ce traitement ne fait toutefois pas l'unanimité en raison des risques d'hémorragie (la thrombolyse s'oppose à la coagulation du sang), notamment, lors des compressions thoraciques, il peut se produire des fractures des côtes qui peuvent provoquer des saignements ; la thrombolyse est par ailleurs contre-indiquée dans certains cas comme la dissection de l'aorte (fissuration de l'artère aorte) ou un accident vasculaire cérébral hémorragique comme la rupture d'anévrisme. Elle n'a pas prouvé son efficacité[26].

L'association de la ventilation artificielle avec les compressions thoraciques est apparue relativement récemment (sans doute dans les années 1960). D'autres méthodes existaient auparavant, qui étaient peu efficaces, voir totalement inefficaces ou même nuisibles[réf. souhaitée].

Article détaillé : Ventilation artificielle#Anciennes méthodes.
La légende urbaine de la toux salvatriceModifier

En cardiologie, on demande parfois aux patients de tousser afin de réguler le rythme cardiaque ; en effet, la toux provoque une augmentation de la pression de l'air dans les poumons, qui appuie sur les vaisseaux sanguins parcourant les poumons et provoque donc un pic de pression artérielle.

Partant de là, certains ont proposé de tousser lorsque l'on « sent arriver » l'arrêt cardiaque. Cette idée a été reprise et largement diffusée, notamment par l'Internet et est devenu une légende urbaine.

Ce geste est en effet totalement inutile[27] car d'une part on ne sent pas arriver l'arrêt cardiaque, lorsqu'il survient, l'inconscience est immédiate, aucun muscle ne peut agir, on ne peut pas tousser. Et lorsque l'on ressent des signes pouvant laisser penser à un infarctus du myocarde, les seuls gestes utiles sont d'appeler à l'aide et faire prévenir les secours, et de s'allonger par terre ou s'asseoir contre un mur. En particulier, si l'on conduit un véhicule, il faut absolument se garer au plus vite, en sécurité, et si possible à proximité d'autres personnes qui auront ainsi la possibilité de prévenir les secours (112 en Europe) si l'on devient incapable d'appeler soi-même. Il faut aussi déverrouiller les serrures afin que les secours n'aient pas à forcer les portes du véhicule.

Notes et référencesModifier

↑ à température « normale » (20 °C) ; les basses températures protègent le cerveau et augmentent les chances de survie, ainsi, en cas de noyade ou d'hypothermie, il est possible de récupérer une victime malgré un arrêt circulatoire de plusieurs dizaines de minutes (notion de « mort apparente »)
↑ a, b, c et d Recommandations relatives à l’initiation du grand public à la prise en charge de l'arrêt cardiaque et à l'utilisation de défibrillateurs automatisés externes, [http://www.interieur.gouv.fr/content/download/36642/277086/file/AC_grand_public_VF.pdf Ministére Français de l'intérieur, Consulté le 13/12/2013
↑ (en) SOS-KANTO study group, « Cardiopulmonary resuscitation by bystanders with chest compression only (SOS-KANTO): an observational study », Lancet 2007; 369:920-926
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↑ H. Coadou, R. Antonescu, B. Chaybany, R. Joly, P. Goldstein (Samu de Lille Nord), Massage cardiaque interne (MCI) extra-hospitalier par mini-thoracotomie, communication au congrès Urgence de la SFMU 2001 [2]
↑ Contrairement aux soins avancés de maintien des fonctions vitales (SAMFV), la RCR et la défibrillation rapide permettent d'augmenter le taux de survie à une crise cardiaque, R. Vezina, 13 août 2004, hôpital d'Ottawa
↑ (en) Goldberger ZD, Chan PS, Berg RA. et al. for the American Heart Association Get With The Guidelines—Resuscitation (formerly the National Registry of Cardiopulmonary Resuscitation) Investigators. Duration of resuscitation efforts and survival after in-hospital cardiac arrest: an observational study, Lancet 2012
↑ (en) U.S. Army Tactical Combat Casualty Care Handbook - Public Intelligence, 22 août 2010
↑ Enseignement du sauvetage au combat (SC) - Service de santé des armées (France), École du Val-de-Grâce [PDF]
↑ Aufderheide TP, Yannopoulos D, Lick CJ et al. Implementing the 2005 American Heart Association Guidelines improves outcomes after out-of-hospital cardiac arrest, Heart Rhythm, 2010;7:1357–1362
↑ Reynolds JC, Frisch A, Rittenberger JC, Callaway CW, Duration of resuscitation efforts and functional outcome after out-of-hospital cardiac arrest: when should we change to novel therapies?, Circulation, 2013;128:2488–2494
↑ Matos RI, Watson RS, Nadkarni VM et al. Duration of cardiopulmonary resuscitation and illness category impact survival and neurologic outcomes for in-hospital pediatric cardiac arrests, Circulation, 2013;127:442–451
↑ Étude Troica (thrombolysis in cardiac arrest)
↑ (en) Böttiger BW, Bode C, Kern S. et al. Efficacy and safety of thrombolytic therapy after initially unsuccessful cardiopulmonary resuscitation: a prospective clinical trial, Lancet, 2001;357:1583-1585
↑ (en) Böttiger BW, M.D., Arntz HR, Chamberlain DA. Thrombolysis during resuscitation for out-of-hospital cardiac arrest, N Eng J Med, 2008;359:2651-2662
V. Bargoin. Déception pour TROICA : la fibrinolyse n'améliore pas le pronostic de l'arrêt cardiaque, 7 septembre 2006, theHeart.org
↑ (en) « Cough CPR », sur American Heart Association,‎ 10 décembre 2014
Voir aussiModifier

BibliographieModifier
(en) Dr Ian Stiell. New England Journal of Medicine, 12 août 2004
Articles connexesModifier
Procédure ABCDEF de traitement des urgences extrahospitalières
Liens externesModifier
Fédération française de cardiologie
Réanimation des arrêts cardiorespiratoires de l'adulte, conférence d'expert, Société française d'anesthésie et de réanimation (Sfar), janvier 1995, 17 pages [PDF]
(en) European Resuscitation Council (ERC)
(en) 2005 International consensus on cardiopulmonary resuscitation and emergency cardiovascular care science with treatment recommandations, Circulation, vol. 112, supplément au no 22, 29 novembre 2005
(en) The European Resuscitation Council Guidelines for Resuscitation 2005

19 juin 2015

Les incroyables bienfaits du sel rose de l’Himalaya

Avez-vous déjà entendu parler des incroyables cristaux de sel de l’Himalaya qui viennent directement des montagnes de l’Himalaya ? Il regorge de certains bienfaits assez étonnants et c’est un aliment de base incroyable à ajouter à votre garde-manger. C’est une excellente alternative au sel de table, voici pourquoi.
Histoire
La formation du sel de l’Himalaya, l’un des plus purs de notre planète, remonte à 250 millions d’années environ, à l’époque où l’océan recouvrait la plus grande partie de la terre. Lorsque la mer a disparu, de puissants mouvements tectoniques se sont produits, donnant naissance aux massifs de l’Himalaya qui, dans leur mouvement, ont fait remonter le sel. Celui-ci se trouve aujourd’hui à une profondeur variant de 400 à 700 mètres.
Sel rose de l’Himalaya Minéraux et énergie
Il doit sa qualité exceptionnelle notamment au fait qu’il a été préservé, dans le sein de la terre, de tous les méfaits de la pollution et des rejets toxiques. Riche en oligo-éléments, (plus de 80), notamment en fer, calcium et potassium, ce sel permet une bonne régénération du sang. Grâce à la structure extrêmement cristalline de ce sel, ces éléments et minéraux peuvent être directement assimilés par les cellules de l’organisme.
Quand vous utilisez ce sel, vous consommez vraiment moins de sodium par dose que le sel de table ordinaire parce qu’il est moins raffiné et les grains sont plus gros. Par conséquent, le sel de l’Himalaya a moins de sel par dose car les paillettes ou les cristaux prennent moins de place que le sel de table qui est fortement traité. D’autre part, en raison de sa structure cellulaire, ce sel stocke l’énergie vibratoire. Les minéraux de ce sel existent sous forme colloïdale, ce qui signifie qu’ils sont suffisamment petits pour que les cellules les absorbent facilement.
Quels sont exactement ses bienfaits ?
sel rose de l’HimalayaLe sel cristallin va rétablir l’équilibre acido-basique (le PH sanguin) et agira de manière spectaculaire sur la gêne causée par des reflux gastriques chroniques. Puissant détoxiquant (une propriété vérifiée par analyse d’urine), il dissout ou démantèle toxines, déchets et substances nocives présents dans le corps. Il élimine notamment les métaux lourds (mercure, plomb) et dissout les dépôts calcaires. Sur le long terme, l’usage de l’eau salée au sel cristallin de l’Himalaya a une action bénéfique sur des affections comme l’arthrose, l’arthrite, les rhumatismes déformants ou les calculs rénaux et biliaires, car il aide l’organisme à briser les dépôts et à les éliminer. Ce faisant, il stimule et régule le transit intestinal, car la réaction de l’intestin ne se fait pas attendre et constitue un signe tout à fait normal de son action.


Sel rose de l’Himalaya comprend d’autres avantages comme :
  • réduit les signes du vieillissement
  • prévient des crampes musculaires
  • augmente l’hydratation
  • renforce les os
  • abaisse la pression artérielle
  • améliore la circulation

Comparaison du sel de l’Himalaya aux autres sels
Sel de mer
Alors que c’était toujours mieux que le sel de de table, le sel de mer est de plus en plus traité et avouons-le, nos océans sont de plus en plus pollués, chaque année, il suffit de penser aux déversements massifs de pétrole qui ont lieu. Etant donné que le sel rose est gardé intact, cela signifie que c’est le sel le plus pur disponible aujourd’hui.
Sel de table
Le sel de table commercial est complètement débarrassé de la majorité de ses sels minéraux à l’exception du sodium et du chlorure. Il est ensuite blanchi, nettoyé avec des produits chimiques et ensuite chauffé à des températures extrêmement élevées. L’iode que l’on ajoute au sel de table est presque toujours synthétique ce qui empêche notre corps de l’absorber correctement. Il est traité avec des agents antiagglomérants, ce qui empêche le sel de se dissoudre dans l’eau et dans le réservoir de sel.
Ces agents empêchent alors l’absorption du sel dans notre corps, ce qui conduit à une accumulation et au dépôt dans les organes. Cela peut causer de graves problèmes de santé. Des études ont montré que pour chaque gramme de sel de table consommé que le corps ne peut pas traiter, votre corps va utiliser 20 fois la quantité d’eau cellulaire pour neutraliser la quantité de chlorure de sodium qui est présent dans ce sel traité chimiquement.
Ce n’est pas nécessairement le sel qui est mauvais pour la santé. C’est le sel de table raffiné qui est inférieur pour notre santé. Mis à part cela, beaucoup d’entre nous consomment beaucoup trop d’aliments trop transformés qui contiennent des quantités astronomiques de sel, et ce n’est pas le bon pour notre corps.
Il ne s’agit pas de limiter notre quantité de sel, il s’agit de consommer des aliments entiers plus naturels et faits maison. De cette façon, nous pouvons ajouter du sel pendant la cuisson ou en saupoudrer un peu sur nos repas sans avoir à se soucier de l’hypertension artérielle et ainsi de suite.

Le sel rose de l’Himalaya est disponible dans les grandes surfaces au rayon épicerie et vous en trouvez facilement en ligne.

17 juin 2015

Les bienfaits des cerises sur la santé

Il y a un certain nombre d'avantages pour la santé associés à la cerise. Parmi les nombreuses caractéristiques favorables pour le bien-être de cet fruit, dont les principales sont :

 

La cerise est l'objet de recherches abondamment utilisées dans la bataille contre le cancer. Les recherches, à ce jour, révèlent que la consommation de la cerise est particulièrement bénéfique dans la lutte contre les cancers d'organes.Les anti-oxydants dans les cerises nettoient les radicaux libres, ou les molécules instables responsables des dommages de cellules dans le corps humain. On pense que les anti-oxydants ralentissent le processus de vieillissement.

 

Les recherches révèlent que le pigment anthocyane rouge dans les cerises contribue à réduire l'inflammation et la douleur.La cerise est aussi créditée pour réduire le risque de maladies cardiaques et le diabète. Les recherches révèlent que les personnes qui prennent les cerises telles qu’elles sont ou sous forme de supplément dans leur alimentation quotidienne diminuent le cholestérol et les triglycérides dans le sang.Une tasse par jour de cerises a la capacité de traiter et de soulager l'inconfort associé à l'arthrite et la goutte.

 

La cerise est faible en gras avec une teneur élevée en eau. La consommation régulière contribue à renforcer les niveaux d'énergie et de modifier le métabolisme pour une perte de poids efficace. Elle est aussi utilisée comme un remède naturel pour le syndrome de fibromyalgie et de certains problèmes physiologiques.La teneur élevée en potassium dans les cerises contrôle la rétention d'eau et aide dans le traitement des maladies auto-immunes neuro-dégénératives et les maladies des tissus conjonctifs.Les cerises fraîches sont facilement disponibles, en jus ou en conserve. Les portions riches des cerises assurent un apport quotidien en minéraux essentiel, potassium, fer, magnésium, fibres et en acide folique.Probablement l'attribut le plus important des cerises est sa capacité nouvellement découverte pour aider dans le processus de perte de poids. La cerise est faible en gras avec une teneur élevée en eau. La consommation régulière des cerises contribue à renforcer les niveaux d'énergie et de modifier le métabolisme de la perte de poids efficace. La cerise est exploitée dans la brûlure des graisses et la régulation de la pression artérielle.

Nutriments dans le fruit de la cerise

Les cerises sont savoureuses et très nutritive. La cerise est riche en :

Antioxydants
Minéraux
L'acide ellagique
La vitamine C
La vitamine A
La mélatonine
Bioflavonoïdes
Les anthocyanes
Perillyl

16 juin 2015

Réduire ses douleurs articulaires naturellement : c’est possible

Les douleurs articulaires

Définition

Les rhumatismes articulaires représentent le terme médical des douleurs articulaires. Ils correspondent à des inflammations douloureuses des articulations. D’autres termes comme la crise de goutte, l’arthrite, l’arthrite rhumatoïde, l’arthrose, la polyarthrite et d’autres encore sont également employé selon les situations pour qualifier ces troubles sanitaires et ils peuvent être aigus ou chroniques.

Quelle méthode est généralement utilisée pour traiter les douleurs articulaires ?

Les traitements médicamenteux classiques, antalgiques et anti-inflammatoires principalement, apportent  un certain soulagement temporaire aux arthritiques en masquant les douleurs. Ils permettent de traiter la conséquence de la maladie, à savoir la douleur, mais en aucun cas de résoudre les véritables causes.

La prise ponctuelle de médicament peut apporter un soulagement mais elle n’offre pas une vraie réponse. Il faut par conséquent éviter d’en prendre fréquemment car le bénéfice est mince (atténuation temporaire de la douleur) et les désagréments possibles nombreux (fatigue, troubles digestifs, nausées, étourdissements, états dépressifs…). De manière simple, prendre des médicaments pour masquer la douleur sans réduire les causes du problème est responsable de la poursuite de la dégradation de l’état global de l’organisme avec l’apparition de nouveaux signes visibles plus ou moins rapidement.

Quelles sont les causes des douleurs articulaires ?

Pour soulager les douleurs articulaires, comme pour toute autre maladie, il faut résoudre les causes du problème qui résident essentiellement dans nos mauvaises habitudes de vie. La véritable cause de ce problème sanitaire s’appelle la toxémie. Elle correspond à la quantité de toxines qui se trouvent dans l’organisme à un moment donné. Les cellules sont sensibles à la présence de molécules toxiques. Pour protéger les cellules de ses organes vitaux lorsque la toxémie augmente, l’organisme dirige certaines toxines dans des lieux de stockage temporaire. Dans le cas des arthritiques, c’est de l’acide urique principalement ainsi que d’autres acides qui sont stockés dans les articulations sous forme de cristaux.

Que se passe-t-il ?

Les toxines proviennent de l’extérieur de l’organisme par l’alimentation, la pollution… Elles ont aussi une origine interne due le fonctionnement normal des cellules. Pour faire une explication simple : l’organisme cherche à éviter l’empoisonnement pour préserver son intégrité.  Dans un premier temps, le foie neutralise beaucoup de molécules toxiques et celles-ci sont ensuite éliminées par les organes excréteurs qui filtrent le sang (principalement les reins mais aussi le foie, les poumons, la peau).

Lorsque les toxines sont plus rapidement produites et ingérés que les capacités que possède notre corps à les éliminer, la toxémie augmente. Trois facteurs sont responsables de ce phénomène :

                     L’augmentation de l’apport de toxines d’origine externe et/ou celle de la production de toxines interne par une activité cellulaire plus importante (digestion, stress, activités physique intenses…).

                     La diminution de la capacité de neutralisation et d’épuration des organes excréteurs. Leur capacité de travail s’atténue parce que le corps est en carence d’éléments vitaux (vitamines, sels minéraux et oligo-éléments) indispensables au fonctionnement des cellules mais aussi parce que le surmenage qu’ils subissent depuis de nombreuses années pour préserver l’organisme provoque leur affaiblissement.

                     La diminution de la quantité d’énergie dont le corps dispose. Le déficit énergétique, appelé état d’énervation, ne permet plus à l’organisme de réaliser correctement toutes ses fonctions parmi lesquelles se trouvent la fonction d’élimination. Cette dernière faiblit et par conséquent la toxémie augmente.

Dans tous les cas, le résultat est une élévation du taux de toxines dans l’organisme. Chez les personnes souffrant de douleurs articulaires, de nombreuses toxines, dont l’acide urique, ne peuvent pas être éliminées se retrouvent stockées dans les articulations jusqu’au moment où l’organisme retrouve sa capacité à les éliminer.

Comment obtenir des améliorations sanitaires ?

Pour obtenir des améliorations sanitaires et tenter de faire disparaître les douleurs articulaires, nous devons jouer sur trois plans pour diminuer la quantité de toxines dans l’organisme et permettre le nettoyage des articulations. D’abord, nous diminuerons les apports de toxines et de réduirons la quantité produite par les cellules. Ensuite, nous offrirons la possibilité aux organes excréteurs d’avoir une activité moins intense et nous fournirons à l’organisme plus d’éléments vitaux. Enfin, nous permettrons à l’organisme d’obtenir un regain énergétique.

Tout cela peut paraître très complexe mais pour obtenir des résultats nous devons dans un premier temps modifier certaines habitudes alimentaires car l’alimentation est un paramètre majeur qui permet d’atteindre l’atténuation ou la disparition des douleurs articulaires. Le repos, le sommeil, la pratique d’activités physiques appropriées, la gestion du stress et des émotions ainsi que d’autres composantes favorisent l’amélioration car l’organisme représente un tout, une globalité. De nombreuses petites choses mises bout à bout finissent par donner un grand changement synonyme d’une diminution des douleurs et d’une meilleur qualité de vie.

Comment s’y prendre ?

Adopter une alimentation saine et adaptée, pauvre en toxines et surtout en acide urique qui est le principal responsable des douleurs articulaires. Respecter les associations alimentaires compatibles ou neutres pour restreindre le travail digestif donc économiser de l’énergie, et pour limiter la production de molécules toxiques issues d’une mauvaise digestion. Une alimentation saine permet également de combler les carences en vitamines et sels minéraux que vous pouviez avoir, ainsi que le déficit en oméga 3.. Le repos, les activités physiques adaptées, la gestion du stress et des émotions permettent d’amplifier le regain énergétique de votre corps et de limiter un peu plus la production de toxines. Le regain d’énergie obtenu et les apports moindres de toxines vont soulager le travail des organes excréteurs (foie, reins, peau, poumons) qui  seront plus efficaces. Cette situation va permettre d’abaisser la toxémie. Un mode de vie plus sain va permettre au corps de se reposer. Par conséquent, il va commencer à déstocker les dépôts d’acide urique et d’autres toxines dans les articulations. Ces toxines sont ensuite diriger par la circulation sanguine vers le foie pour être neutraliser puis vers les reins pour finalement être évacuer à l’extérieur du corps. La diminution des dépôts de toxines dans les articulations va s’accompagner d’une diminution des douleurs dont elles sont responsables.

Dans cet article, je vais principalement développer le thème de l’alimentation qui représente un pilier fondamental pour maintenir une bonne santé ou pour obtenir un meilleur état de santé.

Quels sont les mauvais aliments ?

Les personnes souffrantes de douleurs articulaires doivent limiter ou éliminer les aliments qui apportent le plus de toxines, ceux qui favorise le plus le développement d’états de carence ainsi que les aliments les plus difficile à digérer.

L’acide urique provient du métabolisme des purines, c’est-à-dire que dans notre corps les purines contenues dans les aliments subissent des transformations et produire de l’acide urique qui est un déchet devant être éliminer.  Les aliments les plus riches en purines sont :

                      Le thé, le café, le chocolat ;

                      Les produits animaux : viandes et surtout les abats, poissons, fruits de mer, charcuteries et tous les autres produits transformés industriellement en contenant ;

                      Les légumes secs (soja, fèves, pois cassés, lentilles…).

Les aliments difficiles à digérer, à métaboliser et ceux provoquant des carences sont :

                     Le thé, le café, le chocolat et les produits contenant des alcaloïdes qui sont des molécules toxiques et généralement excitantes pour les cellules donc qui dispersent de l’énergie et qui aboutissent à la production de déchets ;

                      Les produits animaux qui apportent beaucoup de substances toxiques que le corps doit éliminer. De plus, ils contiennent souvent de graisses saturées qui  favorisent les réactions inflammatoires ;

                      Les céréales raffinées : pain blanc, pâtes blanches, riz blanc participent à l’installation de carences ;

                     Le sucre surtout si c’est du sucre blanc. Son métabolisme produit de nombreuses molécules acides et sa consommation est à l’origine de carences en sels minéraux (calcium principalement) ;

                       Le sel de cuisine ;

                 Les huiles riches en oméga 6 (maïs, tournesol) et les huiles de friture. Ces corps gras sont souvent retrouvés dans les produits industriels. Notre alimentation est trop riche en oméga 6 précurseur entre autres de molécules pro-inflammatoires et elle est pauvre en oméga 3 qui permettent à votre corps de fabriquer des molécules anti-inflammatoires ;

                      Les légumes secs sont difficiles à digérer de par leur composition riche et complexe en glucides, lipides et protéines. Leur digestion peut demander jusqu’à 5 heures ;

                    L’alcool en général car l’éthanol est toxique pour l’organisme. Son métabolisme consomme des minéraux et des vitamines, participant ainsi à l’établissement de déficit  et il produit de nombreuses substances acides que le corps tente d’éliminer ;

                     Les épices en général puisqu’elles sont stimulantes donc dispersent de l’énergie et apportent des molécules toxiques.

En lisant ces lignes beaucoup vont penser qu’il ne leur reste plus grand chose à manger. Il n'en est rien car une alimentation saine correspond à l'équilibre acido-basique permettant au corps de bien fonctionner. Elle peut donc contenir des aliments mentionnés précédemment tant qu'elle reste équilibrée.

  

Voici quelques règles pour l’alimentation des personnes arthritiques :

                      Dans le but de favoriser un regain d’énergie, il faut éviter la suralimentation car des repas copieux consomment beaucoup d’énergie et occasionnent une surcharge de travail aux organes excréteurs.

                   Supprimer le sucre blanc. Si vous souhaitez consommer du sucre, utilisez du miel ou du sucre complet.

                      Supprimer la farine blanche et la remplacer par de la farine semi-complète ou T80. Lorsque vous achetez des pâtes, du riz ou du pain, privilégiez le demi-complet car ils apportent des sels minéraux et des vitamines mais ils ne contiennent plus le son qui est irritant pour la muqueuse intestinale.

                     Diminuer la quantité de produits animaux consommés car ils apportent des purines et qu’ils sont liés à la surconsommation de protéines comme ce sont des aliments qui en contiennent beaucoup. 

                      Diminuer votre consommation d’alcool. Attention aux alcools forts. Arrêtez de boire de l’alcool l’estomac vide, c’est très mauvais. Si vous souhaiter boire de l’alcool avec modération, prenez de préférence un verre de vin pendant le repas.

                    Eviter de consommer des légumes secs pendant plusieurs mois.

                    Supprimer le plus possible les épices et condiment (poivre, moutarde, piment…). Utiliser les herbes aromatiques (basilic, thym, ciboulette…) ainsi que l’ail, l’oignon, l’échalote pour les remplacer.

                     Diminuer votre consommation de thé, de café et de chocolat. Ils sont particulièrement nocifs car ils sont plus riches en purine que les produits animaux. Il faut tenter de les diminuer au maximum.

                    Privilégier les huiles de première pression à froid. Manger des noix, utiliser de l’huile de colza ou de noix pour leurs apports en oméga 3 qui combleront un peu le déficit tout en atténuant les effets inflammatoires. L’huile d’olive est aussi très bonne.

                     Consommer beaucoup de fruits et de légumes frais.

                     Les graines germées de légumes secs, de céréales ou d’autres espèces sont très intéressantes pour leur richesse en vitamines et en sels minéraux.

                     Eviter le plus possible les gâteaux contenant très souvent du sucre blanc, de la farine blanche, beaucoup de graisses saturées…

                    Respecter les combinaisons alimentaires pour favoriser la digestion qui demandera ainsi moins d’énergie. Ne mélangez pas les fruits avec les autres aliments. Privilégier les légumes verts vont bien avec tous les aliments. Supprimez les desserts en fin de repas.

Si vous souhaitez réellement atténuer et faire disparaître vos douleurs articulaires, tous ces conseils vous seront très utiles. Par ce changement d’alimentation, on agit directement sur la cause du développement de la maladie arthritique. Vous sentirez ainsi que votre corps recouvre un meilleur état de santé. L’accompagnement d’une personne compétente vous permettra de réaliser votre transition alimentaire plus facilement. De plus, cette personne répondra à vos questions et vous donnera de précieux conseils en cas de difficultés pour maintenir les changements alimentaires.

Pour finir cet article, je vais dire deux mots sur les autres paramètres participant à l’amélioration sanitaire. Le repos permet à votre corps de pouvoir régénérer son énergie et d’avoir plus d’énergie disponible pour l’élimination des toxines puisque de nombreuses fonctions (musculaire, intellectuelle…) sont réduites à leur minimum. L’activité physique adaptée favorise l’oxygénation de l’organisme. Les cellules fonctionnent mieux et leur capacité à éliminer les molécules toxiques augmente. Enfin, la gestion du stress et des émotions fortes libèrent beaucoup d’énergie que l’organisme peut utiliser pour ses fonctions importantes. Apprendre à se relaxer et à évacuer même un petit peu ses tensions est très précieux surtout chez les personnes déjà affaiblies et malades.  

Source:http://www.hygienenaturelle-alimentation.com/article-reduire-ses-douleurs-articulaires-naturellement-c-est-possible-42892069.html

13 juin 2015

Éructations

Définition

Éructations
Les éructations sont dues à l'accumulation d'air soit dans l'estomac au cours de la déglutition des aliments (aérophagie), soit dans le colon au cours de leur fermentation (aérocolie).

Points importants

L'air en s'accumulant dans les organes entraîne un gonflement de l'abdomen parfois spectaculaire donnant l'impression d'une grossesse au cinquième mois. Il s'en suit une compression des organes environnant avec :
  • Pour l'aérophagie, des palpitations, une sensation de gêne respiratoire et des ballonnements.
  • Pour l'aérocolie, une envie fréquente d'aller uriner ou impérieuse d'aller à la selle et un ventre gonflé avec parfois des spasmes douloureux violents dans le ventre.
Les éructations sont un symptôme mineur car elles correspondent à l'émission d'air contenu dans l'estomac. La cause est donc en général totalement bénigne.
C'est le cas de l'aérophagie qui résulte d'un repas pris trop rapidement, ou pris en parlant, ou composé d'aliments trop riches en certains aliments (légumes secs, choux, crudités...). L'aérocolie (air dans les intestins) résulte d'une fermentation des aliments qui stagnent dans le colon à cause d'un ralentissement du transit suite à une série de spasmes. Il ne donne pas d'éructations, mais des flatulences (les pets). Il peut arriver toutefois lorsque l'air est en quantité importante, que l'on fasse à la fois des pets et des rots. Bien souvent dans les deux cas, on retrouve la notion d'anxiété, de nervosité ou de stress en toile de fond.
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Mais parfois les éructations sont une réaction de l'estomac qui se contracte à cause d'un problème de paroi comme l'ulcère gastrique . Dans ce cas, les rots sont accompagnés de douleurs à l'estomac survenant 2 à 3 heures après les repas et calmées par l'absorption de nourriture.
Parfois enfin, les rots surviennent dans le cadre d'une douleur dans la poitrine qui n'est pas forcément au premier plan : une simple gène thoracique accompagnée d'éructation, surtout si la personne est pâle et en sueurs sont des signes d'alerte très important pour le médecin car ils peuvent témoigner d'un infarctus du myocarde .

Raisonnement du médecin

Après vous avoir soulagé (injection d'un antispasmodique et/ou d'un anti-vomitif, qui agit sur le muscle gastrique), il vérifiera à quoi correspondent ces signes de gravité en s'aidant au besoin d'examens complémentaires simples : une numération formule sanguine , une radio de l'abdomen , une échographie ou pour des besoins plus spécifiques une coproculture , un transit gastro-duodénal .
Il éliminera par principe une occlusion en fonction de l'âge, des antécédents digestifs et sur un ensemble de signes particulièrement bruyants.
Image result for burp drawingLe plus souvent il trouvera une cause classique comme une intoxication alimentaire , une gastro-entérite ou une colite spasmodique .
S'il ne trouve rien, il conclura à une origine nerveuse, ce qui est le cas de loin le plus fréquemment rencontré chez les personnes inquiètes, stressées ou surmenées. Il vous prescrira un régime pour éviter les gaz et des médicaments absorbant des gaz.


Réanimation cardio-pulmonaire


La réanimation cardio-pulmonaire (RCP), ou réanimation cardio-respiratoire (RCR) — en anglais : Cardio-pulmonary resuscitation (CPR) — est un ensemble de manœuvres destinées à assurer une oxygénation des organes lorsque la victime a cessé de respirer, est en arrêt circulatoire, et est en état d'inconscience.

En effet, lorsque la circulation du sang s'arrête, les organes, dont le cerveau et le cœur lui-même, ne sont plus alimentés en oxygène et commencent à mourir: des lésions cérébrales apparaissent dès la troisième minute, et les chances de survie deviennent quasiment nulles après huit minutes d'arrêt circulatoire[1]. Le fait d'oxygéner artificiellement le sang et de le faire circuler permet d'éviter ou de ralentir cette dégradation, et donc d'accroître les chances de survie.

Description sommaire

La réanimation cardio-pulmonaire est l'association de

la ventilation artificielle
et de compressions thoraciques ou « massage cardiaque externe » (MCE).
Le concept a été inventé par Peter Safar, à qui l'on doit l'acronyme en anglais ABC :

A pour airway, libération des voies aériennes ;
B pour breathing, ventilation artificielle ;
C pour circulation, assurer la circulation du sang par le massage cardiaque externe.
La réanimation cardio-pulmonaire doit se pratiquer sur toute personne en état de mort apparente, c'est-à-dire :

inconsciente : la personne ne bouge pas spontanément, elle ne réagit pas au toucher ni à la parole ;
et qui ne respire pas : après libération des voies aériennes ainsi que l'élévation du menton (dégrafage des vêtements pouvant gêner la respiration, mise en bascule prudente de la tête), on ne voit aucun mouvement respiratoire et on ne sent pas d'air sortir par le nez ou la bouche.
À moins d'y avoir été formé, il ne faut pas chercher à prendre le pouls de la victime[2]. Cette opération n'est fiable que si elle est réalisée par une personne entraînée et retarde d'autant la réanimation. Les cas d'arrêt respiratoire sans arrêt cardiaque sont rares et ne sont que temporaires. La conduite à adopter, pour le grand public, est la réanimation.

Les cas typiques de mort apparente sont la mort subite (la personne s'écroule sans raison apparente), la noyade et le choc électrique. Il peut aussi y avoir une origine traumatique autre, comme une asphyxie, une chute de hauteur ou un accident de la circulation. La mort apparente peut être aussi due à une perte de sang importante (il faut alors d'abord stopper l'hémorragie).

Dans tous les cas, la priorité reste la protection. Le sauveteur doit repérer et éliminer tout danger, par exemple l'appareil électrique dans le cas de la victime électrocutée.

Dans le cas d'un adulte qui s'effondre sans raison, et lorsqu'on est seul (sauveteur isolé), la priorité est l'arrivée des secours, il faut donc alerter les secours avant de commencer la RCP. Celle-ci améliore les chances de survie en attendant les secours.

Lorsque la victime est un enfant de moins de huit ans, si aucun témoin n'est disponible, on pratique la RCP deux minutes avant d'aller alerter les secours car l'apport rapide d'oxygène aux cellules peut améliorer l'état de la personne. Au contraire, dans la cas de l'arrêt spontané chez l'adulte, seule une défibrillation rapide et une intervention rapide des secours permet de sauver la personne.

Si un témoin est présent, le sauveteur lui demande d'alerter les secours et d'apporter un défibrillateur (DSA), puis commence immédiatement la réanimation.

Principes de la réanimation cardio-respiratoireModifier

La réanimation cardio-respiratoire fait intervenir deux mécanismes.

Oxygénation du sangModifier
Le sang sert entre autres à transporter l'oxygène vers les organes, leur permettant de fonctionner (la respiration cellulaire leur fournit de l'énergie). La respiration s'étant arrêtée, il faut la suppléer par la ventilation artificielle.

La ventilation artificielle consiste à envoyer de l'air dans les poumons de la victime. On pratique une ventilation dite « à pression positive »  : on souffle (avec sa bouche ou avec un dispositif) de l'air, la pression de l'air fait gonfler les poumons. Là, les échanges gazeux se produisent, et la victime expire passivement (le poids de la poitrine et des viscères appuient sur les poumons, qui se dégonflent).

Lorsque l'on pratique la ventilation artificielle sans matériel (bouche-à-bouche, bouche-à-nez, bouche-à-bouche-et-nez sur le nourrisson), on envoie un air qui, bien qu'étant expiré après respiration du sauveteur, est encore assez proche de l'air que l'on respire (il contient 16 % de dioxygène) : en effet, une partie de l'air provient de la « tuyauterie » (bronches, trachée, bouche) et est similaire à l'air respiré, et l'air provenant des poumons, s'il est appauvri en dioxygène, en contient encore. Mais le fait de pratiquer des compressions thoraciques permet de mettre en mouvement la colonne d'air de la trachée et de ventiler un air à 21 % d'O2, ce qui pourrait suffire.

Lorsque l'on utilise un ballon insufflateur (avec un masque ou un embout buccal), on envoie de l'air pur (21 % de dioxygène). Si on branche une bouteille de dioxygène médical, on augmente encore la fraction inspirée de dioxygène (FiO2), et l'on peut aller jusqu'à insuffler du dioxygène pur lorsque l'on utilise un ballon de réserve.

L'air que l'on insuffle passe vers les poumons, mais aussi vers l'estomac. Celui-ci se gonfle au fur-et-à-mesure, et si jamais il se dégonfle, il risque d'entraîner avec lui son contenu acide (suc gastrique) qui vont venir détériorer les poumons (syndrome de Mendelson) et compromettre gravement la survie de la victime. Il faut donc souffler sans excès, régulièrement sur deux secondes, et s'arrêter dès que l'on voit la poitrine se soulever.

Il n'est pas certain que la mise en route d'une ventilation artificielle, du moins en dehors d'un milieu de réanimation, soit totalement profitable au patient en arrêt cardio-circulatoire, car la réalisation de celle-ci se fait parfois aux dépens du temps consacré au massage cardiaque. Les méthodes de réanimation par massage seul (sans ventilation) semblent avoir au moins d'aussi bons résultats que la technique habituelle associant massage et ventilation[3], et apparaissent dans les recommandations américaines publiées en 2008[4]. Cependant, chez le sujet jeune (moins de 20 ans) ou lorsque la prise en charge de l'arrêt est tardive, la mise en route d'une ventilation pourrait conserver des bénéfices[5].

Circulation sanguineModifier
Le sang au niveau des poumons ayant été oxygéné, il faut ensuite le faire circuler dans le reste du corps. Ceci se fait grâce aux compressions thoraciques, appelées aussi massage cardiaque externe. Cela consiste à appuyer sur le milieu du thorax afin de comprimer la poitrine :

sur l'adulte et l'enfant de plus de huit ans, le sternum doit descendre de 4 à 5 cm ;
sur l'enfant entre un et huit ans, le sternum doit descendre de 1/3 à 1/2 de l'épaisseur du thorax (la R.C.P. se fait avec une main) ;
sur le nourrisson de moins d'un an, le sternum doit descendre de 1/3 à 1/2 de l'épaisseur du thorax (la R.C.P. se fait avec deux doigts).
En comprimant la poitrine, on comprime les vaisseaux sanguins ce qui chasse le sang vers le reste du corps (comme une éponge). On a longtemps cru que l'on comprimait le cœur ; il semble qu'il soit situé trop profondément, et qu'il ne joue qu'un rôle de régulation du sens de circulation par ses valves.

Pour que la compression thoracique soit efficace, il faut que la victime soit sur un plan dur ; en particulier, si la victime est allongée sur un lit, il faut la déposer à terre avant de commencer les manœuvres de réanimation.

La position des mains est importante si l'on veut avoir des compressions efficaces en minimisant les risques de fracture des côtes (notez que ce risque de fracture est négligeable par rapport au risque de décès si l'on ne fait rien).

Il faut aussi s'attacher à faire des compressions régulières, à laisser la poitrine reprendre sa forme initiale entre deux compressions, et à ce que le temps de relâchement soit égal au temps de compression. En effet, le relâchement de la poitrine permet le retour veineux, capital pour la bonne circulation.

Le rythme de massage doit être suffisant pour faire circuler le sang, mais pas trop rapide sinon la circulation n'est pas efficace (on crée des turbulences qui s'opposent à l'écoulement du sang). Le rapport compressions/insufflations a changé au fur et à mesure des études. Depuis 2005, il est recommandé à tout sauveteur seul d'alterner 30 compressions et 2 insufflations. Le rythme des compressions doit être comprise entre 100 et 120 par minute.

Afin d'adopter un rythme régulier et de respecter l'égalité temps de compression/temps de relâchement, et pour être sûr de bien faire le bon nombre de compressions successives, il est conseillé de compter à voix haute, sous la forme

chiffre (durant la compression) - et (durant le relâchement)
ainsi, on comptera à voix haute

« un-et-deux-et-trois-…–et–vingt-neuf–et–trente »
Cas particulier : femme enceinteModifier
Dans le cas d'une femme visiblement enceinte, il convient de surélever le flanc ou la fesse droite pour améliorer le retour veineux, en libérant la veine cave inférieure du poids du fœtus[6]. Cela peut se faire en mettant un linge plié sous la fesse droite. On peut aussi laisser la victime strictement plat-dos et demander à une personne de pousser le fœtus vers la gauche.

DéfibrillationModifier
Article détaillé : Défibrillateur automatique.
Lorsque l'arrêt cardiaque est dû à une fibrillation ventriculaire (le cœur bat de manière désorganisée), cas majoritaire de la mort subite de l'adulte, le seul espoir de sauver la victime consiste à défibriller le cœur, c'est-à-dire à resynchroniser le cœur par un choc électrique. Ceci peut se faire par un non-médecin avec un défibrillateur automatique externe, ou par un médecin avec un défibrillateur manuel.

Pratique de la RCPModifier

Chronologie : la chronologie suivante part du principe que la personne est en arrêt circulatoire. Si ce n'est pas le cas, un des éléments du bilan nous le dira, il ne faut alors pas faire de réanimation cardio-pulmonaire.

protection
bilan : reconnaître l'arrêt cardio-circulatoire ; appeler « À l'aide ! » dès la constatation de l'inconscience, et à chaque étape du bilan ;
alerte : envoyer quelqu'un prévenir les secours, où si l'on est isolé, aller prévenir soi-même les secours
envoyer quelqu'un chercher un défibrillateur automatique externe s'il y en a un de disponible (ne pas y aller soi-même car la réanimation est prioritaire sauf si l'accès si un DEA est à moins 10 minutes de vous) ; le mettre en œuvre dès que possible ;
réanimation cardio-pulmonaire
faire 30 compressions thoraciques en comptant à voix haute « un–et–deux–et–...–et–vingt-neuf–et–trente » (ce qui permet de donner un rythme efficace de 100 à 120 compressions par minute) ;
Si le sauveteur sait réaliser le bouche à bouche[2], faire 2 insufflations de 2 à 3 secondes stoppées dès que la poitrine se soulève. Ne pas oublier que seul, le fait de changer de position fatigue et ne permet pas d'assurer un massage cardiaque efficace très longtemps, or c'est bien les compressions thoraciques qu'il faut privilégier afin de permettre une perfusion des tissus nobles avec l'oxygène qui reste dissous dans le sang (en attendant les secours).
continuer l'alternance de compressions thoraciques et d'insufflations jusqu'à l'arrivée des secours.
dès qu'un défibrillateur est disponible, il faut le mettre en place sur la victime (soit par vous même, soit par l'autre sauveteur dans ce dernier cas n’arrêtez pas la RCP), en suivant les instructions vocales. Le défibrillateur donne en effet des instructions à haute voix - mais uniquement si ses électrodes ont été posées sur le thorax dénudé de la victime : il demande alors de pratiquer la réanimation lorsque c'est utile. Il est fait pour être très simple d'emploi, il ne faut donc pas hésiter à le mettre en place sur la victime même si l'on n'y a pas été formé.
On effectue ainsi un cycle de RCP en environ 24 secondes, soit cinq cycles en 2 minutes (donc 75 compressions et 5 ventilations artificielles par minute en moyenne).

Tous les 5 cycles (donc toutes les 2 minutes) ou après chaque "Choc non recommandé" du DSA les secouristes contrôlent l'absence de pouls. Si la victime a un pouls, le secouriste contrôle la reprise d'une respiration spontanée supérieure à 6 respirations/minute. Si elle respire, la victime est tournée en position latérale de sécurité. Si elle ne respire pas les secouristes effectuent 10 insufflations avant de refaire un contrôle du pouls et de la respiration. Après un choc effectué par le DSA, les secouristes effectuent 5 cycles de RCP avant de contrôler le pouls.

Cas particuliers
Dans le cas d'un enfant (c'est-à-dire avant le début de la puberté), comme la cause de l'arrêt est probablement respiratoire, on pratique 5 insufflations avant de commencer les compressions thoraciques.
Les compressions thoraciques pratiquées lors de la réanimation cardio-pulmonaire, de par leur effet mécanique sur les poumons, assurent une ventilation minimale. Le massage cardiaque, sans bouche-à-bouche, semble aussi efficace, si ce n'est plus efficace que le massage cardiaque avec bouche-à-bouche, du moins chez l'adulte[7]. Ce dernier n'est donc plus enseigné dans les formations courtes à destination du grand public [2].

L'arrivée de la défibrillation en pré-hospitalier a ajouté un D à l'acronyme mnémotechnique de Safar qui devient donc ABCD : airways, breath, circulation, defibrillation.

Il existe une technique de réanimation à un seul secouriste en utilisant le ballon insufflateur, ce qui permet de bénéficier de l'apport en oxygène et de libérer un secouriste. Dans ce cas, le secouriste se place à la tête et effectue les compressions de cette position, en se penchant au-dessus du visage[8]. L'efficacité de cette manœuvre est cependant sujette à caution[9].

Planches descriptivesModifier

Vérification des fonctions respiratoires : le secouriste écoute la respiration, essaye de sentir l'air sur sa joue, regarde si la poitrine monte et descend, et sent les mouvements de la poitrine.

Insufflation au bouche-à-bouche La tête du patient est rejetée en arrière. Le secouriste ferme le nez du patient d'une main, tout en maintenant la bouche du patient ouverte en lui tenant le menton.

Placement de la main avant la CPR La main se place, chez un adulte à deux doigts en haut du plexus solaire.

Position pour la CPR Les bras sont maintenus tendus, les compressions viennent du mouvement des épaules.

Contrôle du pouls carotidien (n'est plus enseigné dans les formations courtes à destination du grand public[2] ; remplacé par l'appréciation du souffle respiratoire de la poitrine et de la bouche en 8-10 secondes)

Vue de l'opérateur du défibrillateur Un secouriste est à genoux à la tête de la victime et lui administre de l'oxygène. Si la tête de la victime est entre ses genoux, elle n'est pas serrée. Les électrodes de défibrillation sont collées.

Historique des procéduresModifier

Les procédures ont varié au cours du temps, en raison des progrès de la médecine (évolution des connaissances, évolution du traitement médical). Elles ont fait l'objet de recommandations faite par des sociétés savantes internationales :

entre 1991 et 2000 :
un sauveteur seul alternait 15 compressions thoraciques et 2 insufflations sur un adulte ou un enfant de plus de 8 ans ; les compressions se faisaient au rythme de 60 par minute,
pour un nourrisson, il effectuait 4 insufflations initiales (2 lors du bilan, puis 2 après le passage de l'alerte) et alternait 5 compressions thoraciques et 1 insufflation,
un sauveteur isolé et sans moyen d'appel pratiquait la RCP durant une minute avant d'appeler les secours,
deux sauveteurs ou secouristes alternaient 5 compressions et 1 insufflation, sur un adulte comme sur un nourrisson,
en 2000 :
on abandonne le terme « massage cardiaque » pour « compression thoracique »,
les rythmes de compression sont unifiés, 100 par minute quel que soit l'âge,
on ne fait plus que 2 insufflations initiales sur le nourrisson,
un sauveteur isolé et sans moyen d'appel passe désormais l'alerte immédiatement, sauf dans le cas d'un enfant de moins de huit ans, ou dans le cas d'une noyade ou d'une intoxication où l'alerte est passée après une minute de RCP,
à deux secouristes, on garde l'alternance 15:2,
en 2005 :
on abandonne la distinction entre un et plusieurs secouristes pour la RCP de l'adulte,
on passe à 30 compressions thoraciques alternées avec 2 insufflations en commençant par les compressions thoraciques,
on admet que le défibrillateur est un maillon indispensable de la chaîne de survie[10],
en 2010[11],[12] :
les insufflations ne sont plus systématiquement recommandées.
La RCP médicaleModifier

La réanimation cardiopulmonaire spécialisée (RCPS) par une équipe médicale ou paramédicale est le dernier maillon de la chaîne de survie avant admission à l'hôpital. Dans le cas idéal, les gestes spécialisés sont pratiqués dans les dix minutes qui suivent l'arrêt cardiaque, après la défibrillation.

La victime est intubée (connexion d'un respirateur artificiel aux voies respiratoires du patient par l'intermédiaire d'un tuyau que l'on glisse dans la trachée). Une voie d'abord veineuse est mise en place, soit périphérique (veines du bras) soit centrale (veine jugulaire, sous-clavière ou fémorale en cas d'impossibilité d'abord périphérique), tout en poursuivant les compressions thoraciques, y compris lors des insufflations : l'étanchéité du ballonnet de la sonde d'intubation empêche le dioxygène de ressortir lors des compressions.

Un capnomètre est mis en place : il mesure la quantité de dioxyde de carbone expiré, c'est-à-dire l'efficacité de la réanimation. En effet, si le patient expire du CO2, c'est que le dioxygène est bien arrivé aux cellules, et que les cellules l'ont consommé, donc qu'elles vivent.

On lui associe également l'administration de médicaments : adrénaline ou équivalents, isoprénaline si le cœur est trop lent, liquides de remplissage vasculaire ou d'alcalinisation suivant les cas. L'intérêt de l'administration systématique de médicaments reste cependant discuté : à très court terme, ils semblent améliorer la survie mais ce n'est plus apparent à moyen terme, tant en termes de survie que de séquelles[13]. Le défibrillateur du Samu peut être couplé à un stimulateur cardiaque externe si le cœur est trop lent.

Sur une femme manifestement enceinte, si le fœtus est potentiellement viable mais que la réanimation est inefficace, il faut envisager une césarienne d'urgence[6]

Par ailleurs, des études évaluent l'intérêt d'appliquer d'autres traitements préhospitaliers, sans que ces traitements constituent pour l'instant des standards :

injection de vasopressine[14] : les muscles qui contrôlent l'ouverture des vaisseaux sanguins n'étant plus oxygénés, ils se relâchent (vasodilatation), ce qui augmente le volume du système vasculaire et gêne la bonne circulation du sang lors des manœuvres de réanimation et en cas de reprise de l'activité cardiaque (collapsus cardiovasculaire) ; l'utilisation de médicaments vasopresseurs (c'est-à-dire faisant remonter la pression du sang) permet d'améliorer la circulation du sang et donc d'augmenter les chances de survie sans séquelle. Les résultats avec la vasopressine se sont révélés être décevants[15] ;
massage cardiaque interne (MCI) par mini-thoracotomie[16] : cette technique consiste à pratiquer une incision sur la poitrine, au 4e espace intercostal gauche, et à y introduire un dispositif qui se déploie à l'intérieur comme un parapluie contre le péricarde ; il permet de presser directement sur le cœur, et pour certains modèles de pratiquer une défibrillation interne ; ce système permet d'avoir une meilleure efficacité circulatoire, mais présente des risques d'hémorragie et d'infection.
La pratique française veut que le patient ne soit transporté qu'à partir du moment où la situation hémodynamique est à peu près stable (pouls présent avec une pression artérielle existante). La réanimation cardio-pulmonaire est donc poursuivie sur place jusqu'à échec (on n'arrive pas à réanimer le patient et celui-ci est déclaré décédé) ou succès. C'est la méthode dite du stay and play (« rester et jouer », c'est-à-dire agir sur place). Cela diffère avec les pratiques américaines qui préconisent le transport le plus rapidement possible vers un centre spécialisé, quel que soit l'état du patient. C'est la méthode du scoop and run (charger et courir). Cette différence s'explique en partie par l'absence de médicalisation des premiers secours, fonctionnant sur des paramedics, des secouristes paramédicaux pouvant faire des gestes infirmiers et médicaux (intubation, pose d'une voie veineuse et administration de médicaments) sur protocole.

Si de nombreuses études scientifiques ont montré l'intérêt de la RCP par un témoin et d'une défibrillation précoce (dans les 8 minutes suivant l'arrêt cardiaque) sur la survie, l'intérêt de la pratique de soins médicaux sur place est moins évident en ce qui concerne les taux de survie. Cependant, outre le fait que cela soulage les services d'urgence hospitaliers, les équipes médicales (ou paramédicales) formées aux soins pré-hospitaliers avancés de maintien des fonctions vitales (SAMFV), peuvent prendre en charge les infarctus en cours de formation, et l'on enregistre alors une nette amélioration en termes de survie[17].

La durée d'une réanimation, sans reprise d'un rythme cardiaque, est largement empirique. Elle ne dépasse cependant guère trente minutes[18].

La RCP en situation de combatModifier

Photo d'une séance d'entraînement à la réanimation cardiopulmonaire
Entraînement à la réanimation cardio-pulmonaire sur un mannequin.
La doctrine française, inspirée par le Tactical combat casualty care américain[19] (TCCC) et le Battlefield advanced trauma life support britannique (BATLS), est la suivante[20].

En situation de combat, on distingue typiquement trois lieux :

le lieu exposé au feu ;
le « nid de blessé », présentant une protection (par exemple un pan de mur) ;
le point de regroupement et d'évacuation ;
et trois types d'intervenants :

le combattant, ayant une formation minimale en secourisme ;
l'auxiliaire sanitaire ;
le professionnel de santé : infirmier ou médecin militaire.
On considère que sous le feu, il est dangereux pour le sauveteur, et inutile pour le blessé, de pratiquer une réanimation cardio-pulmonaire. Au nid de blessé, on ne considère que les arrêts cardiaques survenus secondairement (la victime respire encore lorsqu'elle arrive) ; son traitement spécifique, hors compressions thoraciques et ventilation, est du ressort de l'auxiliaire de santé ou du professionnel de santé. En raison du contexte traumatique, l'arrêt cardiaque est souvent dû :

soit à une asphyxie, auquel cas la priorité est la libération des voies aériennes supérieures, ce qui peut inclure la pose d'une canule de Guedel, une intubation ou une coniotomie ;
soit à un pneumothorax compressif, qui impose une exsufflation voire un drainage de la plèvre ;
soit à une hypovolémie, ce qui impose un remplissage vasculaire (perfusion de liquide pour compenser la perte de sang) associé à un vasoconstricteur.
Là encore, on estime « [qu'en] fonction des circonstances et des délais d’évacuation, il faut savoir économiser ses moyens devant des situations désespérées. »

RésultatsModifier

Le but de la réanimation cardio-pulmonaire est de sauver des vies, mais aussi de réduire, autant que possible, les séquelles neurologiques.

Le temps écoulé entre la survenue de l'arrêt cardiaque et la prise en charge de celui-ci (massage cardiaque externe) est appelé communément « no-flow » (absence de débit). Celui entre le début de la prise en charge et le retour à une circulation sanguine spontanée (permettant l'arrêt du massage) est appelé « low flow » (débit faible). Le pronostic dépend naturellement de ces deux paramètres.

La proportion de personnes sortant vivantes de l'hôpital après un arrêt cardio-circulatoire n'excède pas 15% mais peut atteindre un tiers des patients si la cause de l'arrêt est un trouble du rythme ventriculaire[21]. Le pronostic, vital aussi bien que fonctionnel dépend également de la durée de la réanimation nécessaire pour retrouver un débit cardiaque spontané (« low flow ») : si, réalisée dans des conditions optimales, elle excède un quart d'heure, les chances de récupérations sont très faibles[22]. Chez l'enfant, la probabilité de récupération est cependant supérieure, même en cas de massage cardiaque prolongé[23].

Méthodes périmées ou discutéesModifier

Dans le cadre de la prise en charge médicale, il a été proposé de pratiquer une thrombolyse systématique[24],[25] : la présence d'un caillot de sang dans les artères est une des principales causes de l'arrêt cardiaque (infarctus du myocarde et embolie pulmonaire) et par ailleurs l'arrêt cardiaque s'accompagne de la formation de caillots minuscules dans le cerveau (microthrombi cérébraux), qui, en gênant une bonne oxygénation de certaines parties du cerveau lors des manœuvres de réanimation et en cas de reprise d'une activité cardiaque, vont entraîner des souffrances neurologiques. Le but de la thrombolyse (ou fibrinolyse) est de détruire ces caillots et donc d'améliorer les chances de survie sans séquelle.

Ce traitement ne fait toutefois pas l'unanimité en raison des risques d'hémorragie (la thrombolyse s'oppose à la coagulation du sang), notamment, lors des compressions thoraciques, il peut se produire des fractures des côtes qui peuvent provoquer des saignements ; la thrombolyse est par ailleurs contre-indiquée dans certains cas comme la dissection de l'aorte (fissuration de l'artère aorte) ou un accident vasculaire cérébral hémorragique comme la rupture d'anévrisme. Elle n'a pas prouvé son efficacité[26].

L'association de la ventilation artificielle avec les compressions thoraciques est apparue relativement récemment (sans doute dans les années 1960). D'autres méthodes existaient auparavant, qui étaient peu efficaces, voir totalement inefficaces ou même nuisibles[réf. souhaitée].

Article détaillé : Ventilation artificielle#Anciennes méthodes.
La légende urbaine de la toux salvatriceModifier

En cardiologie, on demande parfois aux patients de tousser afin de réguler le rythme cardiaque ; en effet, la toux provoque une augmentation de la pression de l'air dans les poumons, qui appuie sur les vaisseaux sanguins parcourant les poumons et provoque donc un pic de pression artérielle.

Partant de là, certains ont proposé de tousser lorsque l'on « sent arriver » l'arrêt cardiaque. Cette idée a été reprise et largement diffusée, notamment par l'Internet et est devenu une légende urbaine.

Ce geste est en effet totalement inutile[27] car d'une part on ne sent pas arriver l'arrêt cardiaque, lorsqu'il survient, l'inconscience est immédiate, aucun muscle ne peut agir, on ne peut pas tousser. Et lorsque l'on ressent des signes pouvant laisser penser à un infarctus du myocarde, les seuls gestes utiles sont d'appeler à l'aide et faire prévenir les secours, et de s'allonger par terre ou s'asseoir contre un mur. En particulier, si l'on conduit un véhicule, il faut absolument se garer au plus vite, en sécurité, et si possible à proximité d'autres personnes qui auront ainsi la possibilité de prévenir les secours (112 en Europe) si l'on devient incapable d'appeler soi-même. Il faut aussi déverrouiller les serrures afin que les secours n'aient pas à forcer les portes du véhicule.

Notes et référencesModifier

↑ à température « normale » (20 °C) ; les basses températures protègent le cerveau et augmentent les chances de survie, ainsi, en cas de noyade ou d'hypothermie, il est possible de récupérer une victime malgré un arrêt circulatoire de plusieurs dizaines de minutes (notion de « mort apparente »)
↑ a, b, c et d Recommandations relatives à l’initiation du grand public à la prise en charge de l'arrêt cardiaque et à l'utilisation de défibrillateurs automatisés externes, [http://www.interieur.gouv.fr/content/download/36642/277086/file/AC_grand_public_VF.pdf Ministére Français de l'intérieur, Consulté le 13/12/2013
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V. Bargoin. Déception pour TROICA : la fibrinolyse n'améliore pas le pronostic de l'arrêt cardiaque, 7 septembre 2006, theHeart.org
↑ (en) « Cough CPR », sur American Heart Association,‎ 10 décembre 2014
Voir aussiModifier

BibliographieModifier
(en) Dr Ian Stiell. New England Journal of Medicine, 12 août 2004
Articles connexesModifier
Procédure ABCDEF de traitement des urgences extrahospitalières
Liens externesModifier
Fédération française de cardiologie
Réanimation des arrêts cardiorespiratoires de l'adulte, conférence d'expert, Société française d'anesthésie et de réanimation (Sfar), janvier 1995, 17 pages [PDF]
(en) European Resuscitation Council (ERC)
(en) 2005 International consensus on cardiopulmonary resuscitation and emergency cardiovascular care science with treatment recommandations, Circulation, vol. 112, supplément au no 22, 29 novembre 2005
(en) The European Resuscitation Council Guidelines for Resuscitation 2005

Les incroyables bienfaits du sel rose de l’Himalaya

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Histoire
La formation du sel de l’Himalaya, l’un des plus purs de notre planète, remonte à 250 millions d’années environ, à l’époque où l’océan recouvrait la plus grande partie de la terre. Lorsque la mer a disparu, de puissants mouvements tectoniques se sont produits, donnant naissance aux massifs de l’Himalaya qui, dans leur mouvement, ont fait remonter le sel. Celui-ci se trouve aujourd’hui à une profondeur variant de 400 à 700 mètres.
Sel rose de l’Himalaya Minéraux et énergie
Il doit sa qualité exceptionnelle notamment au fait qu’il a été préservé, dans le sein de la terre, de tous les méfaits de la pollution et des rejets toxiques. Riche en oligo-éléments, (plus de 80), notamment en fer, calcium et potassium, ce sel permet une bonne régénération du sang. Grâce à la structure extrêmement cristalline de ce sel, ces éléments et minéraux peuvent être directement assimilés par les cellules de l’organisme.
Quand vous utilisez ce sel, vous consommez vraiment moins de sodium par dose que le sel de table ordinaire parce qu’il est moins raffiné et les grains sont plus gros. Par conséquent, le sel de l’Himalaya a moins de sel par dose car les paillettes ou les cristaux prennent moins de place que le sel de table qui est fortement traité. D’autre part, en raison de sa structure cellulaire, ce sel stocke l’énergie vibratoire. Les minéraux de ce sel existent sous forme colloïdale, ce qui signifie qu’ils sont suffisamment petits pour que les cellules les absorbent facilement.
Quels sont exactement ses bienfaits ?
sel rose de l’HimalayaLe sel cristallin va rétablir l’équilibre acido-basique (le PH sanguin) et agira de manière spectaculaire sur la gêne causée par des reflux gastriques chroniques. Puissant détoxiquant (une propriété vérifiée par analyse d’urine), il dissout ou démantèle toxines, déchets et substances nocives présents dans le corps. Il élimine notamment les métaux lourds (mercure, plomb) et dissout les dépôts calcaires. Sur le long terme, l’usage de l’eau salée au sel cristallin de l’Himalaya a une action bénéfique sur des affections comme l’arthrose, l’arthrite, les rhumatismes déformants ou les calculs rénaux et biliaires, car il aide l’organisme à briser les dépôts et à les éliminer. Ce faisant, il stimule et régule le transit intestinal, car la réaction de l’intestin ne se fait pas attendre et constitue un signe tout à fait normal de son action.


Sel rose de l’Himalaya comprend d’autres avantages comme :
  • réduit les signes du vieillissement
  • prévient des crampes musculaires
  • augmente l’hydratation
  • renforce les os
  • abaisse la pression artérielle
  • améliore la circulation

Comparaison du sel de l’Himalaya aux autres sels
Sel de mer
Alors que c’était toujours mieux que le sel de de table, le sel de mer est de plus en plus traité et avouons-le, nos océans sont de plus en plus pollués, chaque année, il suffit de penser aux déversements massifs de pétrole qui ont lieu. Etant donné que le sel rose est gardé intact, cela signifie que c’est le sel le plus pur disponible aujourd’hui.
Sel de table
Le sel de table commercial est complètement débarrassé de la majorité de ses sels minéraux à l’exception du sodium et du chlorure. Il est ensuite blanchi, nettoyé avec des produits chimiques et ensuite chauffé à des températures extrêmement élevées. L’iode que l’on ajoute au sel de table est presque toujours synthétique ce qui empêche notre corps de l’absorber correctement. Il est traité avec des agents antiagglomérants, ce qui empêche le sel de se dissoudre dans l’eau et dans le réservoir de sel.
Ces agents empêchent alors l’absorption du sel dans notre corps, ce qui conduit à une accumulation et au dépôt dans les organes. Cela peut causer de graves problèmes de santé. Des études ont montré que pour chaque gramme de sel de table consommé que le corps ne peut pas traiter, votre corps va utiliser 20 fois la quantité d’eau cellulaire pour neutraliser la quantité de chlorure de sodium qui est présent dans ce sel traité chimiquement.
Ce n’est pas nécessairement le sel qui est mauvais pour la santé. C’est le sel de table raffiné qui est inférieur pour notre santé. Mis à part cela, beaucoup d’entre nous consomment beaucoup trop d’aliments trop transformés qui contiennent des quantités astronomiques de sel, et ce n’est pas le bon pour notre corps.
Il ne s’agit pas de limiter notre quantité de sel, il s’agit de consommer des aliments entiers plus naturels et faits maison. De cette façon, nous pouvons ajouter du sel pendant la cuisson ou en saupoudrer un peu sur nos repas sans avoir à se soucier de l’hypertension artérielle et ainsi de suite.

Le sel rose de l’Himalaya est disponible dans les grandes surfaces au rayon épicerie et vous en trouvez facilement en ligne.

Les bienfaits des cerises sur la santé

Il y a un certain nombre d'avantages pour la santé associés à la cerise. Parmi les nombreuses caractéristiques favorables pour le bien-être de cet fruit, dont les principales sont :

 

La cerise est l'objet de recherches abondamment utilisées dans la bataille contre le cancer. Les recherches, à ce jour, révèlent que la consommation de la cerise est particulièrement bénéfique dans la lutte contre les cancers d'organes.Les anti-oxydants dans les cerises nettoient les radicaux libres, ou les molécules instables responsables des dommages de cellules dans le corps humain. On pense que les anti-oxydants ralentissent le processus de vieillissement.

 

Les recherches révèlent que le pigment anthocyane rouge dans les cerises contribue à réduire l'inflammation et la douleur.La cerise est aussi créditée pour réduire le risque de maladies cardiaques et le diabète. Les recherches révèlent que les personnes qui prennent les cerises telles qu’elles sont ou sous forme de supplément dans leur alimentation quotidienne diminuent le cholestérol et les triglycérides dans le sang.Une tasse par jour de cerises a la capacité de traiter et de soulager l'inconfort associé à l'arthrite et la goutte.

 

La cerise est faible en gras avec une teneur élevée en eau. La consommation régulière contribue à renforcer les niveaux d'énergie et de modifier le métabolisme pour une perte de poids efficace. Elle est aussi utilisée comme un remède naturel pour le syndrome de fibromyalgie et de certains problèmes physiologiques.La teneur élevée en potassium dans les cerises contrôle la rétention d'eau et aide dans le traitement des maladies auto-immunes neuro-dégénératives et les maladies des tissus conjonctifs.Les cerises fraîches sont facilement disponibles, en jus ou en conserve. Les portions riches des cerises assurent un apport quotidien en minéraux essentiel, potassium, fer, magnésium, fibres et en acide folique.Probablement l'attribut le plus important des cerises est sa capacité nouvellement découverte pour aider dans le processus de perte de poids. La cerise est faible en gras avec une teneur élevée en eau. La consommation régulière des cerises contribue à renforcer les niveaux d'énergie et de modifier le métabolisme de la perte de poids efficace. La cerise est exploitée dans la brûlure des graisses et la régulation de la pression artérielle.

Nutriments dans le fruit de la cerise

Les cerises sont savoureuses et très nutritive. La cerise est riche en :

Antioxydants
Minéraux
L'acide ellagique
La vitamine C
La vitamine A
La mélatonine
Bioflavonoïdes
Les anthocyanes
Perillyl

Réduire ses douleurs articulaires naturellement : c’est possible

Les douleurs articulaires

Définition

Les rhumatismes articulaires représentent le terme médical des douleurs articulaires. Ils correspondent à des inflammations douloureuses des articulations. D’autres termes comme la crise de goutte, l’arthrite, l’arthrite rhumatoïde, l’arthrose, la polyarthrite et d’autres encore sont également employé selon les situations pour qualifier ces troubles sanitaires et ils peuvent être aigus ou chroniques.

Quelle méthode est généralement utilisée pour traiter les douleurs articulaires ?

Les traitements médicamenteux classiques, antalgiques et anti-inflammatoires principalement, apportent  un certain soulagement temporaire aux arthritiques en masquant les douleurs. Ils permettent de traiter la conséquence de la maladie, à savoir la douleur, mais en aucun cas de résoudre les véritables causes.

La prise ponctuelle de médicament peut apporter un soulagement mais elle n’offre pas une vraie réponse. Il faut par conséquent éviter d’en prendre fréquemment car le bénéfice est mince (atténuation temporaire de la douleur) et les désagréments possibles nombreux (fatigue, troubles digestifs, nausées, étourdissements, états dépressifs…). De manière simple, prendre des médicaments pour masquer la douleur sans réduire les causes du problème est responsable de la poursuite de la dégradation de l’état global de l’organisme avec l’apparition de nouveaux signes visibles plus ou moins rapidement.

Quelles sont les causes des douleurs articulaires ?

Pour soulager les douleurs articulaires, comme pour toute autre maladie, il faut résoudre les causes du problème qui résident essentiellement dans nos mauvaises habitudes de vie. La véritable cause de ce problème sanitaire s’appelle la toxémie. Elle correspond à la quantité de toxines qui se trouvent dans l’organisme à un moment donné. Les cellules sont sensibles à la présence de molécules toxiques. Pour protéger les cellules de ses organes vitaux lorsque la toxémie augmente, l’organisme dirige certaines toxines dans des lieux de stockage temporaire. Dans le cas des arthritiques, c’est de l’acide urique principalement ainsi que d’autres acides qui sont stockés dans les articulations sous forme de cristaux.

Que se passe-t-il ?

Les toxines proviennent de l’extérieur de l’organisme par l’alimentation, la pollution… Elles ont aussi une origine interne due le fonctionnement normal des cellules. Pour faire une explication simple : l’organisme cherche à éviter l’empoisonnement pour préserver son intégrité.  Dans un premier temps, le foie neutralise beaucoup de molécules toxiques et celles-ci sont ensuite éliminées par les organes excréteurs qui filtrent le sang (principalement les reins mais aussi le foie, les poumons, la peau).

Lorsque les toxines sont plus rapidement produites et ingérés que les capacités que possède notre corps à les éliminer, la toxémie augmente. Trois facteurs sont responsables de ce phénomène :

                     L’augmentation de l’apport de toxines d’origine externe et/ou celle de la production de toxines interne par une activité cellulaire plus importante (digestion, stress, activités physique intenses…).

                     La diminution de la capacité de neutralisation et d’épuration des organes excréteurs. Leur capacité de travail s’atténue parce que le corps est en carence d’éléments vitaux (vitamines, sels minéraux et oligo-éléments) indispensables au fonctionnement des cellules mais aussi parce que le surmenage qu’ils subissent depuis de nombreuses années pour préserver l’organisme provoque leur affaiblissement.

                     La diminution de la quantité d’énergie dont le corps dispose. Le déficit énergétique, appelé état d’énervation, ne permet plus à l’organisme de réaliser correctement toutes ses fonctions parmi lesquelles se trouvent la fonction d’élimination. Cette dernière faiblit et par conséquent la toxémie augmente.

Dans tous les cas, le résultat est une élévation du taux de toxines dans l’organisme. Chez les personnes souffrant de douleurs articulaires, de nombreuses toxines, dont l’acide urique, ne peuvent pas être éliminées se retrouvent stockées dans les articulations jusqu’au moment où l’organisme retrouve sa capacité à les éliminer.

Comment obtenir des améliorations sanitaires ?

Pour obtenir des améliorations sanitaires et tenter de faire disparaître les douleurs articulaires, nous devons jouer sur trois plans pour diminuer la quantité de toxines dans l’organisme et permettre le nettoyage des articulations. D’abord, nous diminuerons les apports de toxines et de réduirons la quantité produite par les cellules. Ensuite, nous offrirons la possibilité aux organes excréteurs d’avoir une activité moins intense et nous fournirons à l’organisme plus d’éléments vitaux. Enfin, nous permettrons à l’organisme d’obtenir un regain énergétique.

Tout cela peut paraître très complexe mais pour obtenir des résultats nous devons dans un premier temps modifier certaines habitudes alimentaires car l’alimentation est un paramètre majeur qui permet d’atteindre l’atténuation ou la disparition des douleurs articulaires. Le repos, le sommeil, la pratique d’activités physiques appropriées, la gestion du stress et des émotions ainsi que d’autres composantes favorisent l’amélioration car l’organisme représente un tout, une globalité. De nombreuses petites choses mises bout à bout finissent par donner un grand changement synonyme d’une diminution des douleurs et d’une meilleur qualité de vie.

Comment s’y prendre ?

Adopter une alimentation saine et adaptée, pauvre en toxines et surtout en acide urique qui est le principal responsable des douleurs articulaires. Respecter les associations alimentaires compatibles ou neutres pour restreindre le travail digestif donc économiser de l’énergie, et pour limiter la production de molécules toxiques issues d’une mauvaise digestion. Une alimentation saine permet également de combler les carences en vitamines et sels minéraux que vous pouviez avoir, ainsi que le déficit en oméga 3.. Le repos, les activités physiques adaptées, la gestion du stress et des émotions permettent d’amplifier le regain énergétique de votre corps et de limiter un peu plus la production de toxines. Le regain d’énergie obtenu et les apports moindres de toxines vont soulager le travail des organes excréteurs (foie, reins, peau, poumons) qui  seront plus efficaces. Cette situation va permettre d’abaisser la toxémie. Un mode de vie plus sain va permettre au corps de se reposer. Par conséquent, il va commencer à déstocker les dépôts d’acide urique et d’autres toxines dans les articulations. Ces toxines sont ensuite diriger par la circulation sanguine vers le foie pour être neutraliser puis vers les reins pour finalement être évacuer à l’extérieur du corps. La diminution des dépôts de toxines dans les articulations va s’accompagner d’une diminution des douleurs dont elles sont responsables.

Dans cet article, je vais principalement développer le thème de l’alimentation qui représente un pilier fondamental pour maintenir une bonne santé ou pour obtenir un meilleur état de santé.

Quels sont les mauvais aliments ?

Les personnes souffrantes de douleurs articulaires doivent limiter ou éliminer les aliments qui apportent le plus de toxines, ceux qui favorise le plus le développement d’états de carence ainsi que les aliments les plus difficile à digérer.

L’acide urique provient du métabolisme des purines, c’est-à-dire que dans notre corps les purines contenues dans les aliments subissent des transformations et produire de l’acide urique qui est un déchet devant être éliminer.  Les aliments les plus riches en purines sont :

                      Le thé, le café, le chocolat ;

                      Les produits animaux : viandes et surtout les abats, poissons, fruits de mer, charcuteries et tous les autres produits transformés industriellement en contenant ;

                      Les légumes secs (soja, fèves, pois cassés, lentilles…).

Les aliments difficiles à digérer, à métaboliser et ceux provoquant des carences sont :

                     Le thé, le café, le chocolat et les produits contenant des alcaloïdes qui sont des molécules toxiques et généralement excitantes pour les cellules donc qui dispersent de l’énergie et qui aboutissent à la production de déchets ;

                      Les produits animaux qui apportent beaucoup de substances toxiques que le corps doit éliminer. De plus, ils contiennent souvent de graisses saturées qui  favorisent les réactions inflammatoires ;

                      Les céréales raffinées : pain blanc, pâtes blanches, riz blanc participent à l’installation de carences ;

                     Le sucre surtout si c’est du sucre blanc. Son métabolisme produit de nombreuses molécules acides et sa consommation est à l’origine de carences en sels minéraux (calcium principalement) ;

                       Le sel de cuisine ;

                 Les huiles riches en oméga 6 (maïs, tournesol) et les huiles de friture. Ces corps gras sont souvent retrouvés dans les produits industriels. Notre alimentation est trop riche en oméga 6 précurseur entre autres de molécules pro-inflammatoires et elle est pauvre en oméga 3 qui permettent à votre corps de fabriquer des molécules anti-inflammatoires ;

                      Les légumes secs sont difficiles à digérer de par leur composition riche et complexe en glucides, lipides et protéines. Leur digestion peut demander jusqu’à 5 heures ;

                    L’alcool en général car l’éthanol est toxique pour l’organisme. Son métabolisme consomme des minéraux et des vitamines, participant ainsi à l’établissement de déficit  et il produit de nombreuses substances acides que le corps tente d’éliminer ;

                     Les épices en général puisqu’elles sont stimulantes donc dispersent de l’énergie et apportent des molécules toxiques.

En lisant ces lignes beaucoup vont penser qu’il ne leur reste plus grand chose à manger. Il n'en est rien car une alimentation saine correspond à l'équilibre acido-basique permettant au corps de bien fonctionner. Elle peut donc contenir des aliments mentionnés précédemment tant qu'elle reste équilibrée.

  

Voici quelques règles pour l’alimentation des personnes arthritiques :

                      Dans le but de favoriser un regain d’énergie, il faut éviter la suralimentation car des repas copieux consomment beaucoup d’énergie et occasionnent une surcharge de travail aux organes excréteurs.

                   Supprimer le sucre blanc. Si vous souhaitez consommer du sucre, utilisez du miel ou du sucre complet.

                      Supprimer la farine blanche et la remplacer par de la farine semi-complète ou T80. Lorsque vous achetez des pâtes, du riz ou du pain, privilégiez le demi-complet car ils apportent des sels minéraux et des vitamines mais ils ne contiennent plus le son qui est irritant pour la muqueuse intestinale.

                     Diminuer la quantité de produits animaux consommés car ils apportent des purines et qu’ils sont liés à la surconsommation de protéines comme ce sont des aliments qui en contiennent beaucoup. 

                      Diminuer votre consommation d’alcool. Attention aux alcools forts. Arrêtez de boire de l’alcool l’estomac vide, c’est très mauvais. Si vous souhaiter boire de l’alcool avec modération, prenez de préférence un verre de vin pendant le repas.

                    Eviter de consommer des légumes secs pendant plusieurs mois.

                    Supprimer le plus possible les épices et condiment (poivre, moutarde, piment…). Utiliser les herbes aromatiques (basilic, thym, ciboulette…) ainsi que l’ail, l’oignon, l’échalote pour les remplacer.

                     Diminuer votre consommation de thé, de café et de chocolat. Ils sont particulièrement nocifs car ils sont plus riches en purine que les produits animaux. Il faut tenter de les diminuer au maximum.

                    Privilégier les huiles de première pression à froid. Manger des noix, utiliser de l’huile de colza ou de noix pour leurs apports en oméga 3 qui combleront un peu le déficit tout en atténuant les effets inflammatoires. L’huile d’olive est aussi très bonne.

                     Consommer beaucoup de fruits et de légumes frais.

                     Les graines germées de légumes secs, de céréales ou d’autres espèces sont très intéressantes pour leur richesse en vitamines et en sels minéraux.

                     Eviter le plus possible les gâteaux contenant très souvent du sucre blanc, de la farine blanche, beaucoup de graisses saturées…

                    Respecter les combinaisons alimentaires pour favoriser la digestion qui demandera ainsi moins d’énergie. Ne mélangez pas les fruits avec les autres aliments. Privilégier les légumes verts vont bien avec tous les aliments. Supprimez les desserts en fin de repas.

Si vous souhaitez réellement atténuer et faire disparaître vos douleurs articulaires, tous ces conseils vous seront très utiles. Par ce changement d’alimentation, on agit directement sur la cause du développement de la maladie arthritique. Vous sentirez ainsi que votre corps recouvre un meilleur état de santé. L’accompagnement d’une personne compétente vous permettra de réaliser votre transition alimentaire plus facilement. De plus, cette personne répondra à vos questions et vous donnera de précieux conseils en cas de difficultés pour maintenir les changements alimentaires.

Pour finir cet article, je vais dire deux mots sur les autres paramètres participant à l’amélioration sanitaire. Le repos permet à votre corps de pouvoir régénérer son énergie et d’avoir plus d’énergie disponible pour l’élimination des toxines puisque de nombreuses fonctions (musculaire, intellectuelle…) sont réduites à leur minimum. L’activité physique adaptée favorise l’oxygénation de l’organisme. Les cellules fonctionnent mieux et leur capacité à éliminer les molécules toxiques augmente. Enfin, la gestion du stress et des émotions fortes libèrent beaucoup d’énergie que l’organisme peut utiliser pour ses fonctions importantes. Apprendre à se relaxer et à évacuer même un petit peu ses tensions est très précieux surtout chez les personnes déjà affaiblies et malades.  

Source:http://www.hygienenaturelle-alimentation.com/article-reduire-ses-douleurs-articulaires-naturellement-c-est-possible-42892069.html

Éructations

Définition

Éructations
Les éructations sont dues à l'accumulation d'air soit dans l'estomac au cours de la déglutition des aliments (aérophagie), soit dans le colon au cours de leur fermentation (aérocolie).

Points importants

L'air en s'accumulant dans les organes entraîne un gonflement de l'abdomen parfois spectaculaire donnant l'impression d'une grossesse au cinquième mois. Il s'en suit une compression des organes environnant avec :
  • Pour l'aérophagie, des palpitations, une sensation de gêne respiratoire et des ballonnements.
  • Pour l'aérocolie, une envie fréquente d'aller uriner ou impérieuse d'aller à la selle et un ventre gonflé avec parfois des spasmes douloureux violents dans le ventre.
Les éructations sont un symptôme mineur car elles correspondent à l'émission d'air contenu dans l'estomac. La cause est donc en général totalement bénigne.
C'est le cas de l'aérophagie qui résulte d'un repas pris trop rapidement, ou pris en parlant, ou composé d'aliments trop riches en certains aliments (légumes secs, choux, crudités...). L'aérocolie (air dans les intestins) résulte d'une fermentation des aliments qui stagnent dans le colon à cause d'un ralentissement du transit suite à une série de spasmes. Il ne donne pas d'éructations, mais des flatulences (les pets). Il peut arriver toutefois lorsque l'air est en quantité importante, que l'on fasse à la fois des pets et des rots. Bien souvent dans les deux cas, on retrouve la notion d'anxiété, de nervosité ou de stress en toile de fond.
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Mais parfois les éructations sont une réaction de l'estomac qui se contracte à cause d'un problème de paroi comme l'ulcère gastrique . Dans ce cas, les rots sont accompagnés de douleurs à l'estomac survenant 2 à 3 heures après les repas et calmées par l'absorption de nourriture.
Parfois enfin, les rots surviennent dans le cadre d'une douleur dans la poitrine qui n'est pas forcément au premier plan : une simple gène thoracique accompagnée d'éructation, surtout si la personne est pâle et en sueurs sont des signes d'alerte très important pour le médecin car ils peuvent témoigner d'un infarctus du myocarde .

Raisonnement du médecin

Après vous avoir soulagé (injection d'un antispasmodique et/ou d'un anti-vomitif, qui agit sur le muscle gastrique), il vérifiera à quoi correspondent ces signes de gravité en s'aidant au besoin d'examens complémentaires simples : une numération formule sanguine , une radio de l'abdomen , une échographie ou pour des besoins plus spécifiques une coproculture , un transit gastro-duodénal .
Il éliminera par principe une occlusion en fonction de l'âge, des antécédents digestifs et sur un ensemble de signes particulièrement bruyants.
Image result for burp drawingLe plus souvent il trouvera une cause classique comme une intoxication alimentaire , une gastro-entérite ou une colite spasmodique .
S'il ne trouve rien, il conclura à une origine nerveuse, ce qui est le cas de loin le plus fréquemment rencontré chez les personnes inquiètes, stressées ou surmenées. Il vous prescrira un régime pour éviter les gaz et des médicaments absorbant des gaz.


Concerts

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